STRIKER t.1-2 / SPRIGGAN t.1-4 (Hiroshi Takashige / Ryôji Minagawa)

Bon, c’est pas mal. Pas génial, mais sympa, dynamique, rapide, plein d’action.

Après la première mission, les auteurs enchaînent sur une deuxième aventure suffisamment longue pour s’étendre sur le prochain tome. Ils se débarrassent assez vite de l’obligation d’évoquer l’âge du héros, pour le lancer dans une autre quête (un masque dont l’un des pouvoirs consiste à muter les gens en animaux anthropoïdes). Graphiquement, c’est plutôt sympa, avec un petit quelque chose d’Otomo et une grosse utilisation des trames.
Ça promet de l’action, ça fournit de l’action. Ça ne va pas beaucoup plus loin que ça, mais c’est déjà pas si mal.

Jim

Spriggan - Perfect Edition T03

Yu Ominae est envoyé pour une mission qui inquiète le directeur Yamamoto. Arcam veut récupérer le « soma », un élixir d’immortalité issu de la mythologie hindoue. Il a été localisé dans une forêt maudite appelée « La Forêt de la perdition » et le problème c’est que personne n’en est jamais revenu ! Le QG a d’ailleurs perdu trois escouades. Le sort de Yu sera-t-il moins sombre ? Trouvera-t-il l’élixir… et la sortie ? Perle méconnue de la science-fiction et du surnaturel, Spriggan fait son grand retour en France dans notre collection « Perfect » ! Le récit de Hiroshi Takashige et Ryoji Minagawa a fait ses débuts au Japon en 1988 avant d’être adapté en animé à deux reprises : d’abord en film en 1998, puis plus tard en série sur Netflix en 2022. Derrière la série on retrouve Hiroshi Takashige (Jusqu’à ce que la mort nous sépare) et Ryoji Minagawa (Peace Maker, Kaioh Dante).

  • ASIN ‏ : ‎ B0D7GTKQJ6
  • Éditeur ‏ : ‎ Panini (16 octobre 2024)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 979-1039127141

Spriggan - Perfect Edition T04

L’artefact découvert dans une vieille église en Italie a été volé ! Le maître de Yu, Oboro, est envoyé sur place pour protéger Kate, une femme étroitement liée à ce fameux cercle magique. Mais bientôt, ils coupent tous les deux le contact… !? Après avoir appris la nouvelle, Yu ne peut rester sans rien faire ! Classique de la science-fiction et du surnaturel, Spriggan fait son grand retour en France dans une Perfect Edition à la hauteur de cette oeuvre. Le récit de Hiroshi Takashige et Ryoji Minagawa a fait ses débuts au Japon en 1988 et aujourd’hui encore, le titre fait encore parler de lui. Avec un film d’animation paru en 1998 et un anime disponible sur Netflix depuis le printemps 2022, l’histoire de ces Spriggans a ainsi traversé les années pour toucher un large public. En plus de ça, son duo d’auteurs est loin d’être anonyme étant donné que Hiroshi Takashige est aussi connu pour être le scénariste de Jusqu’à ce que la mort nous sépare tandis que Ryoji Minagawa fut le dessinateur de Kaioh Dante. Avec son scénario qui flirte entre le mystique, le mystère et les complots, Spriggan délivre une histoire aussi haletante que renversante dans les nombreux secrets et rebondissements qui accompagnent le parcours de ses personnages.

  • ASIN ‏ : ‎ B0D7ZLZ3B3
  • Éditeur ‏ : ‎ Panini (4 décembre 2024)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 979-1039127677

Ah bah mince, faut que je pense à le prendre !!!

Jim

Ce que j’aime bien dans la série, c’est qu’elle surfe sur ce que j’appelle « le bon conspirationnisme », le conspirationnisme de fiction qui nourrit de bonnes histoires excitant l’imagination. C’est un peu, toutes proportions gardées, une sorte de X-Files à la sauce Akira, pour faire un brin caricatural, mais évocateur.

En effet, on a droit à trois histoires (la fin de la saga aztèque, une intrigue autour de la découverte de l’Arche de Noé et une grosse baston avec une arme secrète retrouvée, un robot de destruction massive). On a droit donc à une avalanche de thèmes convoquant des idées occultes et des secrets gouvernementaux : soldats modifiés, premiers astronautes, secrets bibliques, armes ultimes, technologies perdues, agences obscures à l’existence officieuse, militaires mégalomanes, autant d’ingrédients parmi lesquels Mulder et Scully navigueraient sans souci, auxquels on peut rajouter des pouvoirs psys, des métamorphoses, des surhommes (mention spéciale au Spriggan français, Jean Jacquemonde), dans un style graphique lorgnant bigrement vers Otomo (décors fouillés, traits de vitesse, casse et destruction…). C’est rapide et musclé, et ça se lit très agréablement. Rien de génial, mais une lecture divertissante qui ne gruge pas sur la générosité.

Jim

3 « J'aime »

Le tome 5 est annoncé pour le 19 mars 2025.

Jim

Pas mal du tout, ce troisième tome. On continue à explorer les classiques de l’ésotérisme / complotisme, confirmant la série comme version super-héroïsée de X-Files. Trois récits ici, avec une première intrigue autour de la légende du soma védique, prétexte à une course vers l’immortalité et à une concurrence entre agences, une seconde histoire mêlant survivants du nazis et crâne de cristal dans une ambiance bien jonesienne, et un troisième récit articulé autour des « veines du dragon / lignes de Ley », où le héros est sévèrement mis à mal.

On retrouve le dessin otomesque qui fait le charme de la série (et si Minagawa semble progressivement s’émanciper de cette influence, elle demeure palpable dans les décors et dans quelques gros plans : c’est très visible dans la représentation des créatures végétales métamorphes du premier récit), des scènes de baston bien solides et de plus en plus lisibles (on bute de moins en moins sur les enchaînements de cases), et surtout des éclaircissements concernant le passé et les origines du héros, Yu Ominae. Si les ennemis se succèdent, les alliés demeurent et composent une sorte de casting récurrent qui sert à définir à la fois le personnage central et les buts de l’organisation pour laquelle il travaille.

Jim

1 « J'aime »

Ah, le tome 4 est arrivé. J’ai commencé la lecture. La première aventure tourne autour du mythe de la Tour de Babel, avec un nécromant aux dents pointues et une bonne sœur un peu paniquarde (les auteurs savent souvent créer des personnages féminins moins nunuches : là, c’est un peu raté).
C’est sympa, rapide, dynamique. Quelques transitions et enchaînements de cases assez râpeux (sur des scènes calmes d’avant baston, en plus), et un dessin qui s’éloigne progressivement d’Otomo.
Toujours bourrin, toujours sympa.

Jim

Et se rapproche de Minagawa.
:wink:

Tori.