SUGARMILK (Jaryu Dokuro)

Les Edtions H lancent une collection Yaoi.

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J’aimerais que quelqu’un éclaire ma lanterne (Sherryn ?).
Ce genre de titres est plutôt du genre érotique voire pornographique non ?
Si c’est le cas, il faudrait réellement que les éditeurs se décident à une signalétique claire (et ce n’est pas que le cas des Yaoi, DMC méritant très clairement un avertissement bien visible par exemple) parce que je reste « traumatisé » par la lecture de mon seul Yaoi (je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il s’est passé dedans).
Bref, il ne faudrait pas que des filles de 12-13 ans lisent ce genre de titre offert par leur parent qui, ne voyant pas d’avertissement, l’aurait pris pour ce qu’il n’est pas. C’est pourquoi je trouve que le prix correspond bien à la cible visée (les plus jeunes hésiteront avant de mettre 12euros dans un manga).
Après, si ce n’est ni porno ni érotique mais juste un shojo d’amour entre mecs, oublions tout ça :unamused: :mrgreen: .

Y en a marre de ces vagues féministes :angry: (retourne dans sa caverne :arrow_right: )

Je vois qu’il y en a un qui aimerait bien se faire lyncher par des filles en furie…
Saches que tu n’auras pas mon soutien :unamused: :mrgreen:

Le yaoi peut être très soft ou très hard, il y a un large spectre de ratings possibles. (En fait, à la base le terme « yaoi » ne devrait être utilisé que pour les plus hots, et « shônen-ai » pour les softs ; mais vu comment le mot « yaoi » s’est vulgarisé en France, maintenant on l’utilise quasiment pour tout ce qui est slash… donc au diable le purisme).
Après, ce titre là précisément, je le connais pas donc je ne sais pas ce qu’il en est pour lui.
Mais je suis d’accord sur le fait que les éditeurs devraient faire un effort pour mettre des préventions plus visibles quand sexe il y a, et pas que pour le yaoi d’ailleurs, mais plutôt sur tout ce qui est érotique et porno, parce qu’un petit hexagone de 5 millimètres de hauteur en bas à gauche de la couverture arrière, c’est pas ce qu’il y a de plus visible c’est sûr.

Sinon j’espère que cet éditeur ne va pas distribuer qu’en France, cette fois :unamused: . Si quelqu’un a une info à ce sujet, je suis preneuse…

Ivan isaak, c’était quel titre cette expérience si traumatisante ? :mrgreen:

Celui qui a le plus marché en France et le seul de ma collection (je ne m’attendais vraiment pas à ça…) :unamused: :mrgreen:

Il me semblait bien que ce titre me disais quelque chose, je l’ai trouver par hasard sur un site et je dois dire que ce one shot est très leger, des romances, sans vraiment des scene hard. En fait il y a 7 petites histoires dont 3 ou l’on retrouve 2 mêmes personnages principaux, a plusieurs étapes de leur relation commune.

Un tit résumé si ca vous tente:

[spoiler]« What’s Your Name? » raconte l’histoire de Yamada, qui a été récemment largué par sa petite amie. Sa petite amie lui a dit qu’elle est tombée amoureuse de quelqu’un d’autre au premier regard mais Yamada croit que le coup de foudre est un mythe. Mais pendant qu’il travaille un jour, il croise le regard d’un client et tombe amoureux.

« Fifteen » : Shunsuke tombe amoureux d’un joueur de basketball. Premier baiser.

« The Lingering Scent of a Rainbow » : le professeur Furuya est amoureux d’un de ses élèves. Mais l’élève est très brillant and séche souvent les cours parce qu’il n’y trouve pas assez de compétition. Le principal suggère que l’étudiant soit déplacé dans une autre école qui devrait mieux lui correspondre théoriquement.

« Milk » : l’amitié entre Taichi et Sho semble demander un gros effort. C’est parce qu’ils ont été récemment réunis. Mais une nuit où Taichi se soûle, quelque chose arrive qui explique pourquoi les choses semblent si forcées entre eux.

« Sugar » parle du passé de Taichi et Sho, et ferme la fin dessérée de « Milk ».

« Waiting for Winter » : Nakamura ramasse un égaré appelé Yoichi. Nakamura est un photographe free-lance et Yoichi est quelque chose d’inattendu pour lui. Yoichi est le modèle parfait et Nakamura n’a utilisé personne d’autre depuis. Mais bientôt Nakamura a l’impression qu’il ne peut plus capturer l’homme qu’est devenu Yoichi sur le film et arrête de le prendre en photo.

« New Year’s Eve » : petit aperçu de la vie actuelle de Taichi et Sho.[/spoiler]

Ouais, donc comme dis Sherryn, le problème vient plus du fait que nos chers éditeurs français s’amusent à utiliser des termes inappropriés… Pou moi, un Yaoi contient forcément des scènes de sexe plus ou mois explicites. Là, on s’orienterait clairement vers du Boy’s Love, histoire d’amour entre mecs (le pendant des shojo hétéros)…

(Chipotons :slight_smile: Le Boys Love est le terme général, au Japon, des histoires d’amour entre mecs, et réunit à la fois le yaoi et le shônen-ai. Donc le yaoi c’est du BL.
Sinon, vu que les éditeurs se sont mis au BL vachement sur le tard par rapport aux attentes du public, je suis pas sûre qu’ils soient à blâmer pour l’utilisation de ce terme : quand ils (en tout cas Taïfu et Asuka, et H plus tard) ont commencé à s’intéresser à ce genre (sous la pression de la demande, en plus), le terme « yaoi » était *déjà *généralisé par le public visé… Alors ils se sont adaptés je pense, mais je ne les en accuserais pas.

D’une façon générale, j’estimerais que le public français tend à utiliser les termes de la façon suivante :

  • « Yaoi » pour tout ce qui contient un couple certifié.
  • « Hard yaoi » pout ce qui contient un couple certifié avec scènes de sexe.
  • « Shônen-ai » pour tout ce qui contient de l’ambiguité mais aucune certitude (Banana Fish, Yami no Matsuei, L’infirmerie après les cours,…)
    Evidemment ça correspond pas aux vraies définitions telles qu’elles existent au Japon à la base, mais ça peut aider à s’y retrouver vu que maintenant quasiment tout le monde parle comme ça.

[size=75]Ceci dit, dans Le jeu du chat et de la souris, y a bien un avertissement, des deux côtés en plus[/size]. [size=65]Avec une police si bien intégrée à l’image qu’elle attire pas l’oeil. [/size]

La critique par Miawka est disponible sur le site!

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