Même souci technique pendant toute la 1ère partie du film.
Sinon, même avis que Jack.
Il est grand temps que Disney nous offre du NOUVEAU, mais lorsque je vois les réactions négatives aux idées de Rian Johnson (qui a essayé d’en finir avec « l’ancien monde » pour construire un nouveau), je me dis que c’est pas gagné.
Heu… les réactions négatives aux idées de Rian Johnson, elles sont à géométrie variable.
On peut ne pas se satisfaire d’un film dont le principe moteur, c’est le contre-pied systématique : Luke en Jedi grognon, Rey fille de personne, etc.
Au rayon des bonnes idées, je retiens surtout l’utilisation dévastatrice du vol en hyper-espace, la révélation partielle de la nature de la Force (enfin !) et le lieu du combat final (sur le sol salin).
Il y a des bijoux visuels dans ce Star Wars, mais si tu veux voir de bonnes idées, pas du resucé, tape-toi plutôt Rogue One. C’est juste une excellente histoire, et ça contente tout le monde, même un paquet de fans hardcore. Et ça inclut la plus belle apparition de Dark Vador.
C’est déjà fait pour Rogue One 
J’aime beaucoup le Luke grognon car justement, cela montre le renoncement du personnage (à quoi bon tout ça… après plusieurs années la Résistance est toujours au même point, l’Empire a laissé la place à un ersatz ridicule vite balayé)…
Même chose pour Rey - fille de personne - cela m’aurait « gonflé » que ce soit encore une Skywalker ou une Solo. Finalement, cette idée rejoint l’identité secrète du Bouffon Vert voulue par Steve Ditko mais rejetée par Stan Lee et je la trouve plus intéressante.
Bref, nous verrons bien qu’elle orientation gardera la franchise avec l’épisode VIII et le retour de J.J. Abrams.
Tu as bien raison, Rogue One accumule pas mal de bonnes idées mais au final n’est pas plus facile de faire un spin-off avec des personnages « lambda » (je n’ai pas vu Solo) ?
Ces idées-là, en particulier Rey fille de personne, cela aurait pu passer si les scénaristes n’en avaient pas fait un sujet, juste pour tromper les attentes du public (est-ce la fille de Luke ? De Leia). Parce ça ne sert qu’à ça dans le récit.
Pour moi, ça n’a aucun intérêt. Pour une raison toute simple. Rey ne semble pas la plus préoccupée par ses origines. Ce sont les autres personnages, Kylo Ren en tête, qui lui farcissent le crâne de ce questionnement qu’elle finit par faire sien. Ce qu’elle veut savoir, c’est ce qu’il se passe depuis que la Force est apparue en elle.
Luke ronchon, c’est d’une connerie sans nom. Le personnage en devient caricatural et limite stupide. L’ouverture des Derniers Jedis, avec lui qui balance le sabre laser, ça donne le ton de certaines séquences à venir, et le personnage n’y gagne vraiment pas. Jusqu’à son salut à Kylo Ren après leur duel final, qui sonne complètement faux. Il n’était pas nécessaire de pousser le personnage dans ce sens pour obtenir quelque chose d’approchant, mais qui lui aurait octroyé une densité autre. Une part de mystère (qu’il avait dans le retour du Jedi).
Bref… Se renouveler, c’est bien. Faire juste le contraire d’avant pour faire différent, c’est un peu con. Et ce n’est pas une grande preuve de créativité. Autant explorer d’autres champs.
Bien sûr que c’est plus facile.
Mais surtout, ce qui est plus facile, c’est que l’on t’accorde plus de libertés, visiblement.
Le ton et la maturité de Rogue One, c’est ça qui en fait un bon film, pas uniquement les personnages.
Je ne pense pas que le souci soit lié à ta projection, mais au film : c’était pareil de mon côté (mais ça n’a pas gêné les personnes qui m’accompagnaient).
Moi, j’ai bien aimé le film, même s’il y avait des longueurs (on pourrait facilement l’écourter d’une demi-heure) et des moments prévisibles (et d’autres moins). J’ai apprécié les clins d’oeil et références au reste de la saga (j’ai dû en rater pas mal, d’ailleurs).
C’est sûr, ce n’est pas un film exceptionnel, et on aurait même pu se contenter d’une sortie directement en vidéo, mais je l’ai trouvé plutôt efficace. Mais il me semble qu’il demande une suite : on a l’impression qu’il manque un morceau de la fin. Aura-t-on les réponses à certaines questions en suspens dans un futur Star Wars Story (dans celui supposé s’intéresser au personnage de Boba Fett, ça me semblerait cohérent) ?
À moins qu’on n’ait la suite dans Rebels, que je ne suis pas…
En tout cas, ce film m’a diverti, et c’est ce que j’en attendais.
Tori.
Content d’enfin lire un avis qui se rapproche du mien! Je me sens moins seul! 
On est ok, c’est bourré de défauts mais comme toi j’ai passé un bon moment. Honnêtement, je n’en attendais pas plus.
Sinon, j’ai pensé comme toi pour la suite. J’imagine que ça se poursuivra avec « Boba Fett », je vois mal un « Solo 2 »…
Oh, vous n’êtes pas seuls…c’est juste que je n’ai pas vraiment le temps de développer mon avis pour le moment. Mais j’ai passé un très bon moment, je ne me suis pas du tout ennuyé…et je n’ai même pas trouvé ça trop long…
Tu m’intrigues,. J’aimerai bien savoir comment tu ne t’es pas ennuyé ? Parce que je n’avais pas vu un film aussi chiant depuis longtemps. Cependant, je choisi précautionneusement les films que je regarde aujourd’hui.
C’est ça. Un peu comme ces films de Steven Seagle que je n’ai jamais regardé. Un film inutile en somme, pour une franchise qui brasse.
À ce point ?
Tu tacles sévère. 
Ce Solo n’est pas désagréable, mais il souffre de plusieurs soucis.
Le premier, c’est son appartenance à une grosse licence, dont il tente de s’émanciper dès les premières images, mais qui le rattrape tout le temps. Du coup, il applique le principe du « droit d’inventaire », qui a déjà plombé, chacun à sa façon, les deux « Episodes » récents (le premier l’utilisant afin de tout décalquer, le second en vue de jeter un max de trucs poussiéreux, tous deux en oubliant un peu souvent l’histoire). Là, c’est un peu pareil sauf que le principe s’applique à tous les biscuits pour fans : allez, on va donner un sens nouveau à l’accolade de Han et Lando dans L’Empire, allez, on va expliquer la forme de fer à cheval du Faucon, etc etc… Ce jeu de pistes mâtiné de concours de clins d’œil tapisse l’ensemble du récit de jalons disposés avec régularité, qui renforce le petit côté « chiant » de l’intrigue. Qui n’a rien de surprenant déjà à la base. Et changer le postulat de base de Han (l’aristocrate en rupture de ban de la précédente continuité changé en prolétaire en cavale, ça désarçonne trois secondes, et puis après, on oublie…) n’apporte ni n’enlève rien en soi.
L’autre gros problème, c’est la qualité mécanique de l’écriture. Le scénario s’appuie à n’en plus pouvoir sur le système du « plant / pay off » (consistant à l’annonce d’un détail, via un objet ou une ligne de dialogue, qui aura son importance plus tard : un truc sur lequel les scénaristes de Rampage, sympathique déconnade récente, se sont copieusement assis sans vergogne), tout étant déjà annoncé dans les paroles des différents personnages. L’écriture s’offre même le luxe de commenter cela, puisque certains personnages affirment à d’autres qu’ils « les avaient déjà prévenus », ce qui est destiné au spectateur, à qui l’on explique que si l’on écoute bien, on comprend tout. Et c’est tellement efficace que, oui, justement, à force de bien écouter, on a déjà tout compris. Et rien n’est surprenant là non plus.
Bref, on a donc un film qui gave le fans de biscuits à son attention, et qui annonce en claironnant ses développements. Ça donne un truc peu palpitant, ce qui ne surprendra personne.
Restent quelques acteurs assez impliqués (Harrelson est à ce titre intéressant, il est sur la retenue, sans cabotinage, et compose un personnage assez crédible, même s’il est cousu de clichés), un sens du design épatant (le train, le repaire de Dryden Vos, le maelstrom autour de Kessel, autant de trucs visuels qui laissent sur le cul, malgré une image un brin grise sur l’ensemble du métrage), quelques jolies scènes de baston et… bah je crois que c’est tout.
L-3 est un peu caricaturale, mais son rôle est intéressant (et là aussi prévisible : quand elle se frappe le front, on devine tout de suite ce qui va se passer), le danger n’est pas réellement palpable (sauf chez Dryden Vos, mais on n’est plus dans Star Wars, plutôt dans un hommage post-cyber)… Et dans l’ensemble, les renvois à des genres plus ou moins identifiés (l’horreur cosmique, le western, le récit de braquage, le post-apo…) donne la vague impression que le réalisateur se débat pour ne pas rentrer dans le costume des héritiers de Lucas, comme s’il faisait son film à contre-cœur.
Ça fait un film d’aventures SF spatiales pas désagréable, et un tout petit Star Wars. Qui gagnera peut-être à la revoyure, sait-on jamais (on peut difficilement faire pire que la prélogie, qui protège n’importe quelle « suite »), même si j’y crois guère.
Bizarrement, ce film arrive sans doute trop tard de vingt ans. Son inscription dans le passé de la chronologie, la révélation finale du commanditaire de Qi’ra ou encore l’évocation de Tatooine (qui pourrait faire de ce Solo le prologue du Kenobi à venir), tout cela laisse un peu songeur à ce qu’il aurait pu donner à espérer s’il était sorti dans la foulée de la prélogie. Aujourd’hui, dans la logique « vache à lait » développée par Disney, il prend surtout les allures d’un film tire-thunes pointé sur le porte-monnaie des fans.
Jim
pareil
Si c’est le cas, Jurassic World devrait mieux s’en sortir. Il bénéficie visiblement d’un a priori positif, mais attendons de voir avant de juger. S’il fait aussi mauvais, ça sera peut-être dû à une lassitude conjoncturelle.
Mais si Solo était sorti en décembre en guise de rendez-vous annuel, il aurait peut-être mieux fonctionné, je partage ce sentiment diffus.
Jim
Hahaha, l’art de la vacherie !
Jim
Et l’homme sans réel passé face à ceux qui sont déterminés par le leur (Luke en Perceval de l’espace, Leia en héritière de la tradition familiale, Ben en guerrier blessé hanté par le passé).
Le film en soi n’est pas réellement mauvais, il est surtout éminemment prévisible, et dispense les biscuits pour fan comme un distributeur coincé sur « éjection ». Dans le genre pas de surprise, c’est carabiné.
Jim
D’après le site Collider, le développement des prochains « A Star Wars Story » est suspendu. Les efforts de Lucasfilm vont se porter sur la fin de la trilogie actuelle et les projets sur lesquels travaillent en ce moment Rian Johnson et les showrunners de Game of Thrones, David Benioff et D.B. Weiss.
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Ha, dommage quand même.
Surtout pour le Mangold.
Et voilà : ils jouent aux idiots, ils se plantent, et ils reviennent la queue basse.
Jim