SPIDER-MAN : NO WAY HOME (Jon Watts)

Oui, tu as raison sur les indices.
Mais je trouve que le Multivers est tellement devenu la marotte d’un peu tout le monde que j’en suis lassé avant de le voir vraiment.
Et c’est une telle facilité pour plaire à tous les fans. Non, votre version préférée n’a pas disparu, elle est dans le Multivers…

Oui, mais dans les comics et leurs adaptations, le Multivers fait sens.
Et pour la partie cinoche, ça offre un plus énorme. Les reboots ? Des versions faisant partie d’un grand tout !
Et pour DC, c’est carrément une bouée de sauvetage.

Oui, mais c’est devenu le mot et le concept à la mode. Au point que j’en suis usé avant de le voir arriver. :slightly_smiling_face:

C’est comme tout. Faut voir comment c’est utilisé.
La scène de Batman v Superman : Dawn of Justice, avec Barry Allen qui interpelle Bruce Wayne lors d’un voyage temporel, elle peut ouvrir sur une multitude de bonnes idées.
Quant à Marvel, j’ai confiance.
Le seul piège à éviter à tout prix, c’est la surenchère dans les enjeux.
Le reste, ça se gère.

boarf
(à la mode dans un cercle restreint)

Les producteurs de films de super héros et les réseaux sociaux. Ça fait vite beaucoup.

Ouais, peut-être. Mais ça ne m’intéresse pas, là.
Revoir Maguire et Garfield avec Holland ? Franchement, ça ne m’excite pas vraiment. Ça me semble tellement propice au fan service lourd.

C’est ça que je veux dire, en fait. Le Multivers semble la porte ouverte au fan service ultime et absolu, avec du guest et du cameo plutôt qu’une histoire.
Ce qu’on entend du film Flash semble aller dans cette triste voie.

Bennnnn…non

Ça, tu n’en sais rien.
Donne sa chance au produit. :slight_smile:

Je m’avoue moins positif en ce moment, ça doit jouer. :slight_smile:

Clair que c’est pas la joie en ce moment.
Mais si on laisse un râleur comme moi devenir le gars le plus optimiste du forum, où va le monde ? :slight_smile:

Dans le microcosme des super-héros, quand même.
J’ai l’impression de voir le Multivers partout : en films, en comics, en séries. Même les éléments indépendants, comme les Power Rangers, s’y mettent.

L’idée est cool, hein, mais ça devient un gadget pour fan-service.
DC abuse clairement dessus, mais le film Flash semble n’avoir aucune volonté de « raconter quelque chose ». Le film n’existe que pour « réparer » un univers partagé ravagé, et flatter les fans en ramenant de vieilles gloires, ou ceux qui ne l’ont jamais été (la rumeur Nicholas Cage en Superman).

Dans les ténèbres. :stuck_out_tongue:

Je suis d’accord. Dans le microcosme. Dire que c’est à la mode ça me parait un tantinet exagéré parce qu’on reste dans une niche. Si tu me dit que « vintage », « cosy », « trucbashing » ou n’importe quoi qui se fini en -ing pour faire cool ; si tu me dit que ça c’est des mots ou concept à la mode je serais d’accord parce qu’on touche une masse importante. Mais « multivers » non clairement pas encore.

(tiens « super-héros » ça c’est à la mode)

Ouais, enfin, quand je parle sur un forum de bande-dessinées, dans la section comics, sur le sujet d’un troisième film Spider-Man dans le MCU, alors que le personnage a déjà eu cinq autres films en moins de vingt ans… je ne pensais pas que je devais spécifier dans quel microcosme on se trouve. :wink:

Nan, dans la section ciné ! :innocent:

Roh, tu m’as compris ! :stuck_out_tongue:

Le mot, peut-être pas, mais le concept, il commence à s’imposer. Parce qu’il est derrière Days of Future Past (à partir du moment où tu changes la ligne temporelle et les acteurs, le reste découle logiquement), derrière le premier Star Trek d’Abrams (ils partent texto d’univers parallèle dans les dialogues), même derrière le Terminator Genisys. C’est une idée qui infuse, qui s’impose (même avec des films maladroits), et qui sera complètement assimilée. D’autant que les producteurs ont compris que ça permet de changer d’acteur sans changer de personnage.
« À la mode » est peut-être un bien grand mot, mais l’idée progresse, ouais.

Jim

A partir du moment où l’on arrive à vendre des reboot aux spectateurs… On peut tout faire !

Je pense qu’il y a confusion entre un terme peu connu (et qui sera peut-être plus connu d’ici quelques années) et le concept qui, en fait, et déjà bien ancré inconsciemment chez les gens depuis longtemps parce que la conséquences simple de tout cela c’est juste un changement d’acteur. Chose qui a déjà eu lieu par le passé sans aucun souci (ou incompréhension du public) et dont, aujourd’hui, on estime qu’il ne pourrait plus comprendre cela et qu’il faudrait donc apporter une explication ?

Je ne vois pas la chose ainsi. A la mode clairement pas (pour le moment), idée qui progresse ? On est d’accord mais l’intérêt je pense est plus dans l’idée de s’appuyer sur des marques ou des figures connues, pas d’avoir une justification narrative.

C’est le prolongement d’une politique culturelle qui s’appuie de moins en moins sur l’originalité et se rassure avec des suites, des remakes et des adaptations. La marque rassure l’investisseur parce qu’il pense que ca fera venir plus de client. La nostalgie étant aussi une certaines formes de marque, l’idée de jouer sur le concept de multivers m’apparaît surtout un bon moyen pour jouer sur l’envie des gens de retrouver leur doudou de nouveau.

Les gens sont habitués aux changements d’acteurs, je suis d’accord, c’est le syndrome James Bond. Ça a marché pour Batman. Mais là, la relance de Star Trek ou de X-Men ont démontré qu’un outil narratif peut non seulement justifier des changements d’acteurs, mais aussi créer une continuité qui n’efface rien. Ce qui constitue un biscuit pour fans, certes, mais au sens très large du truc.

Je crois que les producteurs ont compris qu’une partie de leur public (pour les super-héros, pour Star Trek, pour Terminator, pour Jason Bourne…) ce sont des fans. Et le truc qui a changé depuis le remplacement de Sean Connery par George Lazenby, c’est internet. Les fans se font entendre.
Alors oui, l’écriture et la narration ne suffisent pas : si ça avait été le cas, Terminator Genisys aurait donné des suites, aurait ouvert sur quelque chose (d’autres films explorant ce « multivers »). Mais bon, si le film est ingénieux et roublard dans son premier acte, il sombre dans le n’importe quoi teinté de techno-blabla et lâche son public en route. On peut imaginer aussi que les producteurs, même dans le cas d’un succès, auraient été frileux à l’idée de montrer qu’il y a plusieurs lignes temporelles, plusieurs champs de bataille sur plusieurs mondes, et plusieurs Sarah. C’est pourtant la piste à suivre. Mais au-delà de cet échec d’écriture, on s’achemine vers l’ancrage du concept de « multivers » dans la culture pop, dans l’imaginaire collectif. Après tout, ça fait jamais que soixante ou soixante-dix ans que c’est bien implanté dans la littérature.

Bien sûr, mais c’est pas nouveau, ça. Simplement, les producteurs vont pouvoir s’appuyer dessus pour justifier la pérennité d’une franchise au-delà de l’acteur. En tant que consommateur, je suis content qu’on me donne une vraie raison narrative. C’est comme les renouvellements de copyright ou les lignes de jouets qui génèrent des séries BD : si le comic est bon, je suis content. S’il est mauvais, je suis encore plus déçu.
On lit des comics depuis des décennies : les suites, les remakes et les adaptations, on connaît.

Jim