STAR TREK : PICARD (Saisons 1-3)

Il faut vraiment que je le vois, c’est le seul que je n’ai pas vu pour le moment.

Houla sois pas pressé hein

“Because he’s no longer in Starfleet, he no longer carries the weight of that behind him. In some ways, it’s easier to be [a great man] when you’re a captain. But it’s an entirely different thing when you don’t have an army behind you. When you want to get something done and fight an injustice, how do you do that when you’re really only one man?”

Elle est splendide cettte affiche !!

Le trailer : https://intl.startrek.com/videos/watch-first-star-trek-picard-trailer-patrick-stewart-sdcc-hall-h

Picard a appelé son chien Number One. Hahahaha.

Jim

« This was not going to be Star Trek: The Next Generation, Part Two. That’s why I said yes. »

Série renouvelée pour une seconde saison (un mois avant la diffusion de la première).

S’il veulent faire une adaptation ciné de Transmetropolitan, Stewart est prêt

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On recommence ? :wink:

En tous cas, le premier épisode est intrigant et donne envie de voir ce qu’ils font.

On aura finalement beaucoup plus parlé ici de la série avant que pendant… La première saison vient de s’achever, et sans que le résultat soit absolument honteux, il est vrai que je n’ai pas trouvé ça aussi réussi que la première saison de Discovery.

Stewart expliquait en substance, dans une interview postée plus haut, qu’il ne voulait pas d’un retour à l’angélisme utopique de la Fédération, une vision du monde par trop éloignée de nos crises actuelles. On a donc ici un Picard en mode vieux dinosaure sur la touche, mis en marge d’une Starfleet qui a rogné sur ses idéaux, reculé sur ses missions devant la peur et l’intolérance.

Ce tableau de fond forme un contexte intéressant.

Malheureusement, le nostalgisme aigu frappe la série par d’autres biais, autrement plus problématiques.

Discovery avait le luxe de pouvoir fonctionner de façon très indépendante du reste de la franchise, en y allant léger sur les Easter eggs, d’où un côté « porte d’entrée idéale » pour les non « Trekkies ». C’est peu dire que Picard ne suit pas la même voie. Outre Jean-Luc, ce sont en effet plus d’une demi-douzaine d’autres personnages et acteurs issus des films et séries précédentes qui refont ici leur apparition, souvent d’ailleurs d’une façon assez brève, voire, pour tout dire, qui peut apparaître pour certains assez gratuite.

Si le but est de faire plaisir aux fans de longue date en organisant une grande réunion de famille, les autres pourront se sentir un peu perdus, voire agacés, par ce déluge de « biscuits » délivrés au semi-remorque. Car à force d’en rajouter, les « revenants » en viennent à phagocyter dramatiquement l’espace vital des nouveaux arrivants et des nouveaux concepts (certains assez cools pourtant, qu’il s’agisse des Zhat Vash ou des Qowat Milat, deux factions, fort différentes, de Romuliens). Le résultat est un perdant-perdant puisqu’on a ainsi

  • d’un côté des personnages, des éléments et des concepts peu développés, car reposant sur ce que le spectateur doit déjà connaître, et pour lequel il doit déjà éprouver une certaine empathie (à supposer que ledit spectateur soit un fan qui ait vu au moins les séries The Next Generation et Voyager et les films Premier Contact, Nemesis et le Star Trek de 2009) ;
  • de l’autre des personnages, des éléments et des concepts peu développés, car les précédents ne leur laissent pas assez de temps d’écran pour ça.

Agnès Jurati (Alison Pill) devient ainsi très vite énervante à force de revirements inconsistants, on a bien du mal à saisir les enjeux derrière la personnalité supposément complexe et tourmentée de Raffi (Michelle Hurd), Elnor (Evan Evagora) n’est qu’une silhouette, tandis que la brusque évacuation hors-champs de Narek (Harry Treadaway) semble moins une maladresse scénaristique qu’une façon opportune de ne pas traiter et résoudre les questions posées par les ambiguïtés du personnage (au demeurant peut-être pourtant le plus intéressant de la bande).

Par ailleurs, sans exiger un traitement à la Xavier dans Logan, la question du vieillissement de Picard — liée in extremis à l’idée que c’est en se confrontant à la finitude que la vie humaine se définit (par opposition au côté supposément éternel de la vie synthétique et de l’intelligence artificielle : admettons que la Fédération ait résolu les problèmes d’obsolescence logicielle…) — se traduit à l’écran par du yoyo. On a bien peu l’impression d’un compte à rebours potentiel qui pèserait sur l’ensemble de l’arc du personnage, et plus celle d’un MacGuffin qu’on ressort du placard au moment opportun.

Malgré ces défauts (et quelques autres), Picard comporte néanmoins suffisamment de bons moments pour que le résultat ne soit pas un plantage intégral. Les fans des séries « historiques » retrouveront peut-être aussi avec un certain plaisir, par rapport à Discovery, une série qui sur le fond et la forme se rapproche sans doute plus de ce qu’ils ont connu — pour le meilleur et le… hum, moins bon (selon les points de vue : un humanisme revendiqué / une naïveté rafraîchissante / un moralisme lourdement asséné). Il est simplement dommage que les personnages ou les idées les plus intéressantes restent largement sous-exploités, laissés à l’état d’esquisse.

Il me reste 3 épisodes pour finir et bien que je sois fan de Star trek j’y vais à reculons.

Marrant que la seule série correspondant pile poile à la « volonté » de Stewart, soit, a priori, la seule qui n’est pas de guest ou de référence

Le tournage de la saison 3, qui sera la dernière, vient de se terminer.