Un bon final, malgré quelques facilités. J.M. DeMatteis assure essentiellement sur les moments d’émotion, évidemment, avec ici Spider-Man qui voit une illusion, rappelant la mort de Ben et les accusations de May. Illusion provoquée par la peau du Proto-Goblin, qui subit une dégénérescence. Van Adder s’enfuie, tandis que Gwen et George Stacy assistent au décès de leur mère et épouse, et que Norman Osborn s’emporte après l’enlèvement de son fils. Harry est ravi de revoir sa mère, mais se demande brutalement pourquoi elle l’a abandonné. Elle est interrompue par Norman, qui est venu en sachant où elle se cacherait, et il la menace… mais il s’arrête, car elle est la seule qu’il a aimé. Elle s’enfuie, Norman donne un gaz qui rend Harry amnésique, et sa mère est confrontée par Van Adder. Il comprend qu’elle n’a pas d’antidote, Spider-Man arrive, il s’enfuie… et s’effondre, en une masse de matière sans conscience, récupérée par des hommes mystérieux (l’A.I.M. ?). Norman réconforte George, Gwen réconforte Harry, et Peter s’éveille chez sa tante, avec une relation apaisée.
C’est bien, oui. J.M. DeMatteis assure dans les moments émouvants, entre Harry et sa mère, entre elle et Norman, et même dans l’apaisement de Peter. Bon, le gaz qui rend Harry amnésique, c’est bof, mais le destin du Proto-Goblin est triste et émouvant, et le scénariste gère très bien sa disparition. Michael Sta.Maria propose de belles planches, travaillées et agréables.
Une mini-série nostalgique réussie, et qui a de l’intérêt. Cool !