Je suis journaliste et je viens de publier un ouvrage sur Sylvester Stallone. C’est le résultat de plusieurs mois de travail. J’ai essayé de faire partager ma vision de l’oeuvre de Stallone dans ce travail très documenté. C’est-à-dire un vrai humaniste, avec un discours qui touche les classes populaires et qui met en avant, d’une manière très attachante, les losers. J’ai réussi à interviewer plusieurs personnes qui ont bossé avec lui comme Norman Jewison (FIST), Paul Sylbert (Les Faucons de la nuit), Martyn Burke (Mafia Love), Albert Magnoli (Tango et Cash), Dennis Maguire (Rambo II)…
Il y a une partie consacrée aux fans de Stallone. J’essaie d’analyser d’une manière sociologique l’amour que porte les fans à l’acteur italo-américain. Le très sympa Yannick Dahan (journaliste à Canal+) a notamment apprécié le contenu de mon livre.
J’ai pris énormément de plaisir à écrire cet ouvrage et je vous invite à le découvrir !
C’est un choix de ma part. J’ai reçu des propositions de petites maisons d’édition mais j’ai finalement opté pour l’auto-édition. Les droits d’auteur qu’on m’a proposés n’étaient pas satisfaisants. Avec l’auto-édition, je peux fixer moi-même ma marge et rester propriétaire de l’intégralité des droits de mon ouvrage (mon livre est actuellement proposé à différentes maisons d’édition US).
J’ai participé au Salon du livre de Paris et j’ai discuté avec de nombreux auteurs sous contrat avec des petites maisons d’édition. La plupart ont compris mon choix et ils veulent également se lancer dans l’auto-édition (je pense que c’est l’avenir). Je ne regrette pas ce choix car mon livre est un succès critique et public.
Un texte augmenté et actualisé avec les interviews de Mikael Håfström, le réalisateur de The Tomb, et John Herzfeld, le réalisateur de Reach me, une belle préface de Régis Dubois et une quinzaine de photos.
Critique du livre à paraitre dans la revue de cinéma** L’Avant-scène**:
[quote]Plus abouti, l’ouvrage de David Da Silva sur Stallone – version augmentée d’un précédent livre – replace l’œuvre de la star (acteur, scénariste, réalisateur) dans le contexte du cinéma social des années 70, puis des années 80 dominées par la politique réactionnaire de Ronald Reagan. L’auteur n’a aucun mal à détruire le cliché critique qui voyait en Stallone un héraut de l’arrogance reaganienne, alors que ses films, marqués par les thèmes de l’échec et de la rédemption, se refusent toujours à faire le jeu des puissants. En créant avec naïveté des personnages inspirés de son propre vécu (Rocky et Rambo sont des loosers magnifiques, des inadaptés qui gagnent le respect à la force des poings, au risque de quelques excès), l’acteur s’est imposé comme le reflet des aspirations de l’Amérique populaire, celle des films de Capra et des chansons de Springsteen.