Shia LaBeouf, Robert Redford, Julie Christie, Brit Marling, Sam Elliott, Brendan Gleeson, Terrence Howard, Susan Sarandon, Anna Kendrick, Stanley Tucci, Nick Nolte, Chris Cooper…
INFOS
Long métrage américain
Titre original : The Company you keep
Genre : Thriller
Année de production : 2012
SYNOPSIS
En 1969, un groupe de militants radicaux appelés Weather Underground revendique une vague d’attentats aux États-Unis pour protester contre la guerre du Vietnam. La plupart de ses membres furent emprisonnés, mais quelques-uns disparurent sans laisser de trace…
Jusqu’à aujourd’hui. L’arrestation de Sharon Solarz, l’une des activistes, remet cette affaire sur le devant de la scène, au point d’attiser la curiosité du jeune et ambitieux reporter Ben Schulberg. Jouant de ses relations au FBI, il rassemble petit à petit les pièces du puzzle, le menant jusqu’à Jim Grant, un avocat apparemment sans histoires…
Lorsque celui-ci disparait brusquement, le journaliste se lance sur sa piste, déterminé à le retrouver avant le FBI.[/quote]
Plein de choses sympas dans ce film. Une chouette réflexion sur le terrorisme et sur la rédemption, des héros vieux (mais bon, Redford et Christie, purée le potentiel glamour), une vision intéressante du journalisme et de l’état actuel de la presse… Et un Shia LaBoeuf assez surprenant, voire épatant. Bref convaincant. On va finir par en faire un acteur, du gamin.
C’est un film sur l’engagement politique, sur l’insertion sociale, sur la définition du combat, c’est un film intéressant dans l’univers paranoïaque d’une Amérique d’aujourd’hui qui se cherche perpétuellement un ennemi. Mais c’est un peu, aussi, un petit-fils des Hommes du Président (à cause de la présence de Redford, à cause du discours sur la presse…), qui, en jetant un pont vers son illustre prédécesseur, dresse un tableau de l’évolution des médias sur quarante ans.
Sous surveillance parle d’image, mais pas tellement l’image de la société de surveillance, celle des caméras et des enregistrements. Non, plutôt l’image qu’on laisse dans la société, dans les archives, sur les vieilles photos et dans les vieux bulletins d’actualité, et l’image qu’on s’invente et qu’on se construit, l’image d’un notable ayant pignon sur rue, ce genre de choses. C’est d’ailleurs assez intéressant de faire, à l’époque de l’écran où tous les films mettent en scène des claviers, des écrans et des ordinateurs, de faire donc un film sur le papier.
Qui plus est, un film non résolutif, qui décide clairement de laisser des subplots dans l’ombre, alors que les personnages s’en vont en arrière-plan, laissant le spectateur à ses propres questions.
C’est vrai, plutôt sympa, si on passe - et le charisme de **Redford ** et la qualité des autres acteurs, ainsi que le rythme aident le faire passer durant le film - donc disais-je si on passe sur quand même un gros problème de vraisemblance :
L’un des types les plus recherchés du F.B.I est avocat, et ceci sans changer de visage. Le journaliste ne met vraiment pas beaucoup de temps à faire le lien là où le FBI s’est cassé les dents pendants des années. Risible à mon avis.
Si le FBI ne trouve pas quelqu’un, je crois surtout que c’est le signe que le FBI ne cherche plus. Ce qui peut en dire long sur la gestion et le suivi des affaires, mais bon…
Après, faudrait voir dans le roman si cela est accompagné d’une explication.
Déjà annoncé il y a 2 ans il a dit qu’il lui restait deux films et qu’après en tant qu’acteur ca serait probablement finis, même s’il ne faut jamais dire jamais, par contre il va continuer la réalisation.
J’en sais pas plus, c’est ce que j’ai lu ce matin dans le canard … on verra bien …
Visiblement, il a dit qu’il n’avait plus l’age de jouer la comédie …
