À la fin du bouquin, je donne le nom de quelques sites intéressants (dont Golden Age, même s’il a déménagé entre-temps, ce rigolo-là) qui ravissent les yeux. Donc faut pas hésiter à y aller. Grandbridge, notamment, est un régal, même si le gars a fermé boutique il y a quelques longs mois, ce qui m’attriste, parce que c’était toujours une festival.
Donc n’hésitez pas à aller y fouiner, vous allez y perdre un temps fou en vous ébahissant de dizaines de trucs.
Et ce qui est pas mal, en tout cas du point de vue de l’auteur que je suis, c’est que les gars fournissent des fichiers qui sont vraiment d’excellente qualité. Donc on peut lire sur écran sans s’esquinter les yeux, on peut aussi extirper des documents suffisamment grands pour être utilisés en version imprimée, voire en projection lors de conférences. C’est un régal, on y découvre des choses formidables, et ça participe d’une logique de partage que je trouve réellement étourdissante. Ça fait plaisir de voir des passionnés qui utilisent ainsi l’outil internet.
ça me rassure, car je me suis demandé dès le début si Jim ne faisait pas dans l’universitaire, comme les grands !
Bah oui, parce que la dernière fois que j’ai été obligé de sortir un dico en lisant un Moutons et que je ne trouvais même pas les mots dans ce dico, c’était …
Jim je me demandais, tu n’as pas de site internet, compte Twitter ou autre moyen de communication, car je monte un projet pour mon taf et il y a des interviews d’auteurs dans le dit projet sur des oeuvres comme la collection des Moutons Electriques. Je trouve habituellement facilement le moyen de communiquer avec des auteurs, mais là je fais chou-blanc. Je te remercie d’avance pour ta réponse.
Pour faire court : des idées brillantes mais un traitement très fouillis, trop complexe et qui parfois déterre des références très obscures. Je trouve qu’il ne maîtrise pas son écriture. ça ne m’empêche pas d’apprécier Terre 2 par exemple. Mais son Run sur Batman…
Je trouve aussi qu’il y a beaucoup de violence complaisante.
Tu déduis bien.
Sur la complaisance visà-vis de la violence, je suis surpris, c’est un reproche qui ne lui est pas fait fréquemment. Je trouve même que les scénars de Moore (pour prendre un auteur auquel il est fréquemment comparé) sont plus violents.
Pour le reste, oui, beaucoup évoquent ces défauts.
Je ne sais pas si tu as lu beaucoup de récits de Morrison, mais il ne faudrait pas son run sur Batman soit l’arbre qui cache la forêt : la plupart des travaux de l’écossais sont nettement plus abordable et moins riches en références obscures. Je pense à « JLA » ou à « Doom Patrol » par exemple, nulle difficulté là-dedans il me semble (malgré un foisonnement d’idées plus bizarroïdes les unes que les autres).
Wow ! Tu rigoles pas !
Mais ça fait bien plaisir à lire, en tout cas !
Et je suis content que tu emploies le terme de « monographie », c’est le mot que je préfère pour désigner ce type d’ouvrage.
(Un détail, cependant : c’est « comic book », sans trait d’union, avec un « s » à « books » au pluriel, mais jamais à « comic »).
Mais, wow encore !
Sacrée critique.
Merci monsieur.
Ha merci, je m’embrouille toujours avec ce terme, je vais corriger cela de suite
Merci pour le compliment, j’aurais voulu aborder d’autres choses comme lorsque tu aborde le fait que Stan soit devenu lui aussi un personnage dans cet univers mais bon le manque de temps à fait que je n’ai pu autant développer que j’aurais aimé.
Mais sinon je tiens encore à souligner que la partie sur les savants m’a vraiment fait plaisir et m’a rappeler une discussion géniale avec des copains sur le fait que ces mecs là sont capables de tout faire, n’importe quand.
Hank Pym le biologiste qui construit le robot Ultron j’adore
Dès le début, dès que tu as une étiquette de « scientifique », tu es expert en électronique, robotique, chimie, physique, etc…
Hank McCoy, l’anthropologue biochimiste fans d’arts et de littérature a été capable d’inventer un appareil électronique capable de supprimer le champ de force d’Unus l’Intouchable.
Les exemples sont multiples et il me tarde de lire le livre de Jim s’il en parle.