Superpouvoir.com vous présente les sollicitations de l’éditeur Marvel Comics pour le mois de juillet 2012.
[Lire l'article sur Superpouvoir](http://www.superpouvoir.com/news/1435/sollicitations-marvel-comics-juillet-2012.html)
Superpouvoir.com vous présente les sollicitations de l’éditeur Marvel Comics pour le mois de juillet 2012.
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Je ne lis pas de Marvel donc ne connais que les grandes lignes et quelques errances wikipediennes, mais j’avoue être perdu, avec tous les titres Vengeurs, mutants, Spidey… Je ne préjuge aucunement de la qualité des titres (ne pas lire de Marvel ne veut pas dire être anti-Marvel, j’ai juste du faire un choix pour des raisons de temps, d’argent et de budget, et étant complétiste, c’était l’un ou l’autre), mais pour un « néophyte » comme moi, c’est vraiment confsionnant, je ne saurais pas du tout quel titre choisir au sein de chaque grande famille.
Le même problème se pose chez DC avec 52 titres. Mais oui, les majors ne font rien pour attirer le nouveau lecteur ou plutôt non, elles ne font rien pour qu’un nouveau lecteur comprenne aisément sa lecture.
Attirer le lecteur devrait se faire par des minis auto-conclusives, des one-shot … mais l’accent étant mis sur les events, les franchises …
http://img705.imageshack.us/img705/1003/0116br.jpg
[quote=« Marvel »]ESSENTIAL WEB OF SPIDER-MAN VOL. 2 TPB
Written by DAVID MICHELINIE, LARRY LIEBER, LEN KAMINSKI, DWIGHT ZIMMERMAN, BOB LAYTON, JIM OWSLEY & JM DEMATTEIS
Penciled by MARC SILVESTRI, LARRY LIEBER, JIM FERN, DELL BARRAS, TOM MORGAN, DAVE SIMONS, STEVE GEIGER & MIKE ZECK
Cover by GREG LAROCQUE
The fan-favorite spin-off series starring your friendly neighborhood Spider-Man continues! Swing along with Spidey as he makes a jaunt over the Atlantic for some adventures in the UK, where he foils an assassination attempt on Prime Minister Margaret Thatcher! Then, back on this side of the Pond, Spidey has to travel cross-country to retrieve a misplaced web-shooter — before he’s targeted in the critically acclaimed epic “Kraven’s Last Hunt.” Collecting WEB OF SPIDER-MAN (1985) #19-32 and ANNUAL #3, AMAZING SPIDER-MAN (1963) #293-294, and PETER PARKER, THE SPECTACULAR SPIDER-MAN #131-132.
480 PGS./Rated T …$19.99
ISBN: 978-0-7851-6332-9[/quote]
Ah fichtre, ils avancent vite, dans les Essential Spider-maniens…
Je note qu’ils vont y rééditer Kraven’s Last Hunt : feront-ils de même dans les Essentials consacrés à Amazing et Spectacular ? Ce serait logique, somme toute.
Jim
http://img580.imageshack.us/img580/5598/0114x.jpg
[quote=« Marvel »]THING CLASSIC VOL. 2 TPB
Written by JOHN BYRNE, MIKE CARLIN & BOB HARRAS
Penciled by RON WILSON & JOHN BYRNE Cover by JOHN BYRNE
One of the grandest epics in the history of Aunt Petunia’s favorite nephew — that’s bashful Benjamin J. Grimm, the Ever-Lovin’ Blue-Eyed Thing, to you and me — is collected for the first time! Choosing to remain on the Beyonder’s Battleworld, Ben finds that while the planet may change, things are as hectic as ever for him! From duplicate Things to showdowns with classic monsters, Ben shows he has the right stuff no matter what the odds! Ride along with Rocky Grimm, Space Ranger, in this second volume from his fan-favorite series! Collecting THING (1983) #11-22 and FANTASTIC FOUR (1961) #274.
304 PGS./Rated T …$34.99
ISBN: 978-0-7851-5979-7[/quote]
J’avais pris le premier tome, et sans être génial, c’était très intéressant à lire. Un excellent complément au run de Byrne sur Fantastic Four (que je connais assez bien), et une annonce de plein de choses, au niveau des idées et des images, qui annonçaient déjà ses Superman.
Donc là, je vais me pencher sur ça avec curiosité.
Jim
http://img21.imageshack.us/img21/9610/0112cg.jpg
[quote=« Marvel »]AVENGERS: THE TRIAL OF YELLOWJACKET TPB
Written by JIM SHOOTER, DAVID MICHELINIE, STEVEN GRANT & ROGER STERN
Penciled by ALAN KUPPERBERG, BOB HALL, ALAN WEISS, DON PERLIN, GREG LAROCQUE, MARK BRIGHT, SAL BUSCEMA & AL MILGROM
Cover by AL MILGROM
The end of an era! They say pride comes before the fall, and this tumultuous tome is proof of that! When longstanding and founding Avenger Hank Pym — in his guise as Yellowjacket — demonstrates reckless behavior in battle, his fellow members schedule a formal court-martial hearing to determine the fate of their emotionally conflicted comrade. Will Yellowjacket triumph over his inner demons — or crumble under the pressure of being an Avenger? Collecting AVENGERS (1963) #212-230.
432 PGS./Rated T …$39.99
ISBN: 978-0-7851-6207-0[/quote]
Ah fichtre bis, j’ai l’impression que Marvel veut me faire dépenser des sous, là.
Parce que c’est quand même une période qui m’intéresse bougrement, même si c’est pas glorieux graphiquement. Mais c’est quand même une période à la fois bordélique (équipe créatrice instable, idées qui partent dans tous les sens) et passionnante (l’arrivée de Roger Stern, qui résoud tout le foutoir très rapidement, et en même temps avec une efficacité, un bon sens et une vraie dramaturgie forte). Donc ça, hop, dans la besace, c’est clair !
Jim
http://img853.imageshack.us/img853/816/0111nq.jpg
[quote=« Marvel »]INCREDIBLE HULK: REGRESSION TPB
Written by BILL MANTLO
Penciled by SAL BUSCEMA & HERB TRIMPE Cover by AL MILGROM
Bruce Banner still controls the mind and body of his green-skinned alter ego, but for how long? Banner, estranged from Betty Ross, settles in at his new Northwind laboratory as Kate Waynesboro enters his life as his research assistant — and soon becomes his new love interest. But what ulterior motive is she hiding? Then, when the Hulk returns from Battleworld after the Beyonder’s Secret Wars, Banner’s all-too precarious hold on his savage half begins slipping — threatening to destroy the happiness he’s finally attained! It all comes to a head in a no-holds-barred battle against the entire Marvel Universe — and the ending will shock you! Collecting INCREDIBLE HULK (1968) #286-295 & #297-300 and ANNUAL #12.
384 PGS./Rated T …$39.99
ISBN: 978-0-7851-6259-9[/quote]
Et voilà, ça continue : encore une histoire que je ne connais que de réputation, pour en avoir des morceaux ici et là, genre un épisode en allemand, un autre en hollandais, ce genre de choses. J’ai feuilleté le #300 (je crois que Talaoc était déjà à l’encrage, comment ça pulse…), et j’ai bien aimé, mais tonnerre, que je suis content de voir ceci compilé.
Il ne leur reste plus qu’à compiler la fin de la période Mantlo, avec Hulk au carrefour des dimensions et des dessins de Blevins ou Mignola, et ça sera l’apothéose !
Jim
[quote=« Jim Lainé »]http://img21.imageshack.us/img21/9610/0112cg.jpg
[quote=« Marvel »]AVENGERS: THE TRIAL OF YELLOWJACKET TPB
Written by JIM SHOOTER, DAVID MICHELINIE, STEVEN GRANT & ROGER STERN
Penciled by ALAN KUPPERBERG, BOB HALL, ALAN WEISS, DON PERLIN, GREG LAROCQUE, MARK BRIGHT, SAL BUSCEMA & AL MILGROM
Cover by AL MILGROM
The end of an era! They say pride comes before the fall, and this tumultuous tome is proof of that! When longstanding and founding Avenger Hank Pym — in his guise as Yellowjacket — demonstrates reckless behavior in battle, his fellow members schedule a formal court-martial hearing to determine the fate of their emotionally conflicted comrade. Will Yellowjacket triumph over his inner demons — or crumble under the pressure of being an Avenger? Collecting AVENGERS (1963) #212-230.
432 PGS./Rated T …$39.99
ISBN: 978-0-7851-6207-0[/quote]
Ah fichtre bis, j’ai l’impression que Marvel veut me faire dépenser des sous, là.
Parce que c’est quand même une période qui m’intéresse bougrement, même si c’est pas glorieux graphiquement. Mais c’est quand même une période à la fois bordélique (équipe créatrice instable, idées qui partent dans tous les sens) et passionnante (l’arrivée de Roger Stern, qui résoud tout le foutoir très rapidement, et en même temps avec une efficacité, un bon sens et une vraie dramaturgie forte). Donc ça, hop, dans la besace, c’est clair !
Jim[/quote]
Pareil. En plus, ce sont les débuts de miss hulk dans l’équipe et étant un fan de la géante verte, il serait malheureux que je zappe ce tpb.
[quote=« Jim Lainé »]
[quote=« Marvel »]INCREDIBLE HULK: REGRESSION TPB
(…) Collecting INCREDIBLE HULK (1968) #286-295 & #297-300 and ANNUAL #12.[/quote]
Et voilà, ça continue : encore une histoire que je ne connais que de réputation, pour en avoir des morceaux ici et là, genre un épisode en allemand, un autre en hollandais, ce genre de choses. J’ai feuilleté le #300 (je crois que Talaoc était déjà à l’encrage, comment ça pulse…), et j’ai bien aimé, mais tonnerre, que je suis content de voir ceci compilé.[/quote]
A noter que le #296, qui est pourtant nécessaire à cette intrigue (à ce qu’on m’a dit), n’est pas inclus parce que ROM y fait une apparition. Il y aura néanmoins un résumé du numéro en question.
[quote=« nikohell »]
Attirer le lecteur devrait se faire par des minis auto-conclusives, des one-shot … mais l’accent étant mis sur les events, les franchises …[/quote]
Et tu perds tout l’aspect feuilletonant et ce qui te permet de rester, ça peut être un bon point d’entrée, mais c’est pas comme ça que tu vas accrocher et rester.
Faut pas se leurrer, certes c’est le bordel et misez que sur les events c’est une erreur, mais il faudrait surtout rendre les lectures plus accessibles en utilisant une narration plus accessibles et plus claires et encore une fois mettre des points d’accès partout. Le succès se fait par les ventes et avoir mis les comics uniquement dans les comics shop à créer une perte de lecteur. Je reviens de Miami et il a fallu à chaque fois que prenne la voiture pour me taper plus de la moitié de la ville pour aller dans un comic shop (a chaque fois 30 min de voiture) sinon pas de comics car pas dispo ailleurs.
[quote=« Tony Smart »]
Et voilà, ça continue : encore une histoire que je ne connais que de réputation, pour en avoir des morceaux ici et là, genre un épisode en allemand, un autre en hollandais, ce genre de choses. J’ai feuilleté le #300 (je crois que Talaoc était déjà à l’encrage, comment ça pulse…), et j’ai bien aimé, mais tonnerre, que je suis content de voir ceci compilé.A noter que le #296, qui est pourtant nécessaire à cette intrigue (à ce qu’on m’a dit), n’est pas inclus parce que ROM y fait une apparition. Il y aura néanmoins un résumé du numéro en question.[/quote]
Ouais, problème de droit.
Bah, tant pis, que veux-tu ?
Jim
[quote=« KabFC »]
[quote=« nikohell »]
Attirer le lecteur devrait se faire par des minis auto-conclusives, des one-shot … mais l’accent étant mis sur les events, les franchises …[/quote]
Et tu perds tout l’aspect feuilletonant et ce qui te permet de rester, ça peut être un bon point d’entrée, mais c’est pas comme ça que tu vas accrocher et rester.
Faut pas se leurrer, certes c’est le bordel et misez que sur les events c’est une erreur, mais il faudrait surtout rendre les lectures plus accessibles en utilisant une narration plus accessibles et plus claires et encore une fois mettre des points d’accès partout. Le succès se fait par les ventes et avoir mis les comics uniquement dans les comics shop à créer une perte de lecteur. Je reviens de Miami et il a fallu à chaque fois que prenne la voiture pour me taper plus de la moitié de la ville pour aller dans un comic shop (a chaque fois 30 min de voiture) sinon pas de comics car pas dispo ailleurs.[/quote]
Voilà, tu as identifié et expliqué les deux points qui, selon moi, nuisent au caractère grand public des comics.
Et c’est pas, effectivement, en faisant des « .1 », qui ne seront lu de toute façon que par un lectorat captif, que tu augmenteras les ventes.
Jim
J’ai mauvais esprit mais en toute sympathie je me demande Jim si
et
Est-ce qu’on aurait pas plus vite fait d’arrêter de lire les aventures actuelles et de juste relire les anciennes?
[quote=« n.nemo »]J’ai mauvais esprit mais en toute sympathie je me demande Jim si
et
Est-ce qu’on aurait pas plus vite fait d’arrêter de lire les aventures actuelles et de juste relire les anciennes? [/quote]
Bah c’est un peu ce que je fais, moi, souvent !
Et plus sérieusement, c’est pas du tout contradictoire.
Et enfin, là, tu es à la limite de confondre le contenu (ce qui est raconté) et le contenant (la manière dont c’est raconté). À partir du moment où les scénaristes ne sont pas capables de faire parler les personnages en donnant des informations dans les dialogues, et se contentent de blocs de voix off assez cryptiques parce que les dessinateurs ne sont pas narratifs, on peut s’interroger sur le caractère accessible des épisodes, pour un éventuel nouveau lecteur.
Après, de toute façon, vu que les comics ne sont plus vendus dans les kiosques, le nouveau lecteur, y en a pas. Donc ouais, on peut continuer à publier des comics mal racontés pour des lecteurs pavloviens, aussi, après tout…
Jim
[quote=« Jim Lainé »]on peut continuer à publier des comics mal racontés pour des lecteurs pavloviens, aussi, après, tout…
Jim[/quote]
J’aime beaucoup.
C’est vrai que dès fois j’aime bien ce qui est différent pour la différence elle-même, pour être surpris, histoire que mon réflexe pavlovien débouche un peu sur du nouveau.
Hickmann est effectivement assez laborieux à lire parfois, et c’est pas la chaleur émotionnelle qui l’étouffe mais il apporte des idées et des histoires un peu nouvelles et rien que pour cela je défendrais quand même son run.
C’est aussi pour cela que j’avais tant apprécier les débuts de Queseda notamment sur la franchise x.
[quote=« n.nemo »]
C’est vrai que dès fois j’aime bien ce qui est différent pour la différence elle-même, pour être surpris, histoire que mon réflexe pavlovien débouche un peu sur du nouveau.
Hickmann est effectivement assez laborieux à lire parfois, et c’est pas la chaleur émotionnelle qui l’étouffe mais il apporte des idées et des histoires un peu nouvelles et rien que pour cela je défendrais quand même son run.
C’est aussi pour cela que j’avais tant apprécier les débuts de Queseda notamment sur la franchise x.[/quote]
Ah mais c’est ce que je dis depuis des lustres, et encore plus quand on parle de Hickman, voire de Morrison, ou de Fraction… C’est pas les idées qui me dérangent. Dans le cas de Hickman, je trouve ses idées même assez ambitieuses (même si le conseil des Reed, comme je l’ai dit mille fois, il a repris ça d’Adam Warren et de Karl Kesel, donc c’est pas non plus une primeur du jour, quoi…). C’est sa mise en œuvre qui m’ennuie : des ellipses, des épisodes entiers sans les personnages, des dialogues cryptés plein de sous-entendus, de longues scènes de parlote immobiles ponctués par des scènes d’action muettes, bref, pour un lecteur nouveau, c’est un peu le désert en termes d’informations (même pour un lecteur chevronné, faut s’accrocher).
Je dis pas qu’il faille adopter la politique de Len Wein et recycler les mêmes histoires avec les mêmes modes narratifs que jadis (quoique, plein de lecteurs n’y verraient que du feu, je parie…). Mais je maintiens que faire des pages avec trois blocs de texte courts, majoritairement occupés par des récitatifs voix off qui ressemblent à de la philosophie de comptoir, c’est pas passer de l’information. Je maintiens qu’une partie du succès sur la durée (et du bouche à oreille, c’est lié) de Slott sur Amazing Spider-Man, de Waid sur Daredevil ou d’Abnett & Lanning sur les titres cosmiques (et l’exploit est d’autant plus méritoire que ce ne sont pas des personnages populaires, loin s’en faut…) vient aussi de leur capacité à séduire un lecteur de passage, qui dès les premières pages sait qui sont les personnages, quels sont les enjeux, et profite en plus très certainement soit d’une amorce soit d’une résolution d’intrigue. Je maintiens également que des intrigues à rallonge dont chaque épisode n’est qu’une toute petite étape, pas claire du tout si on n’a pas suivi l’ensemble du run, c’est pas du tout la bonne approche.
Le problème du renouvellement du lectorat est une vraie question. Réellement. Et les inquiétudes des éditeurs sont légitimes et fondées. C’est juste les solutions proposées qui ne sont pas efficaces. Et se réfugier derrière l’argument que les arcs de machin, de bidule ou de tartempion se lisent mieux en TPB, c’est volontairement fermer les yeux sur une réalité de l’édition qui est encore de mise, et qui est que les comic books, ce sont des feuilletons mensuels. Et que, même dans un comic shop fréquenté par un lectorat captif et pavlovien, on est susceptible de prendre un comic book en cours de route (parce que le dessinateur change, par exemple : je soupçonne que la valse des dessinateurs sert à ça, attirer un lecteur d’une autre série). Donc on est en droit d’attendre de ce comic book qu’il soit d’une part compréhensible et d’autre part suffisamment entraînant pour susciter l’envie de revenir le mois suivant.
Je persiste à penser que si le lecteur de passage (et même le lecteur de longue date) ouvre son comic book, ne comprend pas l’histoire, n’est pas saisi par l’action, n’est pas ému par les personnages, et n’arrive pas à déterminer qui parle dans les bulles (quand il y a des bulles…), alors là, ce n’est pas un problème d’idées, mais de mise en œuvre des idées.
c’est bien joli de rompre avec « l’écriture à la papa » et de se priver des bulles de pensées, des onomatopées et tout ça, mais si c’est pour proposer une BD qui n’a plus d’outils de narration, pour ne rien substituer aux outils supprimés, on obtient un objet à mi-chemin du storyboard et du poster book, où les personnages n’expriment rien.
Jim
Je ne suis plus que des auteurs et selon les mag de panini les séries qui accompagnent, ça ne m’arrive pratiquement jamais de chopé une numéro à la volé, alors je suis un mauvaise exemple.
J’ai déjà dit que je trouvais ton analyse trop partial notamment sur morrisson mais justement sur morrisson comment expliques tu alors l’engouement dont il est l’objet. Je veux dire à l’origine, avec le style narratif que tu critiques il n’est lu que marginalement et c’est bien aussi par un bouche à oreille conséquent qu’il a finit par truster les meilleurs ventes, non?
Il l’avait déjà fait avec la JLA à une époque et le refait aujourd’hui en affirmant encore d’avantage son style narratif pourtant si elliptique.
[quote=« n.nemo »]Je ne suis plus que des auteurs et selon les mag de panini les séries qui accompagnent, ça ne m’arrive pratiquement jamais de chopé une numéro à la volé, alors je suis un mauvaise exemple.
J’ai déjà dit que je trouvais ton analyse trop partial notamment sur morrisson mais justement sur morrisson comment expliques tu alors l’engouement dont il est l’objet. Je veux dire à l’origine, avec le style narratif que tu critiques il n’est lu que marginalement et c’est bien aussi par un bouche à oreille conséquent qu’il a finit par truster les meilleurs ventes, non?
Il l’avait déjà fait avec la JLA à une époque et le refait aujourd’hui en affirmant encore d’avantage son style narratif pourtant si elliptique.[/quote]
Le bouche à oreille, je ne vois que ça.
Et ensuite, une part de snobisme général : les gens (journalistes, critiques, libraires, lecteurs) s’intéressent à ce qui vend, ça fait boule de neige.
Jim
OOHHH le vilain, moi qui croyait avoir bon goût et me voilà un suiveur.
Il faudrait y revenir en détails mais je pense vraiment que l’utilisation de l’ellipse par morrisson dans ce qu’il appelle lui même l’hypercompression je crois, n’est absolument pas un appauvrissement de la narration bd, ni un figure de style inutile voir snobe. Le dernier épisode de final crisis est à ce titre une réussite puisque la forme, le fond et l’histoire se rencontre alors de façon magistrale : la déconstruction narrative incarnée par le néant/vampire devient une nouvelle forme de narration et signe la victoire des super héros comme ceux qui gagnent toujours, soit ceux qui permettent ainsi à l’histoire de toujours continuer.
Morrisson reprend dans ce final ce qu’il avait déjà formulé dans superman 3D, à savoir que l’essence de superman et l’essence du genre super héroïque en générale se trouve dans le « à suivre ».
Sur ce sujet d’ailleurs, je serais très curieux d’entendre ton avis et celui des puits de cultures qui fréquentent ce forum : le « à suivre » qui ponctue les bd de super heros, ponctuait-il le premier épisode de superman? et surtout est- ce que vous feriez une différence entre l’utilisation du « à suivre » dans le genre super héros et son utilisation dans les genres qui l’ont précédé?
Par exemple, dans les romans feuilletons, le « a suivre » était temporaire en tant qu’il était entendu que le feuilleton aurait une fin même si tout le monde, hugo en premier, ne savait quand elle adviendrait. Ce" à suivre" là n’est donc pas celui que nous rencontrons à la dernière page de nos épisodes. Et le « à suivre » des pulps est il le même? Impliquait-il aussi un éternel présent ou s’inscrivait il dans un temps cyclique comme le temps des simpsons par exemple. Bref y a t-il selon vous une spécificité dans le « a suivre » du genre super heros ?
Sinon, je viens d’emprunter à la bibli la puissance des masques que je m’apprête à dévorer avec gourmandise, je viens juste d’en lire le début et notamment le lien que tu établis entre Roosevelt en chaise roulante et les super héros. Alors comme ça Roosevelt est l’ancêtre du chef et de xavier ! J’aime beaucoup.
Ton approche du « à suivre » me semble intéressante. Et assez nouvelle pour moi, puisque je n’ai jamais vu de différences d’utilisation selon le support où il apparaît. Je ne suis pas sûr d’en voir ni donc de partager cette analyse, mais je trouve que ça mérite réflexion.
Après, que cet « à suivre » soit une marque définitionnelle du genre super-héros, je ne serais pas trop d’accord. Parce que le genre super-héros est au départ un genre qui n’a pas réellement de continuité et de temporalité, les épisodes étant souvent des one-shots sans réelle suite, sans conséquence sur les épisodes suivants (les untold stories et les imaginary tales ont poussé l’effet très loin, le « à suivre » m’y semble donc inutile). Et parce que je pense que d’autres genres y ont eu recours souvent, et qu’ensuite le genre super-héros, en sortant du support comic book pour aller vers d’autres médias (cinéma notamment) a plus ou moins renoncé à son « à suivre », ce qui n’a pas altéré le genre lui-même.
L’éternel présent du genre, qui n’est pas réellement lié à ses origines (pas plus que le « à suivre », me semble-t-il), je crois qu’il est là parce que les personnages sont publiés mensuellement, qu’ils agissent dans le présent du lecteur (contrairement à Zorro, par exemple), et qu’ils génèrent des produits dérivés, des ventes de licences et du merchandising. L’exemple qui me vient à l’esprit, c’est Fantastic Four : Reed et Sue se fiancent, se marient, font un enfant, qui grandit un peu, et puis arrivent les premiers dessins animés, la renommée, les articles de presse, et l’évolution se ralentit, voire s’arrête. L’enfant ne grandit plus, les parents ne vieillissent plus, parce qu’il faut vendre la licence.
Tel que (mais j’avoue que les arguments que tu avances pèsent leur poids…), je n’ai pas l’impression que cela altère la valeur du « à suivre » de fin d’épisode. Selon moi (mais là encore, c’est au débotté, en réagissant à ta proposition), quand nécessité du « à suivre » se fait sentir, il conserve la même valeur, quel que soit le genre, quel que soit le support.
Après, qu’un auteur joue sur une utilisation particulière, ça me semble relever du clin d’œil post-moderne, du détournement de code afin d’appuyer le commentaire sur le genre et sur le support.
(Bon, j’avoue aussi que ton explication de texte sur la fin de Final Crisis me semble apporter des choses intéressantes. Je ne suis pas convaincu du tout - je trouve que Superman 3D est bien mieux réussi, en termes d’adéquation entre ce qui est dit et ce qui est montré sur les planches, alors que Final Crisis est un foutoir sans nom, où les changements de dessinateurs n’aident pas - mais c’est sans doute défendable. Mais j’ai lu cinq fois Final Crisis, et au bout de la cinquième je ne suis même pas sûr d’avoir compris, j’ai pas vraiment envie de m’y remettre, là…)
En tout cas, j’attends tes commentaire sur Super-Héros avec la plus grande impatience.
Jim