SUICIDE SQUAD #1-15 (Robbie Thompson / Eduardo Pansica)

Ah put$in !
Déjà que Tim Sheridan me pète les c… dans Teen Titans Academy avec sa fixette sur Red X, voilà que Robbie Thompson achève le crossover entre les deux séries avec un focus sur Red X !
C’est même un épisode concentré entièrement sur le perso’, starifié avec un intellect comme Batman sur le terrain (ben voyons), qui a tout prévu, tout préparé. Bouah !
Ca se lit, c’est correct, les subplots avancent, mais… outre le fait que Amanda Waller et Peacemaker passent pour des crétins incompétents, cette mise en avant de Red X m’est insupportable. Ca m’énerve, même !
C’est bon, on s’en tape de ce perso’ à peine vu dans une série TV périmée, et ici au coeur d’intrigues trop nombreuses. C’est la fausse bonne idée, ça me gave et c’est bête et méchant.
Eduardo Pansica a besoin d’aide pour finir l’épisode, mais ça se regarde bien et la narration est bonne.

Ah, je suis fâché et gavé.

Ta mise en abyme de ce Red X me donne très envie d’apprécier ma future lecture. Je penserais fort à toi. :rofl:

Je dois être la seul intéressé par ce mystère de Red X.

A la lecture du dernier épisode, nous sommes deux même s’il faut bien avouer qu’il se passe tout de même peu de choses dans l’absolu. Faudrait pas que cela dure trop longtemps…

After the disastrous mission to Titans Academy and an ill-fated confrontation with Red X, Task Force X looks into the Multiverse for its next recruits under Amanda Waller. Assigned to investigate the status of Earth-3, the team’s field leader, Peacemaker, begins to question what Waller plans to do with her ultimate Suicide Squad, as the deadly Bloodsport takes charge.

Suicide Squad (2021-) #5

Written by Robbie Thompson
Pencils Eduardo Pansica, Dexter Soy
Inks Julio Ferreira, Joe Prado, Dexter Soy
Colored by Marcelo Maiolo
Cover by Julio Ferreira, Marcelo Maiolo, Eduardo Pansica
Release Date: July 6, 2021

Le film Suicide Squad sort avec Idris Elba en Bloodsport, et… Suicide Squad #5 montre Bloodsport. La vie est bien faite, quand même !
Bon, au-delà de cette évidente tentative commerciale, fort légitime au demeurant, le numéro est bon. Bloodsport, qui narre l’ensemble avec une voix-off plutôt bonne, est sur Earth-3 pour recruter Black Siren dans cette Dark Justice League d’Amanda Waller. Ca ne se passe pas bien, surtout quand Bloodsport envoie de la Kryptonite sur Ultraman, tandis que Waller continue de s’embrouiller avec Peacemaker « à la maison ».
C’est bien, oui. Robbie Thompson propose un scénario correct et efficace, avec quelques clins d’oeil au futur film de James Gunn. L’ensemble est bien fichu, même si le graphisme diverge selon les dessinateurs. L’ambiance de salopards est bien faite, aussi.

Une bonne p’tite série.

Et il y a même Starro. :slight_smile:

J’ai bien aimé aussi le fait de voir ce personnage se promener dans le Multivers et sur Terre-3. Un p’tit one-shot (dans l’esprit olympique) bien inséré.

JCVD aimerait, je pense.

Suicide Squad #6

Written by: Robbie Thompson
Art by: Eduardo Pansica, Dexter Soy

Bloodsport’s first mission with the Squad goes pear-shaped as the Crime Syndicate captures Amanda Waller’s agent on Earth-3. By sending in a team to bring Bloodsport home, Waller may also be able to extract another Suicide Squad member for her new team, if she plays her cards right and doesn’t care who else she loses in the process. As part of the team heads into the Multiverse, Peacemaker gets a new assignment to track down and eliminate Levi Kamei-the new Swamp Thing!

Pas mal, vraiment.
Robbie Thompson tient bien sa série et son casting, et j’aime bien ce que j’y trouve. Le passage du Suicide Squad sur Terre-3 pour chercher Black Siren et récupérer Bloodshot face à Ultraman est bourrin mais efficace. Les interactions dans le Squad sont plutôt bonnes, les subplots avancent et les personnages se creusent un peu.
On se concentre ici sur Amanda Waller et Superboy, notamment le « trouble » de Conner, complètement paumé et manipulé là-dedans. On comprend qu’il est téléguidé, il a besoin d’un « médicament » qui précipite leur retour mais qu’il refuse à son arrivée dans une ville russe anonyme. Sauf que les réponses vont arriver, car le Squad et sa prisonnière sont accueillis par Superboy… en tout cas, le Conner Kent vu dans Young Justice et les Action Comics de Brian Michael Bendis, avec le look des 90s.
Un cliffhanger surprenant, sûrement à mettre en lien avec Ultraman, qui scannait en Superboy et voyait « copies of copies ». Amanda Waller est plutôt bien écrite aussi, et l’ensemble se lit agréablement. Ca reste bourrin et brut, ça se veut badass ; ça l’est un peu, mais c’est vraiment fluide et divertissant.
Eduardo Pansica est aidé par Dexter Soy ici, les deux styles sont différents mais restent assez proches pour que la transition ne soit pas trop brutale. C’est graphiquement efficace et dynamique, avec quelques belles pages.

Je reste bien intéressé et intrigué, c’est cool.

Suicide Squad #7

Written by: Robbie Thompson
Art by: Eduardo Pansica

Amanda Waller pulls in her newest recruit to Task Force X: the unstoppable and outstanding Ambush Bug! With a mission that literally takes the Squad to hell and back, the sometimes fourth-wall-breaking hero may be the team’s only chance at survival. Embarking on a quest to gain access to the Rock of Eternity, the Squad must also face the threat of Rick Flag, who’s on the hunt for Waller’s head.

Suicide Squad 2021 Annual #1

Written by: Robbie Thompson
Art by: Dexter Soy, Eduardo Pansica

Everyone questioned how the teen calling himself Conner Kent came to be recruited into the Suicide Squad by Amanda Waller. But as Superboy sneaks into the bowels of a top-secret Task Force X black site, what he finds changes all he thinks he knows about himself and his history. This oversize annual alters everything for the only hero on the Squad and makes him question what to do next, now that he knows the truth behind his origin.

Oh, sympa’.
Robbie Thompson profite de son Annual pour suivre directement l’action du cliffhanger du #6, avec donc la « révélation » sur le Superboy de Suicide Squad, proche dans le look au Conner Kent des années 2000. Ce même Superboy manipulé par Amanda Waller, qui est confronté à la fin du #6 par… le Superboy au look des années 90, mais ramené par Brian Michael Bendis dans Young Justice et considéré comme « le vrai » dans ses Action Comics.
Que se passe-t-il, donc ?
Comme on s’y attend, Amanda Waller est responsable de manipulations et de trahisons, dans l’espoir et le besoin de « sauver » Terre-3. Je reste surpris qu’elle s’acharne autant à vouloir « protéger » ce monde, et ses collaborateurs aussi, mais ça reste un subplot. Là, Robbie Thompson orchestre une brutale rencontre entre Superboys, et le Superboy du Suicide Squad est révélé être Match, son clone Bizarro, à qui Waller injecte un produit pour le « normaliser » ; sauf qu’il en manque, là, et donc Match revient, le vrai. La révélation est rude, fait mal, et tout le Squad est ramené par Amanda Waller, alors que Superboy lui promet le pire. En parallèle, Rick Flag s’est bien échappé et prépare sa lutte contre Amanda Waller, en recrutant Mirror Master et en révélant avoir une taupe - Talon !
Et c’est bien, ça !
J’avoue ne pas avoir « vu venir » la révélation sur le Superboy du Suicide Squad, même si c’est objectivement prévisible et presque facile. J’ai été pris dans le moment, l’intrigue et les dialogues, et j’ai bien aimé cet épisode, très dynamique.
Surtout, je trouve que Robbie Thompson gère bien ses personnages et son casting, même Bloodsport rajouté « à l’arrache » mais qui fonctionne bien ici. Le subplot sur Rick Flag est bon, le mystère sur l’acharnement d’Amanda sur Terre-3 aussi, et les dessinateurs Dexter Soy et Eduardo Pansica proposent de belles planches, sans que je sente trop la transition.

Un bon moment, une bonne révélation, un bon ensemble.

J’y allais à reculons, vers celui-là.
Parce que je n’aime pas Ambush Bug. Parce que je n’aime pas ses délires. Parce que je n’aime pas les personnages qui brisent le 4e mur.
Mais… la lecture fut quand même agréable.
Bon, beaucoup de vannes d’Ambush Bug tombent à plat, mais certaines fonctionnent et rendent sa présence tolérable. D’autant que Robbie Thompson enchaîne après l’Annual, et montre Waller avec Match pour le convaincre de poursuivre, non plus comme « Superboy » mais comme lui-même, avec un traitement limité, sans changer son corps mais pour éclaircir son esprit. Match rejoint l’essentiel de l’équipe, tandis que Peacemaker est apparemment The Swamp Thing #7 (Suicide Squad joue clairement l’univers partagé, cool). Et l’équipe est dans une réalité virtuelle (pourquoi ? aucune idée) pour se préparer à aller en enfer afin de récupérer le Rocher d’Eternité, même s’ils sont interceptés par le « Hell Squad », qui en veut à Waller.
C’est bien, encore. Robbie Thompson continue de bien gérer son intrigue et ses personnages, ce qui est très agréable à découvrir. J’apprécie aussi que l’auteur joue pleinement l’univers partagé, je ne lis pas The Swamp Thing (je prendrais l’ensemble, d’un coup) mais c’est quand même sympa’, surtout après le lien avec Crime Syndicate ou le crossover avec Teen Titans Academy.
Bon, l’avancée sur Match est un rien rapide, mais on sent bien que tout ça va encore évoluer, avancer. Bloodsport prend plus de place, les autres vivent quand même, notamment Nocturna qui découvre ici qu’elle n’est pas de ce monde, mais d’un autre, et a été enlevée par Bloodsport. Les missions sont diversifiées, et l’ensemble est très solide.
Eduardo Pansica propose de belles planches, encore, et tout fonctionne bien.

C’est toujours un très bon rendez-vous à retrouver.

Suicide Squad #8

Written by: Robbie Thompson
Art by: Dexter Soy, Eduardo Pansica

Squad in Hell! “Hell and Back” Part 2! Stuck in Hell, the Squad’s only chance for survival is…Ambush Bug?! While one Squad deals with its newest fourth wall-breaking member, Peacemaker and his crew fight for survival as they hunt for the Swamp Thing!

Top !
Ambush Bug est moins présent, ici, mais rythme le numéro par une voix-off étonnamment pas désagréable. On voit ainsi plusieurs événements. La bagarre Peacemaker/Swamp Thing aboutit à ce que le second libère le premier des ajouts d’Amanda Waller, le rendant libre de faire ce qu’il veut. En parallèle, l’équipe est en enfer pour récupérer « quelque chose » du Rocher d’Eternité. Il y a un mort, Major Force vient aider brutalement et salement, alors que le Dr Rodriguez entend trahir Amanda en s’associant à Talon, qui feint d’être fou mais est une taupe de Rick Flag. Le mec Rick qui recrute Peacemaker dans « sa version » du Suicide Squad à la fin alors que Waller ressuscite son membre décédé, et surtout entend « protéger » la Terre-3 de toute attaque, physique ou métaphysique.
C’est cool, oui. Robbie Thompson maîtrise bien ses personnages, joue sur les cordes sensibles et propose beaucoup de bons rebondissements. J’en viens à m’attacher à ces antihéros, et je suis curieux du plan véritable de Waller. J’ai hâte de voir les actions de Flag, alors que la lecture est dynamique et prenante.
Bon, Eduardo Pansica et Dexter Soy se partagent le graphisme, le mariage n’est pas forcément toujours heureux mais ils livrent des prestations correctes.

Une bonne p’tite série.

SUICIDE SQUAD #9

Written by: Robbie Thompson.

Art by: Dexter Soy.

Covers by: Eduardo Pansica, Dexter Soy.

Description: Amanda Waller needs one last item before she can begin her invasion of Earth-3. The problem? It’s locked in a vault on Oa. The solution? Squad in space! Meanwhile, Rick Flag is assembling his own Squad to take down Waller!