SPIDER-MAN : SPIDER'S SHADOW #1-5 (Chip Zdarsky / Pasqual Ferry)

Mouais, encore.
Chip Zdarsky ou Marvel, ou les deux, ont augmenté le nombre d’épisodes, mais ça ne me semble pas une bonne idée après lecture de ce #4 basique et sans grand intérêt.
Peter se reprend, va voir les super-héros, qui le laissent rentrer dans le Baxter Building pour stopper Reed et le symbiote. Ca ne se passe pas bien. Youhou.
Ca se lit, hein, mais c’est sans passion et sans vraie imagination, non plus. Hormis le symbiote qui créé des clones de lui pour infecter le monde (mais pourquoi, en fait ?), il n’y a guère de surprise dans ce récit attendu et pas vraiment prenant. La fougue des épisodes antérieurs est bien passée, et même Pasqual Ferry est moins efficace, avec notamment des Avengers relativement mal fichus.

Le soufflé retombe durement.

(W) Chip Zdarsky (A) Pasqual Ferry (CA) Phil Noto
WHAT IF PETER PARKER BECAME VENOM?
By choosing to keep the symbiote, Spider-Man let himself become a monster. Now, with the help of Mary Jane and the Fantastic Four, he’s managed to reclaim control. But if the symbiote can’t have Peter, then it will just have to take the rest of the Marvel Universe. The shocking finale of this bold new approach to « What If…? » stories!
Rated T+
In Shops: Aug 11, 2021
SRP: $3.99

Chip Zdarsky retombe bien sur ses pattes, mais cette mini-série, prévue en 4 numéros et étendue d’un 5e épisode, est bien trop longue pour son propre bien.
L’essentiel de ce numéro concerne course-poursuites et bastons contre les super-héros contrôlés par le symbiote, avec Peter, Johnny et Sue contre eux, notamment pour sauver MJ. Bon, Zdarsky utilise bien la Femme Invisible, et l’ensemble fonctionne, mais c’est longuet et il semble « falloir » une mort, avec donc ici Reed tué par le symbiote, car il serait un danger pour lui s’il le laissait vivre (Peter veut alors se « donner » au symbiote).
Bon, l’intérêt est bien dans les épilogues, avec de beaux moments, notamment Jonah qui vient « aider » Eddie Brock à l’hôpital, en lui disant qu’il comprend sa haine de Spider-Man, mais qu’il doit aller de l’avant. La mini-série a fait vraiment un beau portrait de Jameson, touchant ici en soutien d’Eddie, hélas trop bourrin dans la caractérisation précédemment. On a aussi Peter « libéré », jugé non-coupable grâce aux témoignages des super-héros contrôlés ; moui, c’est quand même un peu facile. Mais ça permet un bel échange Sue/Peter, la première rappelant combien Reed s’était senti coupable après leur accident, et invitant donc Peter à rejoindre les Fantastiques d’autant que son identité est connue à cause du Caïd. Un Caïd défiguré qui prépare sa vengeance, notamment grâce à ce qui semble être un symbiote Carnage, créé sûrement à partir des restes du symbiote. Une future suite en préparation ?
Bon, c’était pas mal, hein, mais trop longuet. Chip Zdarsky s’est perdu avec trop de bastons, de rebondissements un peu faciles et longs. Il a été très bon sur plusieurs passages de caractérisation, notamment Jameson ou bien Peter possédé. Dommage que l’ensemble soit si irrégulier, et finalement si longuet.
Pasqual Ferry livre des planches correctes, même si ses ambiances chaudes m’ont un peu lassé sur ces cinq épisodes.

Ca se lira sûrement très bien en un bloc mais, mensuellement, c’était trop long. Dommage, il y a de très bons moments, même si une suite n’est clairement pas utile.