DC annonce la série Steelworks, qui suivra les aventures de John Henry Irons et sa nièce Natasha. Le titre sera écrit par Michael « Worf » Dorn (qui prêta sa voix à Steel dans Superman : The Animated Series) et dessiné par Sami Basri.
Sortie du #1 en juin 2023.
« The Metropolis of the future is here today, but can it survive a terrorist who’s out for revenge against its builder, John Henry Irons—a.k.a. Steel—and his company, Steelworks…and who possesses secrets that could undo everything John has worked so hard to build? While John’s professional life is firing on all cylinders, his personal life is even better, as his on-again, off-again relationship with Lana Lang might be back on, permanently. Now he must decide whether it’s time to give up being Steel once and for all. But does John even know who he would be without his superhero identity? How does the other Steel—John’s niece, Natasha Irons—feel about his momentous decision? And does any of that matter if Steelworks crumbles around him when he lacks the superpowers to fight back? »
FORGING THE FUTURE! The Metropolis of the future is here today, but can it survive a terrorist who’s out for revenge against its builder–John Henry Irons, a.k.a. Steel–and his company, Steelworks…and who possesses secrets that could undo everything John has worked so hard to build? While John’s professional life is firing on all cylinders, his personal life is even better, as his on-again, off-again relationship with Lana Lang might be back on, permanently. Now he must decide whether it’s time to give up being Steel once and for all. But does John even know who he would be without his superhero identity? How does the other Steel–John’s niece, Natasha Irons–feel about his momentous decision? And does any of that matter if Steelworks crumbles around him when he lacks the superpowers to fight back? Writer Michael Dorn (the voice of Steel in Superman: The Animated Series) teams up with artist Sami Basri (Harley Quinn, Catwoman) to bring you the next chapter of Steel’s saga in this not-to-be missed six-issue miniseries!
Pas brillant mais efficace.
Michael Dorn, alias Worf dans Star Trek, qui a également été la voix de Steel dans la série animée légendaire de Bruce Timm, scénarise un #1 solide, à défaut d’être épatant. On est dans la suite directe de la back-up d’Action Comics, et de la saga générale. John Henry Irons lance Steelworks, entreprise de super-science pour remodeler Metropolis et l’aider à aller de l’avant, sans dépendre des Supers. Il est prêt, pour ça, à abandonner son rôle de Steel, mais des adversaires oeuvrent dans l’ombre, notamment pour se venger de ses actes passés contre Amertek, son ancienne entreprise qui détournait ses inventions.
C’est efficace. Michael Dorn lance doucement sa saga, mais présente surtout Steel, son personnage, ses proches, son univers. On a les flashbacks légitimes, Lana qui est fiancée à John, la nièce Natacha qui émet quelques observations piquantes. Le méchant semble générique, mais ça passe très bien tant l’épisode repose très bien Steel en lui-même. J’avoue aussi que cette orientation de super-science, c’est top même si ça va un peu rappeler, sûrement, la période New Metropolis.
Graphiquement, Sami Basri assure. C’est « simple » mais pas simpliste, c’est joli et fluide, très lisible et agréable, sans être brillant non plus.
Un bon lancement, pour un bon repositionnement du perso’ et de son univers.
Covers by: Clay Mann, Sami Basri, Ibrahim Moustafa.
Description: Enter: The Silver Mist! John Henry Irons’s Steelworks company may be up and running, but this radical reimagining of Metropolis civic works has caught the attention of the biggest players in the city – both good and evil! With rival businessman Charles Walker III’s newest mutation, the Silver Mist, stalking Steel’s armory, John Henry had better watch his back or he might get a knife planted into it! All this while wrestling with the biggest question of all for our man of steel…« Am I man or Super-Man? »
Ca continue doucement mais sûrement.
Michael Dorn avance lentement une intrigue prévisible mais efficace. John Henry et Natasha stoppent la folie de leurs systèmes de défense, et Natasha découvre que le pauvre type recruté par Charles Walker III est responsable. Il peut désormais phaser et aller très vite, et Walker le manipule en lui promettant de retrouver ses enfants pour le faire agir. La SuperFam a du mal avec l’idée de Steel de rendre Metropolis indépendante de leur aide, alors que Natasha identifie le pauvre type et agit, mais il s’en prend brutalement à elle.
Objectivement, ça ne casse pas trois pattes à un canard mais ça se lit bien. Il est probable que la mini-série soit trop longue pour ce qu’elle raconte, mais pour l’instant, ça passe bien. J’aime bien les à-côtés, comme de voir Jay Nakamura comme chargé de comm’ de Steelworks ou John Henry qui n’a pas le temps de préparer son mariage avec Lana. C’est basique mais efficace, comme l’intrigue elle-même.
Egalement comme le graphisme de Sami Basri, qui fait le job, avec un style clair solide, sans briller mais sans fausse note.
Un épisode solide d’une mini-série prévisible mais pas désagréable.
AT THE MERCY OF THE SILVER MIST! Natasha Irons may have solved the mystery of the strange intruder at Steelworks Tower…but will she live to tell the tale? The Silver Mist’s plan to sabotage Steel’s technology takes a twisted new turn, and murder is in the air! Meanwhile, John Henry’s bold vision for Metropolis has driven a wedge between him and the Super-Family, all on the eve of Metropolis’s biggest celebration: Centennial Day.
Creative Team
Writer: Michael Dorn
Artist: Sami Basri, Vicente Cifuentes
Colorist: Andrew Dalhouse
Letterer: Rob Leigh
Cover Artists: Daniel Sampere, Adriano Lucas
Variant Cover Artist: Mike Deodato Jr., Luis Guerrero, Joe Quinones, Jerry Gaylord
Pas fou, mais efficace.
Michael Dorn enchaîne sans surprendre, avec des passages attendus mais bien menés. Ici, Natasha survit à l’attaque grâce à Steel et Superman, mais ses molécules ont été « bougées » et ont « un peu » fusionné avec l’armure. En parallèle, John Henry réussit l’impossible en maîtrisant la super-technologie, mais doute de l’utiliser. Il parle avec Superman puis Lana, avant la cérémonie marquant le sacrifice et le retour de Superman. Mais, alors qu’il veut faire son annonce, des robots attaquent et troublent les énergies des Supers… notamment Lana, qui semble souffrir en redevant Superwoman !
C’est efficace, oui. Michael Dorn ne livre pas un script passionnant, mais ça se lit, même si ça manque un peu de grandeur, d’éclat, d’audace même. Son John est sympa’ mais quand même passif, bien qu’il soit très agréable de suivre la petite vie de la SuperFam.
Graphiquement, Sami Basri assure dans un style classique mais agréable.
Covers by: Eddy Barrows, Sanford Greene, Rafael Sarmento.
Description: Centennial Day under siege! As crowds gather for Metropolis’s biggest annual celebration – Centennial Day – danger lurks on the horizon as Charles Walker III and his deadly Silver Mist plan their endgame against John Henry Irons! When the Steelworks tech turns on its creators, Steel will need the help of the entire Super-Family to turn the tides…but is that their true plan?
Efficace, bien que très convenu.
Michael Dorn poursuit son récit très balisé, mais agréable. Alors que John Henry cherche pourquoi l’énergie de Superwoman est revenue pour Lana, le pauvre type manipulé par Charles Walker III attaque le bâtiment. Désormais Silver Mist, le type tente de voler le fameux artefact mis au point par Steel. Ca se bagarre, le type s’enfuie, a priori avec rien, car Irons a créé un faux et caché le vrai ; mais de faux nettoyeurs, à la solde de l’ennemi, volent le vrai. Steel, Superman et Lana comprennent que l’artefact transforme ceux liés à l’énergie des Supers, alors que Charles Walker III a enfin sa puissance pour son projet.
Rien de novateur, donc, mais une intrigue convenue efficace. Michael Dorn anime de manière cohérente ses personnages et ses événements, avec un Steel tour-à-tour bon stratège et un peu neuneu. Sa relation avec Lana est agréable, l’intrigue autour du coeur Genesis lié à Warworld créé une belle continuité, et l’ensemble est prenant, même si les opposants sont un peu faibles.
Graphiquement, Sami Basri et Vicente Fuentes proposent des planches classiques, fluides mais réussies. Sans plus, mais rien de moins.
Covers by: Rafa Sandoval, Diego Latorre, Alexander Lozano.
Description: The penultimate chapter has arrived! Our heroes brace for impact as a startling new weapon emerges from deep beneath Hob’s Bay to wreak havoc on Metropolis! As the fight for the future of the city nears its shocking final showdown, Steel and Superwoman’s combined powers – and their engagement – will be tested like never before!
Sympathique, mais bien trop classique, au point de devenir anecdotique.
Michael Dorn révèle pouvoir Walker et Kerry agissent ainsi, avec John Henry qui confie à Lana sa peur de mourir en armure. Walker lance un giga robot animé de l’énergie Genesis, les Supers sont bloqués et Steel doit l’affronter.
Ça se lit mais s’oublie vite. C’est dommage de livrer un récit aussi convenu, alors que ça aurait pu être bien de creuser vraiment Steel, qui semble ne jamais perdre son flegme ici. Ça sera une occasion loupée pour lui mais aussi les changements de Metropolis, évoqués mais jamais montrés.
Sami Basri livre des planches claires jolies et fluides, mais jamais brillantes non plus.
Anecdotique et un peu frustrant, mais sympathique.
Covers by: Jon Bogdanove, V. Ken Marion, Danny Miki, Jerry Gaylord.
Description: The epic finale! As a massive mecha battle rages across Metropolis between John Henry Irons and his fierce rival Charles Walker III, the ultimate sacrifice is made to ensure Metropolis’s clean- energy future will live on! Life, death, and a new tomorrow are all in play in this final chapter of the Steelworks saga!
Fin sans surprise, attendue, mais sympathique, bien que vite oubliable.
Grosse bagarre finale, donc, avec l’immense robot de Charles Walker III qui affaiblit la SupFam. Steel attaque, s’en prend plein la tronche, puis recule quand même Nat’ semble usée. L’énergie touche en fait les plus jeunes, mais Kerry revient sur son action, vient aider en se sacrifiant pour stopper le gros robot, après que Lana l’ait occupé. Steel gagne, Kerry meurt héroïquement, Walker est arrêté et… tout va bien. Steel repart sur une reconstruction avec une autre énergie, et prépare définitivement son mariage avec Lana.
Sympathique, donc. Michael Dorn assure, sans surprise, mais avec une dynamique classique et agréable. Rien de notable, la mini-série est un rien trop longue, mais ça reste une p’tite aventure gentillette. Ca se lit bien, ça se passe bien, mais ça sera quand même vite oublié.
Idem pour le graphisme : Sami Basri propose des planches solides, correctes, mais qui ne marquent pas.
Un bon final, d’une mini-série un rien trop anodine.
