STAR WARS : ANDOR (Saisons 1-2)

J’aime beaucoup l’ambiance qui se dégage de cette série.

La saison 2 d’Andor saute une nouvelle fois une année pour ses épisodes 7 à 9. Et plus on s’approche de Rogue One, plus un lieu emblématique de la Rébellion, la base de Yavin, s’organise. C’est intéressant de voir la différence de vie de Cassian et de Bix par rapport à l’année précédente, elle semble presque plus « apaisée » dans cet environnement forestier mais les séquelles d’une blessure qui tarde à guérir rappellent au héros-titre qu’il aspire aussi à autre chose…
Cet arc narratif est aussi le point culminant de l’intrigue de la planète Ghorman, convoitée par l’Empire pour un minerai précieux. Un piège qui s’est refermé implacablement autour des habitants de cette planète à coup de propagande, de fake news implantées aussi bien par les agents de l’Empire que répétées inlassablement par les journalistes qui tiennent une place importante dans la montée des événements. La progression dramatique de l’épisode 8 est juste haletante, impitoyable aussi bien pour Cassian qui tente difficilement d’accomplir sa mission, pour les Ghors qui essayent de faire entendre leurs voix pour retrouver leur indépendance et pour le couple Siryl/Dedra que l’on suit depuis le début et qui ne pouvait que mal finir. Un chapitre impeccablement orchestré et d’une grande force émotionnelle.
Et ça ne se relâche pas avec un épisode 9 décisif pour Mon Mothma. Genevieve O’Reilly livre à nouveau une superbe interprétation en élue du peuple qui élève sa voix contre la tyrannie. C’est encore une fois tendu à l’extrême, représentatif d’un climat où accorder sa confiance devient un luxe, et le suspense de la fuite de Coruscant est très bien ficelé.
Marqué par tout ce qui s’est passé, Cassian Andor prend dans le dernier acte une décision qu’il ne pourra finalement pas suivre. C’est un moment qui boucle la boucle avec la discussion entre Andor et Bix au début de ce bloc d’épisodes et qui fait le constat des questionnements d’un homme qui en a trop vu, portrait marquant d’un rebelle qui doute mais qui ne peut pas échapper à son destin…

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Oh que oui.

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« L’empire n’a plus le monopole de la manipulation psychologique et des exécutions sommaires, et il serait intéressant de connaître l’opinion de George Lucas, pas forcément ravi du tournant opéré par Disney, sur cette zone grise appliquée à son univers pensé en noir et blanc. L’une des immenses réussites d’Andor est ainsi cette capacité à retranscrire la peur irrépressible qui traverse tous les acteurs de cette fresque, à un moment ou à un autre, qu’ils soient rebelles ou impériaux. Cette peur, Tony Gilroy en a peut-être puisé les ressorts les plus profonds dans la banalité quotidienne de l’Occupation brossée dans… Un Village français . Le scénariste ne cesse en effet de chanter les louanges de la série de France Télévision, dans laquelle il a en particulier découvert Thierry Godard. L’acteur, révélé par Engrenages et tout récemment élu Pensionnaire de la Comédie-Française, est à la tête d’une cohorte d’acteurs hexagonaux dans Andor , dont Stefan Crépon, vu dans Le Bureau des légendes . Ils forment l’avant-garde de la résistance à l’œuvre sur la planète Ghorman, et semblent avoir pris beaucoup de plaisir à s’exprimer dans un sabir inventé pour l’occasion et qu’on jurerait avoir été conçu pour des gosiers français – on est loin ici des borborygmes gutturaux du wookie Chewbacca. »

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Quand j’ai vu ce 1er épisode les concernant j’ai eu l’impression que par moment j’entendais parler breton

Les araignées de Ghorman et leurs toiles auront été une belle analogie de la serie et son histoire. Un enchevêtrement de fils qui se sont rejoints en un point central, cet épisode 8, inévitable et fatale. Un climax sur plusieurs aspect pour la série puisque le premier story arc enclenché dans le tour premier épisode, l’enquête de Syril sur Andor trouve sa fin ici et quelle fin, inévitable par la rencontre en les deux et leur affrontement et inattendu puisque ce qui aurait du être l’apogée du parcours de Syril dans sa réussite au sein de l’empire, s’est transformé en affrontement desespéré ou le petit officier a finit par comprendre qu’il a toujours été dans le mauvais camp.

Voulant d’abord faire ses preuves pour échapper à l’emprise toxique de sa mère et mener par son ego et son besoin de reconnaissance, ses intuitions toujours bonnes, sa relation superbement écrite avec Dedra, là encore inévitable, pour lui (bien sur qu’il tombe amoureux d’elle, elle est sévère et le traite avec mépris) et inattendu, pour elle (le respect qu’il lui montre va peu à peu briser sa carapace et on comprendra de plus en plus le pourquoi de son caractère) vont lui faire gagner en confiance mais aussi en empathie et fatalement, en compréhension de son univers.
La rage qu’il déploie contre Andor à ce moment-là est tout autant la réalisation de son echec et que le déclencheur de tout son parcours et sa douleur est juste devant lui. Et quelle magnifique moment que la question d’Andor à Syril pour conclure l’arc du personnage.
Quelle série !

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Superbement écrit et interprété (Kyle Soller y est d’une justesse…désabusé, triste, frustré, colérique, Syril passe par tous les états tout au long de cet épisode et ça fait mal). Moment mémorable d’une série qui en comporte beaucoup…

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Il faut saluer le très bon travail de synthèse des scénaristes, qui ont condensé les quatre saisons initiale en quatre arc sans qu’on sente de précipitation. Les ellipses et les names dropping laisse une jolie place à l’UE pour les exploiter.

C’est ce que je me suis dit aussi. Ca ne m’étonnerait pas qu’on revoit les personnages en comic-books ou en romans pour explorer les mois qui séparent les quatre arcs de la saison…

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J’aurai pas dit non à une série de Ostrander et Duursema pour completer la série <3

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Pour les fans de continuité, je vous invite à voir (ou à revoir) l’épisode 18 de la saison 3 du DA Rebels. Cest quasi la suite de l’épisode 9.

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Yep…on peut dire que c’est la suite de l’histoire de Mon Mothma…

J’ai regardé par curiosité sans trop connaître Rebels et ça marche assez bien, j’imagine que ceux qui ont regardé les deux séries ont du avoir une satisfaction supplémentaire de voir deux wagons se raccrocher de cette manière.
Ça m’a rappelé la synergie qu’il y avait dans les trois ans entre les épisodes 2 et 3 et les récits de la guerre des clones qui se déroulait en temps réel en roman, comics, jeux vidéos, dessin animés et qui se tenaient plutôt bien dans la cohérence.

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Vu. C’est très intense. Triste et pessimiste mais c’est le haut du panier dans l’univers SW.

En revoyant cet avant dernier arc avant la fin de la série demain, j’ai été frappé par le très beau morceau Elegy for Ghorman.

Et surtout par sa proximité avec le, là aussi très beau, morceau Arnhem de Michael Giaccino sur Medal Of Honor

Les deux histoires étant assez proches et Giaccino ayant composé Rogue One qui est l’alpha et l’oméga de Andor, c’est un jolie hommage.

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L’ultime arc d’Andor s’intéresse aux derniers jours précédant le long métrage Rogue One : A Star Wars Story. Cassian Andor est absent de l’épisode 10 et du début du 11ème pour mieux se concentrer sur le sort de Luthen Rael et de son assistante Kleya…qui se révèle être plus que son assistante. Ce dernier retour dans des décors familiers prouve à quel point la situation n’a fait qu’empirer depuis les débuts de la série et que les griffes impériales se sont resserrées autour de Luthen…qui agit alors d’une manière qui n’est pas si étonnante que ça de sa part car pour lui la cause est plus importante. La deuxième moitié du chapitre 11 déroule alors une belle façon d’intégrer un flashback à l’histoire en cours, conférant ainsi encore plus d’émotion aux actes de Kleya.
La suite tourne à la mission de sauvetage, dans des scènes au suspense bien ficelé qui montrent bien que les auteurs ont bien fait d’attendre pour présenter la dynamique Cassian/K-2SO. Le retour sur la base de Yavin n’est pas si heureux que ça car le climat de méfiance et de paranoïa pèse fortement sur les décisions des chefs de l’Alliance Rebelle, ce qui est bien retranscrit par les interactions entre Cassian et les leaders, notamment concernant le destin d’un homme décisif pour la Rébellion mais rejeté pour ses méthodes. C’est fort, bien écrit et toujours aussi bien interprété.
Les derniers instants font efficacement le point sur tous les protagonistes de la série (et se chargent de nous rappeler que l’Empire ne pardonne pas l’échec) alors que Cassian se dirige vers son destin. L’ambiance est assez sombre…mais quelque part, il y a aussi une lueur d’espoir (et je ne parle pas du petit fermier de Tatooine)…

Voilà…quelle brillante série ! On connaissait ce qui allait arriver à Andor mais l’important c’est aussi le le voyage et il fut passionnant. Et je crois bien que je vais le compléter ce soir en revisionnant Rogue One, que je n’ai pas revu depuis sa première diffusion TV.

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Il me reste un épisode à voir. La tension de dingue dans ces derniers épisodes…

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Quelle fin, on a la boule au ventre…
Question (désolé si elle parait con). Quand Bail Organa dit à Cassian Andor : « Que la Force soit avec toi. » N’est-ce pas une formule de Jedi dans l’univers Star Wars ?

C’est sensé boucler la boucle avec ce que dit la rebouteuse à Cassian dans un précédent épisode ?
Que sa chance pourrait être liée à la Force ?

Il y a quelques jours, j’écoutais à nouveau dans le métro un album que j’aime beaucoup et qui me permet d’expliquer parfaitement le ressenti que l’on peut avoir devant cette série assez pessimiste et tragique mais aussi épique : Absolution de Muse (allez hop, 22 ans dans les dents…).

Ce n’est pas juste réservé aux Jedi. C’est aussi une formule d’encouragement, une expression d’espoir pour les autres…

J’essayais de me souvenir si je l’avais déjà entendu cette phrase dans le contexte où aucune des deux personnes qui échangent n’est un Jedi.