STAR TREK : LOWER DECKS (Saisons 1-5)

Dans l’épisode 4, on en apprend un peu plus sur le peuple du Dr Migleemo et cela se traduit d’une façon délicieusement loufoque (avec même une petite pique sur les critiques qui détestent tout). Et ce qui est intéressant, c’est qu’au-delà des gags, ce personnage secondaire de la série est très bien caractérisé et sort grandi de l’expérience. Pendant ce temps, Mariner et Boimler retrouvent une vieille connaissance sur le monde des Klingons, avec toujours ce bon mélange d’action et d’humour (le gag récurrent de la pilosité faciale de Boimler, lié à l’intrigue du premier épisode, est juste excellent)…

La mi-saison ramène l’équipage du Cerritos à la base lunaire 80, désignée comme la pire de Starfleet…mais où les apparences peuvent être trompeuses grâce à un retournement de situation astucieux. Chouette épisode, rapide, efficace (les héros sont secoués jusqu’à la dernière minute) et bien fun !

Les auteurs de Lower Decks savent toujours inclure les références les plus obscures à la longue histoire de Star Trek dans des intrigues délirantes et bien ficelées. Dans l’épisode 6, le Cerritos doit arbitrer un conflit entre deux peuples extraterrestres…jusque là rien de plus classique sauf qu’il s’agit d’êtres de lumières qui prennent la forme de carrés et de ballons…tout en devant gérer une nouvelle enseigne au caractère bien trempé. Il s’agit d’une descendante des dieux rencontrés par Kirk et cie dans l’épisode classique Pauvre Appolon. Pendant ce temps, Boimler cite l’un des persos les plus obscurs de La Nouvelle Génération et essaye de faire ami-ami avec le docteur T’Ana au langage fleuri pour copier le comportement de son homologue de l’autre univers (voir le premier épisode). Bref, il se passe toujours beaucoup de choses dans cette vingtaine de minutes qui montent toujours très bien en puissance, des aventures à l’animation énergique qui ne manquent jamais de me faire rire et sourire…

Le septième épisode est un chouïa en dessous des précédents, notamment parce que la situation dans laquelle sont prises les membres féminins de l’équipe est un peu répétitive…mais cela reste dans l’ensemble plutôt bon, avec un chouette invité au casting vocal puisque Brent Spiner prête sa voix à un Data venant d’une autre dimension (ces passages vers d’autres univers participent au fil rouge de la dernière saison)…

Le concept à la base de la série était de mettre en avant une équipe des ponts inférieurs, les protagonistes habituels des séries Star Trek (capitaine, N°1, médecin…) étant cette fois les personnages secondaires. Maintenant que Boimler, Mariner et Cie n’ont plus les mêmes statuts qu’au début, il était quand même temps (surtout que la série se termine bientôt) d’avoir un épisode centré sur le capitaine Freeman, le commandant Ransom, le lieutenant Shaxs ou encore le docteur T’Ana (mon perso secondaire préféré, la doc un peu sadique sur les bords qui jure comme un charretier). L’idée est très bonne, bien amenée dans les premières minutes, et si elle implique de s’éloigner des héros de Lower Decks pendant vingt minutes, les péripéties ne manquent pas et chacun a son moment pour briller dans un épisode rythmé et mouvementé…