SUICIDE SQUAD (David Ayer)

Pour moi trop de persos, c’est le soucis de tout les films chorale. C’est pour moi pas très gênant (même si bon Katana aurait pu vraiment être enlevée).

Par contre d’où plusieurs menace ? Il n’y en a qu’une. Le film est de ce point de vue très linéaire. alors que pendant tout le film j’attendais la seconde moitié du film.

Pour ma part je mettrais tout de même en avant un point important c’est la part de Warner dans tout ça.
premiere.fr/Cinema/News-Cine … ir-le-jour

Je pense que la bérézina que fut BvS les a effrayer et à obliger des changements dont certains sont très présents (suffit de voir les BA et de remarquer des scènes ne moins et des dialogues) et nuisent au films.

Si BvS aurait été un succès je pense et j’espère que le côté bon sentiments aurait été supprimé.

Bref c’est pas nul, mais décevant par rapport à mes attentes. Et encore uen fois le début est vraiment excellent. en gros la première heure est super après ca se dégrade petit à petit.

Bah dites donc, ça donne pas envie.
Enfin, dans mon cas, ça donne encore moins envie qu’avant.

Oui, si ça se plante aussi, ce sera peut-être le signe que le buzz youtubesque n’est pas la seule explication.
Bon, moi, personnellement, à part l’illustration musicale, aucune des bandes annonces du film ne m’a enchanté. Je n’ai pas de sympathie pour les personnages, je ne vois aucune ébauche d’intrigue et aucun pitch, et je pense que je n’irai pas le voir.
Je sens que Warner / DC va encore perdre du terrain derrière Disney / Marvel. Et je suis curieux de savoir quelles conséquences ça pourrait avoir sur les grands plans de conquêtes qu’ils ont annoncés il y a quelques mois. Si plusieurs films se plantent (ou, en tout cas, ne répondent pas aux attentes), on va peut-être assister à une redéfinition à la baisse.

Jim

Faudra aussi voir WW.

La menace principale + la sous-intrigue avec le Joker.

Intéressant, merci !

Et encore une fois (ça me rappelle la vidéo que j’avais postée dans le topic Justice League), on voit qu’un des problèmes vient de ce que les pontes se focalisent sur la question du « fun » (« 30% de blagues en plus ! ») comme si c’était l’alpha et l’omega et, en l’espèce, au risque de saborder des choses déjà lancées. Je ne suis certainement pas le dernier à me réjouir d’un aspect fun dans les récits de super-héros, mais ne considérer que ça c’est clairement un faux problème. Le problème c’est pas l’absence de fun, c’est l’absence de qualité. Et c’est aussi, bien sûr, le problème de vouloir appliquer le même traitement à tous les personnages de la maison. Superman traité à la manière du *Dark Knight *de Nolan et entre les mains du tâcheron Snyder, bonjour les dégâts. Mais sur la Suicide Squad, un traitement résolument grim and gritty tel que semblait l’annoncer (bien avant la « panique », donc…) la première bande-annonce, ça aurait très bien pu fonctionner.

Ça, c’est à peu près certain.

Une redéfinition à la baisse du nombre de films, je ne sais pas, mais une redéfinition à la hausse des exigences de qualité, ça, ce serait bien !

Moi j’appelle pas ça une menace et c’est une toute petite sous intrigue.

et pour compléter le reste de ton poste avec le premier teaser très très dark. Voici un article sur l’évolution du marketing de Suicide Squad.

Très intéressant d’ailleurs.

slate.fr/story/121653/suicid … -marketing

Et le gros nawak du scénar tout de mêm c’est: que font (ou plutôt ne font pas!) la Justice League, les batman et consorts qu’on voit en plus au début du film, contre cette menace apocalyptique?!
Ils sont au club Med’, en RTT?!?

La Justice League n’existe pas encore, au sens où Batman n’est pas encore allé les chercher un par un pour les convaincre de sortir de l’ombre et de s’unir. À la rigueur, l’incohérence sur ce coup-là, c’est qu’on peut se demander pourquoi Bat’ a besoin pour ça des dossiers que Waller lui remet dans la scène post-générique, avec tout le matos qu’il a déjà récupéré de Luthor dans BvS.

La répo

Ben, la réponse est dans le dossier.

Outre des infos sur Aquaman et les futurs membres de la Justice League, Wayne récupère des données sur tous les méta-humains identifiés par Waller. C’est justement le fait que le dossier inclut Aquaman & co qui lui donne du poids. Ça recoupe les infos de Luthor.

Pour le reste, le film m’a fait le même effet qu’à vous.

J’ai vu la chose et je dois avouer que je me suis quand même sacrément ennuyé. Déjà parce que sur la forme, le film est imbuvable. On a souvent reproché à Zack Snyder sa réalisation dite « clipesque » mais David Ayer (que je ne connais pas, de mémoire) remporte la palme. Le film se compose d’une succession de scènes de 1 à 3 minutes, chacune avec sa propre bande-son qui puise dans le Top 20 des meilleures chansons sur une multiplication de plans très courts. C’est effréné, mais pas dans le bon sens du terme.

Ensuite, malgré une mise en place plutôt dynamique, le film est long. Surtout qu’il finit par tourner à l’actionner pure jus, vampirisé par un Will Smith omniprésent. On regrette presque le Robert Downey Jr. des Vengeurs. Smith joue l’habituel mec intègre avec son passé trop lourd de la vie, les yeux de cockers en plus, il roule des pectoraux et lance des réparties éculées à tout va. Plus on avance dans le film, plus ça devient ridicule ("c’est comme ça que je me tire". Vache.).
Pire, l’acteur arrive à souffler le chaud et le froid en même temps, joue autant le bon flic que le mauvais flic avec ses problèmes personnels de conscience. C’est à peine s’il ne se donne pas la répartie tout seul tellement il est balèze.

Pendant ce temps, les autres « héros » patinent, essaient de garder un minimum de présence au fond de la salle, mais la supercherie ne prend pas. Les « 12 salopards de DC Comics » manquent cruellement de saloperies, de caractères, bref d’individualités en somme. Si les producteurs avaient ne serait-ce que distribué quelques lignes de Will Smith aux autres truands, ces derniers auraient eu le temps de briller et le film en serait ressorti beaucoup plus équilibré. Là, les personnages étouffent pendant que Bad Boy parade.
Après quoi le film enchaine, voire force, les poncifs (ouh, la jolie amitié qui se dessine entre le vilain mercenaire et le super soldat, c’est tout mignon. On y croit pas une seconde mais c’est mignon). Il parvient même à nous faire le coup du vilain secret qui divise une équipe… qui n’en est pas une !

La palme de l’idiotie revient quand même à Will Smith et Harley Quinn qui discutent tranquillement de leur plan d’évasion au milieu d’une trentaine de soldats. Bon sang, personne n’a lu le scénario chez Warner ?
Les militaires sont tellement fort qu’ils arrivent même à lacher des yeux les super-vilains. Et le pire, c’est qu’on nous fait croire, à nous spectateurs couillons, que c’est une super astuce du film lorsque Boomerang fait remarquer à Deadshot qu’ils pourraient tirer leurs geôliers comme des lapins. Nan, c’est juste une idiotie les mecs. Désolé.

Pour ne pas terminer que sur une note négative, voici les menus détails qui ont retenu mon attention :

  • D’abord, le travail physique (ondulatoire) et visuel (avec quelques éléments très « Del Toroien ») fait sur l’Enchanteresse. L’idée de sa première transformation est magnifique de simplicité. Et ça prouve que le filon magique des films de super-héros est plus qu’exploitable.
  • Sans grande surprise, le Joker Leto. Non seulement pour la prestation de l’acteur, investi, presque possédé par le rôle, mais aussi pour la façon dont il rythme le film, comme un as dans la manche de l’intrigue. Dommage que ça fonction n’ait pas été mieux exploitée. C’est d’autant plus comique que j’ai tendance à « asexuer » le Joker là où David Ayer le présente comme une somme de pulsions (encore un retour de Frank Miller). On le note notamment dans sa relation avec Harley Quinn, sa véritable dulcinée, sa muse, alors qu’elle n’était qu’une faire valoir et une porte-flingue à l’origine. Les aléas de l’adaptation. L’important, c’est que ça fonctionne.
  • et enfin, Viola Davis en Amanda Waller. Toute en retenue, dangereuse à en pleurer. Le petit sourire au début du film est tellement juste de caractérisation qu’on a plus besoin de revenir dessus.

C’est vraiment dommage que tout le reste du film soit un énorme gâchis.

Pendant la tournée de promotion du film, Jared Leto s’est exprimé sur les (nombreuses) scènes coupées du Joker :

[quote]“I think that I brought so much to the table in every scene that it was probably more about filtering all of the insanity, because I wanted to give a lot of options, and I think there’s probably enough footage in this film for a Joker movie. If I were to die tomorrow maybe the studio would roll something out.”

“I always wished this film was rated R, and I had actually said that when we were starting. It felt like if a film was ever going to be rated R it should be the one about the villains." [/quote]

En tout cas le flm est un gros succès commençant aux US avec un gros gros 135,105,000 millios de dollars pour osn premier week-end avec les sorties en avances et dans le week-end le film totalise déjà 267,105,000 millions de dollars en un week-end pour 175 millions de budget (hors promo)

Ouaip…à voir en deuxième semaine. Selon certaines sources, la Warner serait satisfaite si le film fait dans les 750/800 millions…mais aux dernières nouvelles, Suicide Squad ne sortira pas en Chine et c’est un marché qui rapporte beaucoup (même si Deadpool a su s’en passer mais les 2 films n’ont pas vraiment le même budget)…

Le scénariste John Ostrander revient en détail sur son appréciation du film :

[quote]Warning! Danger! Spoilers! I saw the movie, I’m going to talk about the movie, there may be some plot spillage. Yadda yadda yadda.

John Ostrander DivaAs we start, I think you should know my biases. I think you should know any critics’ bias. Myself, I use them mostly as consumer reporters. If I find a critic whose tastes largely coincide with mine, I tend to trust them more. The late great Roger Ebert was one. Knowing who is giving you their opinion is important; what does their opinion matter if you don’t trust them?

Regarding the Suicide Squad movie, well, I’m biased. I’m prejudiced. I have a vested interest in its success. I want it to succeed. However, if I didn’t like it, I’d be more likely just to keep my trap shut.

My trap is open.

I really liked the film. Not perfect by a long shot, but a really good time in the movie theater. And for me a lot of it was just amazing. The look, the detail, the feel of the film is not something I’ve seen in superhero movies before.

Chief for me were the performances, starting with Viola Davis as Amanda Waller. All the other characters in the Squad, both the comic and the movie, were created by others. In the comic especially I would re-define and expand on them but they were established characters. Amanda Waller was my creation and Viola Davis embodied her to perfection. I was happy when she was cast, I was delighted when I saw her in the trailers, and I was ecstatic when I saw her in the film. Davis has Amanda’s voice, her look, and her attitude. I was delighted at the after-party when I got a chance to see her face-to-face and tell her how much I enjoyed her performance.

Next up is Margot Robbie as Harley Quinn. She is sexy, innocent, funny, lethal, crazy and dangerous. And she’s a thief – she steals just about every scene she’s in.

Let’s look at Will Smith as Deadshot. Some folks have objected that he’s not my Deadshot. No, he isn’t and that’s just fine by me. My Deadshot was not the character as he had been created or portrayed prior to my appropriating him for the Squad. Gail Simone’s version was not exactly my version either. You don’t expect two actors who play the same character in different versions to be identical so why expect those versions in different stories to be identical? Smith did a great job – intense, cynical, with a weak spot for his daughter (although I thought their last scene together had a disturbing element). Smith is a fine actor and one of the world’s biggest stars; he sure as hell wasn’t slumming here and he made Deadshot his own – which is exactly what he was supposed to do.

Last paragraph, I talked about you wouldn’t expect two actors playing the same character in different stories to give identical performances. That really applies to Jared Leto as the Joker. He crafted an entirely new version of the character from the late Heath Ledger’s portrayal in The Dark Knight. That’s absolutely necessary and it’s a different look. Like Pygmalion, he creates a woman that he can love; in this case, it’s Harley Quinn. If we accept his love for her (and her love for him) as genuine, does that make him less of a sociopath? Ledger’s Joker loved no one except, perhaps, Batman. He’s no less strange or deadly but his entire plotline revolves around being re-united with Harley.

Jay Hernandez has a significant role as Diablo and I would have liked to see more of the character. He has a terrific and horrifying back-story but this is a character who is trying to do good even as (I think) he believes he is beyond redemption.

Likewise, I would have liked to see more of Jai Courtney as Boomerang. As Christopher Walken says of cowbell, you can never have too much Boomerang. He’s very much as I wrote him in the Squad – he knows what he is and he likes it. In that respect, Boomerang is very well adjusted. Which is scary.

There’s a surprising theme running through the movie; there is a lot about love. Joker and Harley’s love, yes; Deadshot’s love for his daughter; Diablo’s love (and guilt and remorse) for his family; Rick Flag (Joel Kinnaman)’s love for June Moone (Cara Delevingne) while June’s alter ego, the Enchantress, appears to love her brother. Katana (Karen Fukuhara) loves her dead husband and carries his soul in her blade (OK, a lot of the relationships are not the healthiest in this film). Even with Amanda there’s a brief phone call and there’s tenderness and love for whoever she’s speaking with. Love shapes and forms a lot of the characters and they, in turn, mold the story.

Are their problems with the film? Sure. The antagonist(s) are not well defined and, to my mind, you need a good antagonist to help define the protagonist(s). It’s the antagonist who usually sets the plot in motion and it is defined by what they want. The story is a little more generic “we have to save the world” than I usually did; I always liked having one foot squarely in reality.

I also liked having a political and/or social edge in my Squad stories. That would also give a greater feel of reality and I don’t see that here.

That said, my artistic DNA is all over the place. This is The Dirty Dozen with supervillains and that’s my concept. They did that and did it well.

I know some of the critics, both in print and online, do not like the movie. That’s okay; everyone has a right to their own opinion even when it’s wrong. My problem is that, at least with some of the media reviews, is that the critic is also tired of superhero and “tentpole” films and, overtly or covertly, would like to see their end. Look, I get it – they have to see all the films out there and they must be tired of all the blockbusters.

If every superhero film is not The Dark Knight, they’ll bitch. I think that’s going on here to a certain degree. Just as I came prepared to love the movie, they came prepared to hate it.

My late wife, Kim Yale, was a movie critic for a while for a small suburban newspaper in the Chicago area and I went with her to some of the movie screenings. Don’t tell me that some of the critics didn’t come with pre-conceived attitudes to some films. I know better. I saw and heard it.

As for some of the online haters – if a film doesn’t fit their pre-conceived notion, it is wrong. Female Ghostbusters, a black Deadshot, Ben Affleck as Batman (Affleck, by the way, does cameos as both Batman and Bruce Wayne in Suicide Squad and is terrific) – these are all sins and must be decried.

Give me a fucking break.

Look, you can be the most important critic on Suicide Squad. In this case, your voice is your money. You decide if you want to see the movie and then go. If you like it, tell others. I guess you could also tell them if you didn’t like it but you don’t have to. I won’t mind.

If the film is financially successful (and, from what I’ve seen as this review is being written, it’s on track for a pretty good opening weekend), then Warners will be encouraged to do a sequel. And I hope they do. They made a good film this time and I believe they’ll do it even better next time around.

It’s your call.[/quote]

Source : www.comicmix.com

Très intéressant, merci !

Le groupe sud-africain **The Antwoord **(qu’on a pu voir à l’affiche du film Chappie - oui, les débiles, c’étaient eux !) accuse le réalisateur David Ayer d’avoir « pompé leur style » sur le tournage de Suicide Squad, au point d’en avoir discuté avec les vedettes Jared Leto (le Joker) et Cara Delevingne (l’Enchanteresse).

Voici la déclaration de la chanteuse Yolandi Vi$$er à l’intention du réalisateur David Ayer (attention, décodeur non-intégré) :

Ni David Ayer ni DC/Warner Bros n’ont répondu à ses allégations pour le moment.

Précisons que la top model Cara Delevingne a posé pour le clip Ugly Boy de The Antwoord :

Cette demoiselle a l’air d’être une interlocutrice exquise. Perso, j’ai envie de lui dire : on s’en tape de tes chouineries (je connaissais le groupe avant et je n’y ai pas pensé une seule fois durant la promo du film).

C’est marrant : fut un temps où les artistes se sentaient flattés par ce type d’emprunts (c’est arrivé 1500 fois à David Bowie, et je pense aussi au précédent Constantine/Sting, pour rester dans les comics) ; aujourd’hui on préfère hurler au vol et, pourquoi pas, intenter une petite action en justice derrière. Un signe des temps, j’imagine.

c’est dommage, parce que je les aime bien, Die Antwoord (et ils sont hilarants, dans Chappie)

Pas pendant le tournage du film à ce que j’ai entendu dire. A tel point que le réalisateur Neill Blomkamp aurait réécrit le scénario pour avoir moins de scènes à tourner avec eux.

C’est dégueulasse ces tatouages, ou plutôt ces cahiers de brouillon ou même ces murs de toilettes publiques. XD

Et là on vient juste de se rendre compte qu’ils ne jouaient aucun rôle dans Chappie, ils étaient eux mêmes…