STAR WARS CLASSIC t.1-10 (Collectif)

Donc, tu veux que les librairies disposent d’un rayon kiosque ? :wink:
Je rappelle quand même que ces épisodes viennent d’être réédités en kiosque (bien sûr, il y a quelques différences : dans les kiosques, il y avait en bonus les strips de presse et quelques SW Tales, là ça sera les Marvel UK…mais le gros du sommaire reste dans les 2 cas la série Marvel US)…en fascicules de 48 pages pour presque 6 euros.
Il devrait y avoir 10 albums donc environ 280 euros au total contre environ 480 euros pour les fascicules.
Au final, la collection la moins chère sera celle proposée en librairie.

:slight_smile: Oui, mais aussi dans les « maisons de la presse ». :wink:

Oui je l’ai évoqué, et si on calcule : 300 pages divisé par 48 et multipliées par 6 euros ça donne 37, 5 euros.
10 euros plus cher en kiosque qu’ici avec cet album, ce que j’avais par ailleurs souligné, ces fascicule étaient bien trop chers (déjà).

Je n’arrive pas au même résultat car je considère, ce qui n’était pas le cas, que la totalité du fascicule contenait les épisodes proposés dans le recueil.
C’est une « facilité » qui n’altère pas le raisonnement, me semble-t-il.

Ceci étant je rappelle que la discussion sur le prix, pour ma part, ne concerne pas que Delcourt ou cet album ; il suffit de voir la dernière annonce de **Panini ** pour constater une escalade dans ce domaine avec le Spiderman de Joseph Michael Straczynski.

Je trouve que si (au-delà du fait que je ne pige pas grand chose au raisonnement de ta première phrase :wink: ).
Pour moi c’est simple.
Intégrale kiosque Atlas/Delcourt : 80 numéros à 6 euros = 480 euros pour 3840 pages
Intégrale Delcourt (une prévision, mais vu le nb d’épisodes US, je pense qu’il y aura 10 albums) : 10 albums à 28 euros = 280 euros pour 3200 pages
C’est clair, l’intégrale album sera plus abordable.

Je ne dis pas que je ne trouve pas que certains prix pratiqués en librairie un peu exagérés…mais un pavé de plus de 300 ou 400 pages en dur pour une trentaine d’euros, ça ne me choque pas particulièrement.
Les Tarzan ou Prince Vaillant de Soleil à 25/30 euros pour une centaine de pages…ou même les franco-belges à 12/13 euros pour une quarantaine de pages de BD par contre…

Les 48 pages du fascicule ne contenaient pas que les épisodes de Star Wars publiés dans le recueil de la discussion, mais je considère que c’est le cas.

Ben non puisqu’il y a une autre série dedans.

Tu compares, et effectivement le marché tend vers ces prix trop élevés (subjectivement parlant bien sûr). Ainsi dans un marché où les albums et les recueils sont tous chers, on ne fait pas la différence.

Mais je comprends parfaitement qu’on ne soit pas forcément « choqué » par ces prix, cela semble être la tendance du plus grand nombre.
Du moins de ceux qu’ont commenté la discussion.

Mais dans les albums Delcourt aussi ! Comme je le soulignais plus haut, les histoires « bonus » proposées ne sont pas les mêmes c’est tout.
Et il n’y en a pas eu dans tous les numéros…juste pendant la période où les comics Marvel faisaient 17 pages…

[quote=« Le Doc »]

Mais dans les albums Delcourt aussi ! Comme je le soulignais plus haut, les histoires « bonus » proposées ne sont pas les mêmes c’est tout.
Et il n’y en a pas eu dans tous les numéros…juste pendant la période où les comics Marvel faisaient 17 pages…[/quote]

Ah d’accord, je comprends.

Je sais que la discussion aborde le problème du prix de manière générale sur l’ensemble de l’offre, mais pour rester à cet album précisément, et à la comparaison avec l’édition kiosque…

On ne comptera pas les bonus, par convention, on ne comptera que la série Marvel, qui est le « produit d’appel » pour la plupart des lecteurs (moi, personnellement, ce qui m’attire, c’est les bonus, parce que j’ai tous les Titans, mais bon, je ne suis pas réellement représentatif du grand public).
Sur cette convention, on remarquera que l’album contient donc les épisodes 1 à 10 de la série Marvel. Pour l’avoir en fascicule Atlas, il fallait acheter les numéros 1 à 5 (ok, les deux premiers étaient à prix réduits, mais là n’est pas la question, puisque le calcul peut être fait sur n’importe quelle dizaine d’épisode). Les numéros Atlas étant vendus à 6,50 euros pièce, il aurait fallu débourser, pour lire la même chose, 32,50 euros. Contre quoi ? 27,50 ?

J’ai beau être un fervent défenseur et consommateur de kiosque (j’ai acheté mon Pieds Nickelés ce matin encore…), force est de reconnaître que l’album, pour cher qu’il puisse paraître, est moins cher. Qui plus est, il restera plus longtemps en rayon, il sera commandable afin que je puisse l’acheter plus tard si je n’ai pas les moyens tout de suite (contrairement au Trésors de Picsou #25, qu’il ne faut pas que je loupe, sinon ça va encore faire un trou dans ma collection) et qui se tiendra mieux dans ma bibliothèque, le cartonnage le rendant plus solide que les fascicules Atlas.
C’est ça aussi que les lecteurs achètent : la solidité, la qualité de la reliure, l’objet.

Jim

Mais que cet album en particulier soit moins cher que ce qui avait été proposé en librairie on est d’accord.

Reste que de mon point de vue, comme je l’ai expliqué depuis de nombreux commentaires je trouve que la bande dessinée est très chère, que le mouvement s’amplifie (de mon point de vue) avec ce genre de publication, ou avec par exemple la publication Atlas/**Delcourt ** en kiosque.

Maintenant comme je l’ai dit déjà, des commentaires sur cette discussion il m’apparaît que ça ne pose un problème qu’à moi. Dont acte.

Même en ayant les Titans (bon, perso je ne les ai pas tous), le plus de ces rééditions, c’est aussi d’avoir les épisodes sans les coupures de Lug (ça m’a sauté aux yeux dès l’un des premiers Goodwin/Infantino…ce sont des épisodes que je connais très bien et j’ai repéré des cases qui n’étaient pas là dans les Titans) ainsi que les derniers épisodes qui étaient restés jusque là inédits en France (même si ils m’ont tout de même un poil déçus ceux-là)…

J’en discutais hier soir avec mon pote libraire, il m’a dit qu’en Angleterre ils n’ont plus le prix unique, les conséquences ont été simple. La plupart des librairies ont fermé laissant place aux enseignes et les prix n’ont fait qu’augmenter

En **France **le prix unique existe encore et cela n’empêche pas les prix d’augmenter.
Qu’en pense ton libraire ? :wink:

Ceci dit …

Mon propos n’est pas sur le prix unique ou non, même si je ne vois pas pourquoi alors que la grande distribution (par exemple) propose des produits identiques à des prix différents aujourd’hui en France elle ne le ferait pas pour les livres, mais sur le fait que la bande dessinée est devenue extrêmement chère.
j’ai acheté le dernier Lehman, Metropolis: un peu plus de 15 euros pour 96 pages d’une lecture très plaisante mais plutôt rapide.

15,15 euros pour 96 pages ça me paraît excessif, pas toi ?

Le sien je ne sais pas mais le mien te dirait que prix unique et augmentation tarifaire sont deux choses différentes et surtout que le prix unique à pour vocation de maintenir une certaine égalité entre les différents type de revendeurs.

Outre que j’aurais du mal à appliquer le même schéma économique pour un livre, un lave vaisselle ou dix tranches de jambon, j’aurais envie de dire que pour ma part je ne vois pas pourquoi on appliquerait pas le principe du prix unique à l’ensemble de la consommation :mrgreen:

Pourquoi un objets culturelle devrait être vendu comme la dernière lessive ?

Alors oui la grande distribution propose des produits identiques à des prix différents (encore que…) mais je ne sais pas pour toi mais un paysage économique où n’apparaît que des enseignes de grandes distributions me terrifie d’avantage qu’elle me réjouit.

edit : et je ne suis pas d’accord la bd n’est pas chère. La bd européenne en librairie oui comme tu le prouve avec ton exemple, le comic en kiosque non, le comic en librairie ca se discute, le manga n’est pas cher etc etc

Ce n’est pas à moi qu’il faut le dire mais à Kab et à son libraire, ce dernier fait un lien entre prix unique et augmentation du prix en Angleterre(du moins de ce que je comprends).

[quote]

Absolument, en soi le prix unique ne me dérange pas, j’avais en fait répondu à un commentaire de Jim en disant que son abandon ne serait peut-être pas une mauvaise chose pour le lecteur.
Pas qu’il devait être abandonné.

Personnellement je me moque qu’un livre soit vendu comme de la lessive.

D’autant qu’ils sont déjà vendus comme de la lessive (même par les libraires), uniquement sous l’angle d’échanges marchands où le lecteur (par exemple) est pris pour un acheteur de lessive pour reprendre ton exemple. Mais une lessive qu’on lui vend au prix fort et sur laquelle il ne peut pas espérer faire jouer la « concurrence ».
Et c’est ça qui me gêne.

Le livre en lui-même n’ai rien de plus qu’un produit comme les autres, c’est l’affect et la charge intellectuelle (conditionnés par la culture dans laquelle je vis) que j’y mets (ou que la société y met) qui le transforme.

Encore que quoi ?

Tu penses que si demain les livres (terme à prendre dans son acceptation la plus large) sont vendus comme de la lessive cela va augmenter le parc des enseignes ?
Tu penses que le prix unique du livre, ou la coexistence des librairie indépendantes a une incidence sur leur prolifération ou leur diminution.

Je pense que tu n’a pas compris mon propos, je ne suis pas en train de demander que les librairies disparaissent, j’aimerai trouver des livres à des prix moins chers.

Je citais la BD Metropolis précédemment, un peu plus de 15 euros pour 96 alors qu’on peut faire des 112 pages pour 5,50 euros.
Je dis que le choix numéro 1 se fait au détriment du lecteur par rapport au choix numéro 2.
Ceci dit dans un cas il s’agit de traduction, dans l’autre de création ; je ne perds pas de vue cette différence. Mais presque 10 euros de différence (en plus) pour une quinzaine de pages en moins. Ça me semble excessif.

Mon libraire j’en sais rien. Moi je trouve que le prix était déjà cher avant et qu’il n’a que peu augmenter.

Le franco belge je trouve ça cher, le comics pas tellement et le manga pareil.

Prix unique ne veut pas dire prix gelé.

Parce que la Loi Lang impose un prix unique, avec une possibilité de ristourne de 5%. Ce que la grande distribution applique en général (sauf quand elle chouine à cause d’une augmentation de TVA et en prend prétexte pour ne pas appliquer cette ristourne, ce que je trouve abusif : la grande distribution ne prend que les produits vendeurs et ne fait pas un boulot de libraire, donc elle peut appliquer 5% sur du Marc Levi ou autres, elle en brasse des quantités).
Parce qu’il faut bien voir que le processus sera le suivant, si la Loi Lang est abrogée : les gros réseaux (chaînes, grande distribution) achèteront en masse certains produits, sur lesquels ils obtiendront des rabais, ce qui leur permettra de casser les prix. Face à ça, les petites librairies ne tiendront pas le choc. Et fermeront. Laissant les gros réseaux gérer le truc. Et le contre-coup, ça sera pour les petits éditeurs et pour les petits auteurs, qui ne seront de toute manière pas représentés en grande surface. Grandes surfaces qui ne pratiquent pas la commande (va au rayon bouquin de Carrefour pour commander un essai de Muchembled ou un roman de Mauméjean, tiens). Et je ne parle pas des centres culturels Leclerc et ce genre d’établissements, qui sont minoritaires (y a combien de centres culturels Leclerc ? 80 ? Et de Cultura ?), qui ne sont de toute façon pas assez nombreux pour mailler le territoire.

Ça, je suis entièrement d’accord. Dans les 13 euros pour avoir Grands Anciens, je suis d’accord que c’est trop cher, je suis le premier à le dire.
Mais en tant qu’auteur, j’ai aucune envie que le prix unique soit abrogé. Parce que je perdrais le peu de contrôle que je peux avoir sur les quantités vendues et le prix auquel elles sont vendues. Il faudrait revoir le mode de calcul des droits. Il faudrait presque revoir le mode de diffusion, et réimposer des conditions fortes, presque un achat ferme, sans possibilité de retour. Et là, on assisterait à un effondrement du marché, puisque si tous les points de vente pratiquent l’achat ferme, ils vont commander beaucoup moins de bouquins. Et les éditeurs vont en produire beaucoup moins. Ce qui veut dire que le lecteur aura moins de choses à découvrir. Et pas obligatoirement moins chères, puisque si les éditeurs font imprimer moins, le coût de revient à l’unité va augmenter.
À terme, ça pourrait presque assainir le marché, peut-être. Mais ça occasionnerait une période de boxon indescriptible où les auteurs seraient sans doute les plus mal traités. Et où les petits éditeurs seraient en danger. Sans compter l’impact sur les petits libraires voire sur les imprimeurs.

Bien sûr, que c’est cher. Mais bon, on l’a voulue, cette flambée des prix. Ça fait trente ou trente cinq ans qu’on y travaille. À réclamer du papier de bonne qualité, une couverture cartonnée… En 1980, un album était souple, bien souvent, mes Sammy ou mes Tuniques Bleues de l’époque sont souples, et c’est très bien. Avec un papier moins chic et moins cher. Mais la BD s’est imposée comme un produit de luxe, et il est désormais impossible de faire machine arrière.

Jim

[quote=« Lord-of-babylon »]…]

edit : et je ne suis pas d’accord la bd n’est pas chère. La bd européenne en librairie oui comme tu le prouve avec ton exemple, le comic en kiosque non, le comic en librairie ca se discute, le manga n’est pas cher etc etc[/quote]

Oui ça se discute, c’est même ce que nous faisons ici. :wink:

C’est à peu près ça, mais pas totalement. Le prix unique permet d’avoir ne gros le même prix par tout ça veut pas dire que ça n’augmente pas. Par contre quand il a disparut en Angleterre au lieu de voir les prix aller vers le bas ils sont allé dans le sens contraire (Jim à très bien expliquer le pourquoi du comment dans son précédent post

Intéressant, vivement le dégel des prix alors, et que les prix baissent.

Tu ne le sais peut-être pas, mais je connais la loi Lang.

Donc les prix doivent rester ce qu’ils sont ?

On est au moins d’accord sur un point.

Et moi en tant qu’acheteur j’aimerais que ce soit moins cher.

Moins de choses à découvrir ?
Je n’ai pas les chiffres mais quand je vois le nombre de parutions, le nombre d’éditeurs sur la place je me dis qu’il y a de la marge entre l’état actuel et le « moins de chose à découvrir ».

Tu as raison , mieux vaut laisser les lecteurs payer le prix fort.
De toute façon ça ne semble pas gêner ceux qui participent à la discussion.

J’adore ça, inclure celui qui dit que les prix sont trop élevés dans le dispositif qui fait que les prix sont élevés.

Alors si c’est inéluctable.

Les prix sont dégelés, ils fondent pas pour autant.

Mais moi aussi. Mais ça se fera comment ? Les imprimeurs ont cassé les prix, le papier coûte de plus en plus cher et là, on peut rien faire…
Y a deux possibilités pour que les prix baissent (ou, plutôt, pour que le rapport quantité-prix soit plus favorable) :

  • soit on en vend nettement plus, et de manière générale (en gros, tous secteurs confondus : mais on sait très bien qu’un marché qui se déploie fabrique ses propres produits hauts de gamme, donc si d’un coup les ventes de livres, et donc de BD, étaient multipliées par 100, on aurait des produits super chers et élitistes également, en plus des produits à prix normaux, ce qui tireraient la moyenne des prix vers le haut, et sans doute aussi les habitudes de consommation). Mais pour cela, il faut un réseau fort et bien maillé pour toucher tout le monde (et plus de médiatisation, aussi). Ça n’en prend pas le chemin.
  • son on rogne sur des postes budgetaires. Et là, c’est le façonnage, c’est les auteurs, c’est la traduction, c’est le lettrage, c’est la relecture, c’est l’encadrement éditorial…

Quelqu’un a regardé l’infâme lettrage des albums DC Legacy chez Panini ? Ah ouais, c’est bien de prendre des studios de lettrage italiens à pas cher, résultat, on a des police aberrantes, des bulles vides, des bulles sans fond blanc… Je l’ai acheté, le premier tome. J’ai racheté la VO et j’ose même pas offrir la VF… Tu parles d’économies.
À l’occasion d’un procès médiatisé il y a une dizaine d’années, quelqu’un avait sorti une phrase qui avait fait se rengorger plein de gens : « quand on paie une expertise avec un tarif de femme de ménage, on a une expertise de femme de ménage ». Pour choquant que soit le propos, c’est vrai : les éditeurs rabiotent sur tout, et en BD le lettrage est un des postes budgétaires visés en premier, parce que les éditeurs franco-belges ne comprennent pas, ou ont oublié, l’importance de cette étape. Du coup, ils se tournent vers des studios qui facturent la page de lettrage à 1,50 euros au lieu de 5, 10 ou 15 euros pour du lettrage de traduction. Résultat, du boulot sagouiné. Et que veux-tu faire ? L’éditeur devrait se plaindre ? Il a payé une somme médiocre, il a un boulot médiocre.

Des bouquins moins chers ? Je veux bien. Je sais pas comment faire.
Couverture souple, papier mat plus fin ? Personne n’en voudra.

Là-dessus, je suis bien d’accord.
On peut réduire la voilure.

Je crois que tout le monde est bien conscient que c’est cher, pour mille raisons évoquées. Mais il me semble aussi que des gens avancent des arguments, des explications, des descriptions de mécanismes, des exemples, pour dire que c’est pas aussi simple, que ça ne peut pas se résumer à des « faut qu’on » ou des « y a qu’à ». Ça ne veut pas dire pour autant que les intervenants se satisfont de la situation ou ne sont pas gênés.

Un marché n’existe pas ex nihilo, il est le fruit de l’évolution des décennies précédentes, de la rencontre entre une offre et une demande. C’est pareil pour les comics en kiosque, quand Semic a traduit Image, ils ont proposé du papier glacé, qui est plus ou moins devenu la norme, et qui a contribué à transformer le mensuel de kiosque en produit simili luxe. C’est pareil pour les albums. Cet attrait du luxe a plus ou moins tué la presse BD, mais il s’est construit sur une évolution du marché à laquelle nous tous, consommateurs depuis quelques décennies, nous avons participé. Moi aussi, j’ai acheté les premiers XIII et les « romans (À SUIVRE…) » et plein de produits comme ça, et j’ai participé au truc. C’est un fait. On ne peut pas s’exclure d’un marché dans lequel on est l’un des interlocuteurs principaux, à savoir l’acheteur. Je voulais pas que les comics deviennent un produit de luxe ? Alors j’avais qu’à pas acheter WildC.A.T.s chez Semic, ou les albums du Téméraire ou de Bethy… Pourtant, j’étais bien content de les avoir, de les montrer, de les prêter…

Jim

Tu sais que mon propos c’est le prix du livre, pas le prix unique du livre.

Ceci dit, tu veux dire que tous les magasins qui vendent des livres en Angleterre vendent leurs livres chers.
Il n’y a aucune concurrence ?

Ils sont vendus où les livres en Angleterre ?

Je veux bien entendre que les livres sont devenus chers en Angleterre à cause de l’abrogation du prix unique, mais comment ton libraire fait-il pour différencier par exemple une hausse des matières premières et la disparition du prix unique.

Ça fait je crois 20 ans que le prix unique a disparu outre-Manche de combien de % le prix a-t-il augmenté, et par rapport à la France y a-t-il une différence significative avec la propre augmentation de nos prix ?

Les autres produits du commerce dans quelle mesure ont-ils ou pas augmentés ?

Je veux bien qu’on me dise oui mais les prix en Angleterre ont augmentés, mais il faut de sacrées connaissances et avoir des statistiques sacrément pointues pour dire ça. Non ?

Pour ma part j’aurais bien du mal à donner comme ça, le prix moyen d’une bande dessinée vendue en France avant 1995, et encore plus de mal pour donner le prix du pain à la même époque, et encore plus de mal pour calculer l’augmentation du coût de la vie, comme ça dans une discussion.

D’autant que plusieurs facteurs nous échappent, ne serait-ce qu’en France.
Quid des marges de chacun par exemple ?
Sachant cela on pourrait savoir sur quels leviers jouer (éventuellement) pour préserver le bien de tous. :wink: