STRANGE #8
Written by: Jed MacKay.
Art by: Marcelo Ferreira
Covers by: Lee Garbett, Greg Land.
Description: Who are the Blasphemy Cartel? The secrets of the Cartel are revealed, and it comes from the unlikeliest of sources! Will this be the help Clea needs to bring peace to her adopted realm? Or will this be too much for the Sorcerer Supreme to handle?
Pages: 32.
Price: $3.99.
In stores: November 30.
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Sympathique mais un gros numéro d’attente.
Le début de l’épisode nous montre les retrouvailles entre Stephen, Wong, le chien Bat et l’ancienne cheffe du WAND (la banche magique du SHIELD), avec Clea crispée de ne pas pouvoir toucher son mari (elle incarne la Vie, lui la Mort). C’est bien, pertinent et réussi. Mais la suite est un gigantesque flashback sur les liens entre Strange et le WAND, avec les révélations sur la banche terroriste créée après la fin du WAND et le sacrifice d’un ancien chef d’équipe pour la diriger, en se supprimant de l’Histoire.
C’est sympathique, mais ça reste un numéro d’attente. Jed McKay gère bien un Stephen à l’ancienne, agréable mais flegmatique. Le WAND est un concept intéressant, mais assez classique ici, comme l’origine des ennemis. Marcelo Ferreira gère bien l’ensemble, mais lui non plus ne se force pas.
Un numéro réussi mais qui ne fait rien avancer, et livre des informations trop classiques. Vivement autre chose.
(W) Jed MacKay (A) Marcelo Ferreira, Roberto Poggi, Javier Tartaglia (CA) Lee Garbett, Mark Chiarello
STEPHEN STRANGE IS ALIVE!
Clea is finally reunited with her husband, Stephen. But it’s a bittersweet reunion, as the Blasphemy Cartel unleash their deadliest weapon yet? What is it? More like WHO is it?!
Rated T+
In Shops: Dec 21, 2022
SRP: $3.99
Purée, c’est très cool, quand même.
Jed McKay avance doucement sa saga contre le Blasphemy Cartel, l’ancienne section magique du SHIELD (le WAND) devenue félonne sous l’impulsion d’un agent qui a supprimé magiquement son existence pour devenir le Director None. Clea attaque avec Stephen, en Harvestman. Ca se bagarre, jusqu’à ce que l’ennemi leur envoie des revenants (des âmes damnées qui habitent les corps morts de super-héros et super-vilains), puis le Revenant Prime… Sentry.
Bon, dit comme ça, ça paraît assez « basique », simple. D’ailleurs, le choix de l’identité du Revenant Prime est assez lourd, tant j’ai l’impression que Marvel s’ingénie à le tuer, le ramener, le rendre mauvais, le faire contrôler par autrui, etc. Mais… mais.
Mais c’est super bien, en fait. C’est super bien, parce que Jed McKay est extrêmement bon dans la gestion de Clea, et de Clea & Stephen. La voix-off de Clea est juste formidable, autant badass et épique comme Warlord Flatline qui part en guerre, que drôle (sa « bagarre verbale » avec Stephen pour imposer que, oui-oui, elle va les tuer, tous ces salauds, même s’il veut la calmer) et touchant (les tendres échanges entre eux deux, condamnés à ne pas se toucher mais débordants d’amour).
C’est beau, c’est fort, c’est extrêmement bien dialogué et écrit, et ça rend l’ensemble passionnant et très agréable. Marcelo Ferreira commence à tirer un peu la langue, à fatiguer, mais le graphisme reste très correct.
Une très bonne série pour ses caractérisations et interactions !
STRANGE #10
Written by: Jed MacKay.
Art by: Marcelo Ferreira
Covers by: Lee Garbett, Iban Coello, Netease.
Description: Sorcerers Supreme unite! Clea and Stephen Strange team up to take down the Blasphemy Cartel and their dreaded super-powered weapon! But will two Sorcerers Supreme be enough for this final battle? And what will finally become of Stephen Strange by the end of it? As one chapter closes, a new one is about to begin in the house of Strange…
Pages: 32.
Price: $3.99.
In stores: January 18.
C’est sympa’.
Jed McKay achève son intrigue et sa série sur ce final, où la Sorcière Suprême Clea et Stephen en Harvestman affrontent le Revenant Prime du Blasphemy Cartel : un Sentry zombie, possédé par des milliers d’âmes. Aucun des deux ne tient face à lui, ils tombent, ils perdent et, en désespoir, ils s’embrassent alors qu’ils ne devaient pas se toucher (elle est la Vie, lui la Mort). Mais Clea a préparé ça et, en fait, déclenche une fusion qui leur permet de stopper et renvoyer Sentry, mais aussi d’exiler tous les agents du Blasphemy Cartel ailleurs, avec des souvenirs changés. Hormis le chef, qu’ils châtient brutalement. Le Blasphemy Cartel est vaincu, la menace des revenants aussi et la Mort suit son engagement, en ramenant Stephen à la vie !
C’est sympa’ car très mignon, en fait. Au fond, l’épisode est très classique, hormis le twist pour vaincre Sentry. Jed McKay continue de bien gérer les dialogues, avec une Clea piquante et guère versée dans le pardon ; c’est fun, mais l’ensemble reste prévisible. C’est cependant agréable, car ça a un côté très mignon, très romantique, très chou et très assumé.
Ca fait plaisir, d’autant que Marcelo Ferreira propose des planches dynamiques et inspirées. Ca fait bien le job.
Une p’tite fin sympa’, qui assume le côté mignon de la relation Clea / Stephen. Ca fait aussi du bien de ne pas finir dans le drame.