Les écureuils amateurs de chair humaine créés par Timur Bekmanbetov (Night Watch, Wanted, Abraham Lincoln Chasseur de vampires) déferleront sur nos écrans l’année prochaine.
Bekmanbetov, à qui l’on doit l’idée originale du scénario écrit par Daniel Antoniazzi et Ben Shiffrin, officiera sur le film en qualité de producteur.
Le nom du réalisateur n’a pas encore été communiqué mais selon les récentes rumeurs, il pourrait s’agir de Ethan Maniquis, collaborateur régulier de Robert Rodriguez (il a notamment co-réalisé Machete).
Le synopsis :
Un premier teaser promotionnel, qui a servi à vendre le concept au Marché du Film de Cannes, vient d’être mis en ligne.
Quelles sales bêtes…et ce n’est pas le Docteur Fatalis qui dira le contraire !
[quote=« Le Doc »]
Les écureuils amateurs de chair humaine créés par Timur Bekmanbetov (Night Watch, Wanted, Abraham Lincoln Chasseur de vampires) [/quote]
Hahahahaha
ça me fait beaucoup rire.
(Je devrais pas : si ça crée la même psychose que Jaws pour les requins, des tas de connards vont massacrer ces petites bêtes qui sont, en définitive, bien sympathiques).
Et à part ça, Night Watch, c’est bien ?
J’ai toujours pas vu.
Pffff, je sais toujours pas quoi en penser.
Objectivement c’est plutôt fun, pareil pour « Day Watch » d’ailleurs, mais ça balance aux orties tellement de fondamentaux du cinéma que ça en est gênant. Peut-être faut-il en passer par là pour renouveler les formes (mais ça ne sera pas Bekmanbetov, hein), mais je défie quiconque de me résumer ces films, par exemple.
Je fais référence aux règles un peu anciennes maintenant, et je veux bien le reconnaître, un peu obsolètes en partie (même si un vieux grincheux comme moi accepte difficilement de le reconnaître), qui régissent la mise en scène depuis des lustres.
En partie des conventions, en partie des garants de lisibilité, je parle là de choses comme la règle des 180 degrés, de la cohérence des points de vue, de la construction d’une séquence par grossissement progressif des valeurs de plan pour planter une topographie, etc…
Tout ce qui a a fait la « grammaire » du cinéma pendant un siècle ou presque.
Faut oublier tout ça avec notre ami russe. C’est un maëlstrom d’images qui ne s’embarrasse de rien de tout ça et qui peut s’avérer grisant (ça l’est un temps tout du moins), mais un peu ronge-tête.
Comme Michael Bay, je soupçonne Bekmanbetov de tourner avec une douzaine de caméras en simultané (ce qui donne des tournages très compliqués à gérer, je leur tire mon chapeau quand même pour ça : c’est pas donner à tout le monde de faire 45 ou 50 plans par jour de tournage…), et de chercher à tout prix à caser tous ces points de vue à la fois dans son montage.
Qui dit douze points de vue simultanés dit plus de point de vue du tout. Et qui douze caméras dit douze « stylos » en même temps, du point de vue cinématographique : vous avez déjà essayé d’écrire avec douze stylos ??
Bekmanbetov et les cinéastes dans sa veine cassent un peu le principe « hitchcockien » (mais pas que, Lang c’est pareil) qui conçoit le cinéma comme la construction d’un espace cohérent, une place privilégiée pour le spectateur au sein du film…
C’est quand même malgré tout, et c’est toujours appréciable, un cinéaste généreux, notre ami russe et rien que pour ça…