L’Empire State Building se pare de nouveau des couleurs du monte-en-l’air (comme dans le final de « Spider-Island ») : https://www.newsarama.com/45750-empire-state-building-takes-on-spider-man-colors-for-far-from-home.html
Alors ? Personne n’y est allé hier ?
Samedi.
Je voulais y aller hier soir, mais quand j’ai cherché, aucun des cinémas autour de mon hôtel ne le diffusait… Dommage : j’aurais bien profité d’une séance à 4€ !
Tori.
4 euros ? Tu dors où ?
C’était la fête du cinéma du 30 juin au 3 juillet : 4€ la séance pour tous les films (hors suppléments).
Tori.
Même le supplément lait est payant ?
Moi j’en reviens, et c’est immensément fun. Ça ne vole pas nécessairement très très haut, hein, sans parler du tour d’Europe qui tient, comme on pouvait s’y attendre, de l’accumulation de cartes postales (dans lesquelles il s’agit ensuite de tout faire péter), mais dans son genre c’est une réussite qui m’a semblé complète — le seul petit bémol que j’aurais été tenté d’apporter (un Nick Fury un peu « hors caractérisation » par moments) se trouvant potentiellement expliqué par la scène post-générique. En y allant je me demandais un peu comment ils allaient gérer cette fois l’hybridation du teen movie (ou ici potentiellement plus de « coming of age » story) avec des enjeux un peu plus élevés que « le père de la nana que je kiffe va vouloir me faire la peau »… mais j’étais ensuite bien trop occupé à m’amuser pendant le film pour me poser ce genre de questions.
Deux autres petites remarques ponctuelles pour finir :
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ça fait bizarre un film du MCU sans caméo de Stan Lee
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J.K. Simmons reste le seul et unique J. Jonah Jameson
Bon ben pour ma part je me suis bien ennuyé. Typiquement le genre de film blindés de bonnes idées (le spider-sense, l’origine de Mysterio par exemple) qui ne sont jamais bien exploitée. Ca reste à la surface des choses.
En fait c’est comme pour les Gardiens de la Galaxie 2. A reprendre la même formule au même événements prêt on risque (et c’est le cas ici) de ne pas pouvoir compter sur l’effet de surprise (si je puis dire) pour atténuer les carences de l’histoire. Ici le groupe de lycéen ne fonctionne plus si bien que cela, Peter n’est plus si friendly que cela (le coté « j’ai pas envie d’être un super-héros, je suis en vacance » merci mais non merci), le twist de milieu de film est assez faisandé (même pour quelqu’un ne connaissant pas Mysterio, expérience perso, ça vaut ce que ça vaut) et surnage quelque scène bien forte, là où un esprit rafraîchissant avec le héros de quartier faisait la force du premier film. Le film servant à la fois d’épilogue à Avengers : Endgame (dans une approche minimaliste) et de suite à un premier opus, cette double casquette dessert le rendu final et les personnages (pauvre Nick Fury)
Au final le seul moment du film que j’ai trouvé vraiment chouette c’est la toute fin.
Forcément Spider-Man voltage en plein New-York et on le repositionne comme le mec le plus haï de la Terre.
Rien que pour cela je serais au rendez-vous du troisième film mais j’espère que ca va être plus rigoureux que cela.
Japan Expo
Moi j’ai plutôt bien aimé, c’est bien fun, même si on excepte en effet ces petits sauts spatiaux pour faire visiter le monde, mais j’ai trouvé le personnage de Mysterio bien foutu, avec un background, certes classique, mais sympatoche, un côté teen movie sympathique aussi, même si je n’aurais pas spécialement envie de laisser mes gosses aux accompagnateurs…
J’ai beaucoup aimé la petite scène de l’écran de fumée de Mysterio avec la toile qui se dissout.
Oui, pareil : c’est marrant (très marrant), assez rapide, plutôt bien écrit (même les persos d’ados sont bien, sans doute parce qu’il y a de l’exagération dans le traitement des clichés), l’intrigue est bien ficelée, les mobiles du personnage (encore un laissé pour compte, assez comparable d’ailleurs au Vautour du volet précédent) sont intéressants, la progressive découverte des tenants et des aboutissants est bien équilibrée (c’est d’autant plus difficile qu’une partie du public sait où chercher).
En plus, un film à effets spéciaux qui utilise les effets spéciaux comme ressort, c’est intéressant, et Disney / Marvel qui tient un discours du genre « les gens sont prêts à croire ce qu’ils veulent », ça me fait sourire.
Non, vraiment, très sympa.
Jim
Je sors du cinéma et tout pareil et la 1ere post scène est vraiment très sympa.
J’aime quand je suis en phase avec mon bon maître ^^
comme vous 3
Je viens de le voir avec mon fils et j’ai passé un bon moment alors que je n’en attendais pas grand chose… J’ai trouvé la partie à Berlin très efficace. J’aime bien être trimballé de la sorte en tant que spectateur.
En plus, il y a le « I wanna be your boyfriend » des Ramones presque à la fin. 
Par contre, les clichés sur les Pays Bas sont énormes… 
. C’est du niveau du français avec le béret sur la tête, les bretelles et une baguette de pain sous le bras… 
Quand Spidey est allé en France dans les années 70 (sous Conway), ça devait être proche de ce type de vision si je ne m’abuse (au mieux cliché, au pire anachronique).
Je ne me souviens plus par contre comment le pays est dépeint dans l’arc où Peter retrouve la fille biologique de Gwen (la suite de « Sins Past »).
La success-story du MCU :
C’est vrai.
J’ai bien aimé, je n’ai pas été complètement emporté, mais j’ai bien aimé. J’adhère beaucoup au Spider-Man de Tom Holland, je regrette l’absence de référence à l’oncle Ben (enfin, quasi ; le « BFP » de la valise, c’est pour lui, non ?), aussi l’absence de débrief sur la révélation de l’identité à May. Le casting secondaire me plaît bien, même si j’aurais préféré que le MCU ne « force » pas le truc en leur donnant des noms de personnages comics. La relation Peter-MJ est chou, tout ce qui entoure Mysterio est très-très bon (même si le suspense, hein), le pourquoi et comment du vilain est une très bonne idée, la résolution aussi.
Je regrette un peu la musique, qui ne m’a pas vraiment emporté. J’ai aimé le lien Peter-Tony évoqué dans le film, Happy est très bien utilisé, les acteurs sont très bons, et l’ensemble est très solide. Mais ce sont bien les deux scènes post-générique qui sont véritablement « énormes » : la première par son apparition imprévue mais parfaite et un choc surprenant, la deuxième par son humour même si ça annonce aussi autre chose (SWORD ?). Oh, et les séquences d’illusion, notamment la partie à Berlin, c’est juste extraordinaire : beau, puissant, inspiré, troublant. Une très, très grande réussite.
Moins un épilogue à la phase 3 qu’un bon film qui sait utiliser la continuité de son univers pour faire évoluer son personnage, en le menant à une destination connue mais en passant par des chemins nouveaux et frais. C’est cool, et c’est bien.