STÉPHANE BOURGOIN PRÉSENTE LES SERIAL KILLERS t.1-5 (Stéphane Bourgoin, Jean-David Morvan / Scie Tronc, Damien Geoffroy, Facundo Percio, Arnaud Locquet, Sergio Monjes, Vladimiro Merino, Francisco Espinosa, Roy Allan Martinez, Mauro Vargas, Facundo Teyo)

C’est pour éviter de se bouffer entre eux !

Un extrait du tome consacré à Ted Bundy, posté sur la toile par Jean-David Morvan :

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Jim

Ted Bundy

« Il était la définition même d’un démon sans cœur »

Florida State Prison, Janvier 1989. Ted Bundy est devenu le tueur en série le plus célèbre des États-Unis. Celui que les médias ont surnommé « Lady Killer » a finalement admis, après plus d’une décennie à nier les faits, avoir enlevé, violé et assassiné plus d’une trentaine de jeunes femmes entre 1973 et 1978, à travers sept États différents. Promis à la chaise électrique, il profite aujourd’hui de ses derniers instants pour s’entretenir avec Étienne Jallieu. Ensemble, ils vont dialoguer et tenter de déceler ce qui a pu amener Bundy, un homme en apparence si ordinaire, à devenir l’un des plus terribles meurtriers de l’histoire. Et s’il n’est pas un monstre, comment savoir si ce qui s’est déclenché en lui n’est pas présent chez chacun d’entre nous ?

En décryptant l’histoire du plus célèbre serial killer des États-Unis, les auteurs nous interrogent sur l’une des plus anciennes énigmes de l’humanité : l’origine du mal.

  • Relié : 144 pages
  • Editeur : Glénat BD (18 mars 2020)
  • Collection : Serial Killers
  • Langue : Français
  • ISBN-10 : 2344034889
  • ISBN-13 : 978-2344034880

Michel Fourniret

Sept meurtres. Deux époux. Un pacte monstrueux.

Juin 2003, dans les Ardennes. Soupçonné d’avoir séquestré une jeune fille, Michel Fourniret est arrêté par la police belge. Après enquête et aveux du prévenu, ce seront en réalité sept meurtres, des jeunes femmes enlevées, violées et tuées selon le même mode opératoire, qui seront mis au clair. Aux origines de ces seize ans de crimes, une correspondance entre Fourniret et une femme, Monique Olivier – qui deviendra son épouse – et la signature d’un pacte monstrueux : s’il acceptait de tuer les ex-amants qui lui ont fait du mal, elle s’engageait à lui fournir de jeunes vierges… De nos jours, Étienne Jallieu, écrivain et essayiste spécialiste en criminologie, rend visite à chacun des époux Fourniret pour tenter de comprendre. Comment de telles atrocités ont-elles pu être commises ? Quand tout ceci a-t-il commencé ? Et surtout : qui était le véritable cerveau de l’affaire ?

Un récit choc, au plus proche de l’horreur, qui revient sur l’une des affaires judiciaires les plus inconcevables du XXe siècle et qui révèle, pour la première fois dans les annales criminelles, la complicité active d’une femme dans les meurtres d’un serial killer .

  • Relié : 144 pages
  • Editeur : Glénat BD (18 mars 2020)
  • Collection : Michel Fourniret (Michel Fourniret)
  • Langue : Français
  • ISBN-10 : 2344039481
  • ISBN-13 : 978-2344039489

Né en 1969, Jean-David Morvan est l’un des scénaristes de BD les plus prolifiques de sa génération. Il s’est d’abord essayé au dessin mais abandonne les études pour devenir scénariste. Il publie ses premiers textes dans un fanzine où il rencontre Yann Le Gall avec qui il écrira en 2001 la série Zorn et Dirna . En 1994, il publie Nomad avec Sylvain Savoia. La série Sillage , commencée en 1998 avec Buchet au dessin, remporte un succès immédiat. Il est également l’auteur des séries Troll, HK, Al Togo, Reality Show et Je suis morte . En 2009 il remporte un Silver Award au Prix international du manga pour l’album Zaya .

En 2013, chez Glénat, il donne une suite à la série Nomad avec un second cycle qu’il intitule Nomad 2.0 avec, cette fois-ci, Julien Carette au dessin. Chez Glénat également, il scénarise : Sherlock Fox (dessin de Du Yu), SpyGames (dessin de Jung-Gi Kim), Irena , Ravage les albums de la collection « Ils ont fait l’Histoire » consacrés à Jaurès et Louis XIV , un titre de la collection « Conan le Cimmérien » et enfin, il co-dirige avec Stéphane Bourgoin la collection abordant le phénomène des serial killer et scénarise celui focalisé sur Michel Fourniret.

D’après les informations fournies par Jean-David Morvan sur BDGest, après Ted Bundy et Michel Fourniret, les prochains tomes de la collection s’attacheront aux figures de Gerard Schaefer (juin 2020), d’Edmund Kemper (octobre 2020), puis Guy Georges, Dennis « BTK » Rader ou H. H. Holmes (en 2021).

Jim

Ah, j’aurais été intéressé par un album sur le Docteur Petiot, moi.

Tori.

Fais un détour par Casterman :

Jim

Ah, merci !

Tori.

Interview de Jean-David Morvan :

Jim

Vous êtes au courant de la polémique sur Stéphane Bourgoin?

Raconte.

Ça concerne son passé, ses rencontres avec certains tueurs, tout ça ?

Jim

Il s’est approprié des anecdotes sur des enquêtes qui ne le concerne pas;il prétend avoir rencontré plus de tueurs qu’en vrai;il prétend avoir suivi une formation aux Etats-Unis;entre autres…
Il n’aurait pas eu la carrière sportive qu’il prétend;il prétendait connaitre Stephen King…

Bref,ce serait un mythomane.

Son livre sur l’éventreur reste passionnant,ceci dit.

Tout cela est à mettre au conditionnel.
Parce que bon, la chaîne Youtube « 4e Œil Corporation » ne fait que soulever des contradictions entre des propos de Bourgoin tenus à des années ou des décennies d’écart (circonstances où la mémoire ou l’enjolivement peuvent déformer les versions), essayer de se faire un « biographe du biographe ». Le lien que tu montres me semble plus prendre position qu’éclairer le propos.
Je soulignerai que la chaîne en question n’est plus trouvable, que les liens des vidéos qui s’en font l’écho ne mènent qu’à une impasse. Deux explications à cela : soit ils ont été amenés à fermer à la suite d’une action en justice (pour diffamation, blablabla), soit (version conspirationniste) « on » les a fait taire parce que, juste, hahaha, ils disaient la vérité. Et les conspirationnistes nous répondront que l’un n’empêche pas l’autre. Toujours est-il que moi qui ai lu la page que tu cites (qui ne m’a pas convaincu), qui ai aussi regardé les vidéos de « louisette lavraie » (qui est de parti pris explicite) ou de Sonya Lwu, je ne suis convaincu par rien, et je suis donc dans l’impossibilité de vérifier des choses.
Je ne dis pas ça pour le défendre. J’aime bien ses bouquins, qui me semblent assez documentés (sur les quelques petites informations dont j’ai pu croiser les sources), je préfère le lire que l’entendre mais qu’importe. Ensuite, il faut reconnaître qu’il est un peu seul sur son créneau, donc fatalement il est invité par les médias. Car c’est là que se situe quand même le signe conspirationniste par excellence, la fameuse « complicité médiatiques » des journalistes soi-disant incompétents et veules, bref toute la dialectique d’une droite extrême (sans doute à l’insu des intervenants, je veux bien le concéder).
Qu’il enjolive, je veux bien. Qu’il ait construit (ou contribué à construire) sa propre légende, ça me semble évident. Mais pour l’heure, ce que je vois, ce sont des gens qui s’appuient sur des sources inaccessibles, ce qui me semble au moins malhonnète, au pire malodorant.

Jim

Complètement.
Nous sommes d’accord!
Tout ça reste très trouble.

Pour les sources,il y a:
l’historien du Red Star, Gilles Saillant : « Je tiens un fichier avec tous les joueurs qui ont joué au club en équipe première depuis sa création. J’en ai 1300 environ et je n’ai trouvé aucune trace de ce Stéphane Bourgoin. Ça me fait penser à David Donadei, un joueur qui avait pleuré à la télé après un Red Star-Saint-Étienne au Stade de France (cf : So Foot n°174). À la fin du match, il avait été interviewé au bord du terrain et il avait dit qu’il n’avait pas pu jouer le match car il était blessé. Alors qu’en fait, il n’a jamais joué au Red Star. Stéphane Bourgoin doit être du même acabit. »

John Douglas affirme qu’il jamais participé à une formation, qu’il est inconnu au FBI et que l’affaire du Dahlia Noir n’est pas résolue et le FBI confirme les propos de John Douglas.

La famille de Gerard Schaefer s’est manifestée et a démenti ses propos selon lesquels il a affirmé avoir en sa possession les cendres de Gerard Schaefer,

Il y a un cas où un américain a constaté que Bourgoin s’attribue une anecdote sur un tueur qu’il aurait fait parler alors qu’il ne l’a pas rencontré (l’anecdote est tiré d’un livre de cet américain) mais je ne trouve plus les noms.

Enfin bref voilà.

Moi aussi.

Exactement.

L’article d’@si à une approche d’analyse médiatique et est très clair quand à la situation. Il rappel le contexte de la naissance de 4OC, rappel ensuite leur travail (en pointant au passage la faible qualité de la réalisation pouvant desservir le propos), rapporte les quelques réponses de Bourgoin lors de leur entretien avec lui (qui doivent être les dernières à ce sujet je crois), souligne les incohérences (notamment en revenant sur le cas Manson) tout en prenant du recul. L’article tente d’expliquer aussi pourquoi le parcours du personnage n’a jamais été remis en question auparavant, ce qui pour ma part est le passage le plus intéressant puisque pointant la problématique des chaines d’info en continu et le besoin de « nourrir » celle-ci.

Je soulignerai que la chaîne en question n’est plus trouvable, que les liens des vidéos qui s’en font l’écho ne mènent qu’à une impasse. Deux explications à cela

Une seule en fait. La première que tu donnes. Il y a eu une action en justice de la part de Bourgoin. Non pour diffamation mais pour attente aux droits d’auteurs. Tout est détaillé ici :

Si tu n’est pas abonné, je peux te parrainer pour un mois d’accès gratuit au site.

Mais ils ne prennent aucune précaution oratoire.
« Bourgoin s’est inventé une rencontre avec Charles Manson, une carrière de footballeur professionnel, et s’est attribué des expériences racontées par d’anciens « profilers » et agents du FBI. »
"Des pseudo-experts médiatiques au CV gonflé à l’hélium, multipliant les demi-mensonges et anecdotes invérifiables pour se faire mousser, les plateaux de télévision en voient défiler toute l’année. Mais c’est peut-être bien le champion de la discipline qu’a récemment percé à jour la chaîne YouTube « 4ème Œil Corporation ». "
Des formulations de cet acabit, pour moi, c’est une prise de position. Très bien. C’est leur choix. Mais c’est pas un travail d’enquête. Sans un conditionnel, sans rien, ils affirment, et c’est pas la présence d’un « peut-être » qui changera le truc. D’un strict point de vue formel, ils prennent position. Ce qui a tendance à éveiller ma méfiance.

Merci.

Non merci : leurs règlements de compte se feront sans moi, ça ne m’intéresse pas.

Jim

A priori fin du game il passe aux aveux dans PM

En ce qui me concerne la période Ring était rédhibitoire

Oh bah zut, je suis passé chez mon épicier, si j’avais su, j’aurais pris Paris Match (pas lu ce mag depuis quoi, trente ans, quand j’avais des cheveux et que je patientais chez le coiffeur).

Jim