SPIDER-MAN : LIFE STORY #1-6 (Chip Zdarsky / Mark Bagley) + ANNUAL

En 2019, Marvel va revisiter l’histoire de la vie de Spider-Man…en faisant vieillir Peter Parker en temps réel !
Chaque épisode de la mini-série en 6 épisodes Spider-Man : Life Story couvrira une décennie et les événements qui en sont la toile de fond. Le premier numéro se déroulera en 1966, en pleine guerre du Vietnam.

Spider-Man : Life Story est scénarisé par Chip Zdarsky (Peter Parker : The Spectacular Spider-Man) et illustré par un dessinateur emblématique des aventures de l’Homme-Araignée, Mark Bagley.

La couverture du #1 par Marcos Martin :

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In 1962, the world watched as teenager Peter Parker was bitten by a radioactive spider…allowing him to become the Amazing Spider-Man! It’s been fifty-seven years since the AMAZING FANTASY #15, the story that brought everyone’s favorite wall-crawler into the Marvel Universe and jumpstarted some of the most adventurous super hero stories ever — but what if Spider-Man had aged at the same rate as our world?

Join acclaimed writer Chip Zdarsky (Peter Parker Spectacular Spider-Man, Marvel 2-In-One) and superstar Spider-Man artist Mark Bagley (Amazing Spider-Man, Ultimate Spider-Man) for SPIDER-MAN: LIFE STORY – a tale encompassing the entire history of Spider-Man from beginning to end, set against the key events of each decade! As the series kicks off in March, the year is 1966, and Peter Parker must determine where his power and responsibility truly lies as the nation becomes embroiled in the Vietnam War.

Source : www.bleedingcool.com

Chip Zdarsky :

I guess I’m just not done with Spidey! This is an idea I’ve had since I first started working for Marvel, something that explores the characters and the Marvel universe on a deeper level, where time changes both the characters and the world. Being able to span decades with one of the most iconic Spider-Man artists ever, Mark Bagley, is surreal. He’s creating fresh takes on classic characters and moments in really dynamic ways.

Est-ce qu’il va rencontrer Forrest Gump ?

Faire vieillir Peter en temps réel…
Donc, en 2018, ça lui fait quel âge ?
Tssss…

Environ 70 balais dans le dernier épisode. Ca ne sera pas la première histoire avec un Peter vieillard, il y a eu une mini-série par Kaare Andrews dans un futur alternatif par exemple…

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Sauf que là, c’est 70 piges en 2018.
C’est tellement tarte de s’autobaiser de la sorte.

C’est hors-continuité de toute façon, donc ce type de récit peut se permettre ce genre de choses…

L’incohérence du concept demeure.
Fixer un tel personnage dans le temps, ça ne soutient pas la réflexion.

Tout dépend du projet du scénariste. On verra bien avec les avis dans quelques mois (perso, et parce que l’équipe me plaît, je lirai ça en album, soit en V.O., soit en V.F.)…

Il y a eu ça, aussi :

Dans Wha… Huh ? (dans l’histoire intitulée « What If the Marvel Heroes Aged in Real Time? »).

Tori.

L’incohérence, fondamentalement, c’est d’abord celle du « temps flottant » de chez Marvel – et globalement de tout ce qui touche à cet aspect la continuité chez les Big Two – qui fait que le bonhomme vieillit d’une demi-douzaine d’années grand max entre le moment où il fréquente des campus agités par la contestation de la guerre du Vietnam, et le moment où il serre la pince à Obama.

Ceci posé, je vois pas le problème à rendre hommage au personnage en imaginant, hors continuité, un récit alternatif de ce qu’aurait été sa vie sans cette astuce, et en quoi c’est « s’autobaiser ».

J’ajoute enfin que la première chose qui m’est venue en tête à la lecture du pitch, c’est qu’il y avait (au moins) un antécédent, et pas tout à fait des moindres, les Elseworlds Superman & Batman: Generations de Byrne chez la Distinguée Concurrence.

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Je suis curieux de l’idée… mais moins de l’appliquer à Spider-Man ; à tout le MU, pourquoi pas, même si John Byrne l’a déjà fait, ailleurs.
M’enfin, Spider-Man est un peu le symbole de Marvel…

Pour ma part j’ai tout de suite pensé à ça :

Ah oui, ça marche aussi. Et c’est génial et superbe.

Secret Identity, c’est sans rapport aucun avec le sujet. Ce n’est pas une revisitation de Superman. C’est une proposition alternative.
Et peu importe la continuité. Ce n’est pas le débat. Proposer des récit comme Year One, façon seventies, eighties, etc., ok. Mais ancrer les personnages dans l’histoire, ça n’a rien à voir. Ça souligne au trait rouge l’incohérence du temps flottant, justement. Obama, c’est une photographie à l’instant T.
Spider-Man au Vietnam, quoi ! Si c’est bien ce que suggère l’image postée, je ne vois même pas pourquoi je développe.

Ouais, ils auraient pu prendre Wolverine … ah mince, Way l’a déjà fait !

Tu toffusque pas un peu pour rien là ?

Si. Parce que dans le fond, je m’en cogne un peu.
Le truc qui m’emmerde vraiment, c’est plus un sentiment de bidouillage général, avec des tentatives de trucs par-ci par-là, mais pas de reconstruction solide de l’univers Marvel post-Hickman.
En plus, j’attendais beaucoup des FF. Et tant scénaristiquement que graphiquement, on est loin d’un retour en fanfare. Pareil pour Avengers. C’est terriblement pauvre tout ça.

Bref. Life Story donnera peut-être quelque chose d’honnête, mais dans l’absolu, je m’en fous.

In 1962, in AMAZING FANTASY #15, 15-year-old Peter Parker was bitten by a radioactive spider and became the Amazing Spider-Man! Fifty-seven years have passed in the real world since that event – so what would have happened if the same amount of time passed for Peter as well?

A special high-end limited series that’s a part of the celebration of Marvel’s 80th anniversary, SPIDER-MAN: LIFE STORY combines the talents of Chip Zdarsky (SPECTACULAR SPIDER-MAN, MARVEL 2-IN-ONE) and Mark Bagley (AMAZING SPIDER-MAN, ULTIMATE SPIDER-MAN) to tell the entire history of Spider-Man from beginning to end, set against the key events of the decades through which he lived!

In this first oversized issue, when Flash Thompson is drafted to serve during the Vietnam War, Spidey must weigh the question of where his responsibility truly lies!

Writer
Chip Zdarsky
Illustrator
Mark Bagley
Cover Illustrator
Chip Zdarsky

Release Date: March 20, 2019

Source : www.adventuresinpoortaste.com

Ho, mais que voilà une possible très bonne petite surprise.
Chip Zdarsky lance une mini-série de six épisodes sur un thème maintes fois évoqué : le passage du temps « en vrai » pour les personnages de comics, via leurs années de départ « en vrai » également. Ici, on voit donc Spider-Man en 1966, environ quatre ans après ses débuts ; la saga doit couvrir une dizaine d’années, avec un passage du temps « réel », et confronter le personnage aux enjeux de l’époque. Notamment le Vietnam.
Et ça démarre très bien.
On découvre un Spider-Man déjà expérimenté, en pleines études, dans ce contexte social et politique si difficile. Peter Parker la « ramène » plus, il n’hésite plus à répliquer à Flash Thompson et à draguer… même si le poids du secret est lourd envers Gwen, et même si surtout Flash va partir à la guerre ; car il pense que c’est ce que Spider-Man ferait. On découvre aussi et surtout que Norman Osborn sait, déjà, et entend agir en ce sens, mais on assiste aussi aux débats intérieurs de Spidey face à la guerre (y aller ? révéler son identité à ses proches ?). Captain America s’interroge aussi, alors que Iron Man est déjà au Vietnam pour « aider ».
Zdarsky livre un #1 très dense, très dynamique et très bon. Il est très agréable de retrouver un jeune Peter, mais pas trop à ses débuts ; à une époque où il est un jeune dans le vent, avec plus de gouaille qu’avant. L’ambiance des comics d’antan est bien repris, et les difficultés du secret sont bien rendues. Mais surtout, c’est la relation Parker/Flash/Spidey qui est très bien écrite, ainsi que celle entre Spidey & Norman. Zdarsky n’hésite pas à aller vite et bien pour régler les cas, et n’hésite pas surtout à prendre des décisions tranchantes : Jonah a des soucis avec l’Etat pour ses implications dans des plans contre Spider-Man… mais ce sont surtout les deux cliffhangers qui marquent. Gwen découvre que Peter est Spidey, avec une superbe image silencieuse d’eux deux perdus dans une foule ; et, l’année d’après, on découvre que Captain America serait un « traître » et s’oppose aux soldats américains, en protégeant les Vietnamiens. Contre Iron Man, a priori.
Zdarsky y va fort et vite, donc, mais rien n’est précipité. Le numéro est dense, un peu bavard, mais ça correspond au style, au personnage et au propos. L’ensemble est très solide, très touchant, et j’ai vraiment hâte de lire la suite.
Notamment parce que Mark Bagley semble impliqué dans le projet, et livre de très, très belles planches. S’il a toujours été à l’aise sur le Tisseur, cela fait longtemps que je ne l’ai pas vu dans une telle forme. C’est beau (si on accepte son style), c’est très dynamique, c’est très appliqué ; c’est très adapté, surtout, au propos.
Une vraie belle surprise. Vivement la suite.