Nous sommes bien d’accords : le niveau général de DC comics est assez bas, avec heureusement quelques titres sympas, comme Grayson, Midnighter ou Omega Men ; mais c’est très faible.
A contrario, Marvel, avec une pratique laissant plus d’autonomie aux auteurs comme le dit Jim, notamment sur la franchise Avengers (New Avengers partage une micro-continuité avec Ultimates mais c’est normal car c’est le même scénariste, mais All-New All-Different Avengers de Waid et Uncanny Avengers de Duggan n’ont aucun lien et vivotent tranquillement de leur côté), et en laissant les auteurs développer ce qu’ils veulent dans leur coin, retrouve un bel élan.
[quote=« BenWawe »]…]
A contrario, Marvel, avec une pratique laissant plus d’autonomie aux auteurs …] et en laissant les auteurs développer ce qu’ils veulent dans leur coin, retrouve un bel élan.[/quote]
Je veux bien te croire, mais les mini-séries que j’ai lues dernièrement : Weirdworld, Squadron Sinister, Thors ou encore Black Knight voire ** Squadron Supreme** ne m’ont pas semblé avoir pris un « nouvel élan » et elles ne m’ont pas plus convaincu en terme de « plaisir de lecture » que celles de DC.
Et ce n’est pas l’autonomie qui semble caractériser le Squadron Supreme, ni Black Knight.
Mais sait-on jamais Super League sera peut-être une bonne série, euh pardon un bon crossover.
Ben, tu connais l’édition mieux que la plupart d’entre nous. Tu sais que c’est aussi un problème de compétences, un manque de talent dans la direction des équipes artistiques. Il manque des mecs qui savent où emmener les univers. Je parle du moyen ou long terme.
Depuis quelques années, on vit dans la dictature des chiffres parce qu’ils sont globalement insatisfaisants et que ça ne s’arrange pas. Alors on s’agite, on sort la boîte à pharmacie et on colle des pansements pour arrêter l’hémorragie. Forcément…
[quote=« artemus dada »]
[quote=« Jim Lainé »]
Chez Marvel, la nouvelle structure dont j’ai déjà parlé (à savoir des séries, auteurs et intrigues séparées, permettant de suivre des directions différentes) m’intéresse pas mal, justement parce que j’ai la sensation d’avoir des parutions à la tonalité plus diverse. …][/quote]
Je suis curieux de connaitre les titres dont tu parles, car j’aimerais à l’occasion les lire.[/quote]
En vrac, Uncanny Avengers, Ultimates, All-New All-Different Avengers, New Avengers, Extraordinary X-Men, All-New X-Men… pour parler des séries qui, avant, étaient gérées sur le modèle « deux séries vedettes qui guident les autres »… Toutes ne sont pas géniales… enfin non, aucune n’est géniale, mais certaines (UA, ANADA…) m’offrent des divertissements agréables.
Autrement, j’ai lu le premier Hercules et le premier Guardians of the Infinite, aussi, et j’aime bien, mais faut que je lise la suite. Amazing Spider-Man, j’adore. Daredevil, je trouve ça nul…
Bon, les goûts, les couleurs… mais si ça peut t’aider…
Jim
[quote=« artemus dada »]
Idem pour Slott et son histoire avec tous ces Spiderman, passée la surprise de voir toutes ces incarnations du **Tisseur ** qu’en fait le scénariste ?
Un pétard mouillé. Rien de plus.[/quote]
Sur ce point précis (j’ai lu le truc récemment, je suis fan : certains autres trucs, je connais pas, ou moins bien…), je ne partage pas ton avis.
Déjà, je trouve qu’il parvient à créer un chouette suspense. Et y a plein de trucs qui m’ont fait marrer, qui m’ont surpris, qui m’ont touché. Qui plus est, l’une des forces de Slott, à savoir de résoudre vite certaines choses, se retourne peut-être contre lui : il règle peut-être un peu vite des choses qui auraient pu durer plus longtemps, histoire de maintenir le rythme et la pression. Mais bon, à l’heure de la décompression et des récits à rallonge, je préfère.
Son Spiderverse a selon moi plusieurs avantages. Ça donne une vraie dimension à la famille de Morlun (j’ai détesté la prestation de JMS, et d’un coup, Slott lui donne de l’ampleur). Cela donne une vraie présence à Cindy Moon (qui n’était pas un « cheveu sur la soupe », malgré le côté « sortie de nulle part » à la suite d’Original Sin). Cela justifie la présence des versions alternatives (télé, japonaises…). Et surtout, cela ouvre la voie à d’autres nouvelles séries. Spider-Woman et Scarlet Spiders (je crois) du temps du cross-over, puis Spider-Woman, Spider-Gwen, Web Warriors et Silk (que je n’ai pas lus, mais qui semblent bien sympas quand même), tout cela prend racine dans Spiderverse, qui n’est pas qu’une simple saga, mais qui est un tremplin.
Après, moi, j’ai les deux TPB de base, mais on m’a offert l’omnibus de SpiderVerse, qui contient la série Amazing, mais aussi tous les trucs à côté. C’est peut-être mieux pour savourer le cross-over, je sais pas trop…
Bon, tout de même, je suis très fan du boulot de Slott en général (ses She-Hulk, ses Initiative, ses Mighty Avengers…), et de ses Spider-Man en particulier. J’adore son écriture, sa capacité à articuler les événements et à les faire progresser de manière presque organique, à ciseler ses dialogues, à tout bien placer de manière logique. Et à faire rebondir ses personnages. Nikolavitch disait que Slott est la meilleure chose qui soit arrivé à Spidey depuis vingt ans, je suis entièrement d’accord.
(Mais je m’éloigne du sujet.)
Jim
[quote=« sylvain cordurié »]
), mais j’ai la vague impression que ça ne tient pas qu’à ça.
Ben, tu connais l’édition mieux que la plupart d’entre nous. Tu sais que c’est aussi un problème de compétences, un manque de talent dans la direction des équipes artistiques. Il manque des mecs qui savent où emmener les univers. Je parle du moyen ou long terme.
Depuis quelques années, on vit dans la dictature des chiffres parce qu’ils sont globalement insatisfaisants et que ça ne s’arrange pas. Alors on s’agite, on sort la boîte à pharmacie et on colle des pansements pour arrêter l’hémorragie. Forcément…[/quote]
Je connais de loin le monde de l’édition. Mais je connais plusieurs angles. Et en matière d’édition américaine, j’ai suffisamment de copains dans le milieu pour entendre régulièrement des anecdotes sur les responsables éditoriaux.
Hé bien, c’est pas brillant. Souvent, ce sont des gens jeunes, mal dégrossis, soumis à une grande pression et qui n’ont aucune compétence en matière de relations humaines. Ils traitent les auteurs (les « fournisseurs de contenus », comme on dit) comme de la merde, créent des tensions et des ressentiments là où il faudrait se montrer rassurant et encourageant. Le niveau relationnel semble catastrophique.
C’est un peu la même chose dans le franco-belge, selon le peu d’expérience que je peux en avoir, mais dans le monde des comics, ça semble cauchemardesque. Et le fait que les gens quittent leur poste au bout de six ou huit mois n’est pas rassurant. Faudrait un jour que je compte le nombre de personnes qui sont passés sur les grosses séries, aux postes d’editor et d’assistant editor. Genre, sur quarante numéros, combien on a eu de noms. Et ensuite, comparer avec une série équivalente en 1986. Je crois que l’époque où deux personnes géraient une série pendant quatre ans, établissant des liens forts avec les auteurs, est révolue.
Ou, la loi des chiffres y est pour quelque chose. Mais est-elle la seule explication ?
Jim
[quote=« Jim Lainé »]
Sur ce point précis …] je ne partage pas ton avis…][/quote]
Tu as raison, Slott a probablement produit l’une des séries les plus agréables à lire de Marvel, sur la longueur indéniablement c’est vraiment pas mal.
[quote=« Jim Lainé »]Ou, la loi des chiffres y est pour quelque chose. Mais est-elle la seule explication ?
Jim[/quote]
Ben, non. On en revient aussi aux pontes qui ne comprennent rien au fonctionnement d’une maison d’édition, qui gèrent les comics comme des produits. Il n’y a pas si longtemps - je vois déjà venir les gars qui vont me taxer de c’était-mieux-avantite aiguë - les mecs aux manettes, c’était des auteurs actifs ou inactifs mais qui connaissaient la prod, les univers, les personnages. Ils avaient une vision d’ensemble.
Aujourd’hui, c’est ça qui manque le plus à la tête de ces maisons d’édition. Une culture, une compréhension de la chose, une capacité à se projeter de manière constructive, la possibilité de taffer en toute confiance et tranquillité, sans risquer comme chez DC de sauter pour je ne sais quelles raisons (pas toujours les chiffres de vente quand on se rappelle certaines évictions) à peine arrivé sur un titre.
[quote=« sylvain cordurié »]
Ben, non. On en revient aussi aux pontes qui ne comprennent rien au fonctionnement d’une maison d’édition, …][/quote]
Certainement, mais cela n’explique pas la vacuité des histoires, entre réécriture(s) des personnages, et histoires prévisibles et/ou simplistes il y a aussi une « crise » des auteurs.
Je me demande si tout simplement les personnages ne sont pas usés entraînant une paralysie de l’imaginaire.
Je disais ailleurs que ce n’est pas l’art d’un alphabet nouveau qu’il nous faut attendre mais plutôt des combinaisons nouvelles de mots anciens.
Autrement dit, l’inédit et l’inouï ont certes complètement disparu, mais je crois que les auteurs qui travaillent aujourd’hui pour Marvel ou DC ont aussi épuisé les « nouvelles combinaisons de mots anciens ».
Sans parler d’une absence criante de forme.
Non seulement j’ai l’impression que les scénaristes (d’une manière générale) n’ont plus rien à raconter, mais qu’en plus il ne font pas l’effort d’y mettre la forme.
[quote=« artemus dada »]
[quote=« sylvain cordurié »]
Ben, non. On en revient aussi aux pontes qui ne comprennent rien au fonctionnement d’une maison d’édition, …][/quote]
Certainement, mais cela n’explique pas la vacuité des histoires, entre réécriture(s) des personnages, et histoires prévisibles et/ou simplistes il y a aussi une « crise » des auteurs.
Je me demande si tout simplement les personnages ne sont pas usés entraînant une paralysie de l’imaginaire.[/quote]
La crise des auteurs, c’est avant tout celle des éditeurs.
Ce sont eux qui mettent en place les teams artistiques. À eux de choisir les bons scénaristes, et de les laisser travailler sans pression déplacée.
Quant à l’usure des personnages, ça aussi, je n’y crois pas. Il y a un manque d’audace, d’imagination… d’intelligence créative et éditoriale. Quand on voit le Daredevil de Bendis et celui de Waid, quand on voit la Cap de Brubaker, on se dit que ces persos qui ont respectivement 50 ans et 75 ans, il est encore possible de les rendre intéressants. Il suffit juste de mettre les bons auteurs dessus. Ce sont les mecs aux commandes qui sont usés pour les plus anciens ou aware pour les plus jeunes. Les persos eux gardent leur potentiel intact.
[quote=« artemus dada »]Je disais ailleurs que ce n’est pas l’art d’un alphabet nouveau qu’il nous faut attendre mais plutôt des combinaisons nouvelles de mots anciens.
Autrement dit, l’inédit et l’inouï ont certes complètement disparu, mais je crois que les auteurs qui travaillent aujourd’hui pour Marvel ou DC ont aussi épuisé les « nouvelles combinaisons de mots anciens ».
Sans parler d’une absence criante de forme.
Non seulement j’ai l’impression que les scénaristes (d’une manière générale) n’ont plus rien à raconter, mais qu’en plus il ne font pas l’effort d’y mettre la forme.[/quote]
Là encore, sans chef d’orchestre compétent à la baguette…
C’est le plus gros problème du moment. On a des exécutifs aux manettes. Des mecs choisis non pas pour leur capacité à redonner du lustre à ces univers, mais pour trouver des solutions commerciales, élargir la cible. Ils ne comprennent pas la matière sur laquelle ils bossent ! Jusqu’à remettre en cause la logique feuilletonnante des comics dans certains cas. C’est dire le niveau.
[quote=« sylvain cordurié »]
La crise des auteurs, c’est avant tout celle des éditeurs…]
Quant à l’usure des personnages, ça aussi, je n’y crois pas. …][/quote]
Oui, tu as sans doute raison, je viens de lire Le livre de Fatalis par Brubaker & **Raimondi **sur les origine de la célèbre *némésis * des FF (Pour en savoir +) et justement **Brubaker ** réussi une nouvelle « combinaison de mots anciens ».
Cela dit Le Livre de Fatalis date de 2006.
Si Marvel et DC me désespèrent aujourd’hui (enfin… depuis un moment), je sais aussi que tôt ou tard - le plus tôt sera le mieux - ils retrouveront de l’ambition.
Peu importe par qui, comment. C’est une question de cycles.
[quote=« sylvain cordurié »]La crise des auteurs, c’est avant tout celle des éditeurs.
Ce sont eux qui mettent en place les teams artistiques. À eux de choisir les bons scénaristes, et de les laisser travailler sans pression déplacée.
Quant à l’usure des personnages, ça aussi, je n’y crois pas. Il y a un manque d’audace, d’imagination… d’intelligence créative et éditoriale. Quand on voit le Daredevil de Bendis et celui de Waid, quand on voit la Cap de Brubaker, on se dit que ces persos qui ont respectivement 50 ans et 75 ans, il est encore possible de les rendre intéressants. Il suffit juste de mettre les bons auteurs dessus. Ce sont les mecs aux commandes qui sont usés pour les plus anciens ou aware pour les plus jeunes. Les persos eux gardent leur potentiel intact.[/quote]
Je ne suis pas en désaccord avec toi mais les scénaristes sont aussi en cause. Ok sur les éditeurs mais les contraintes éditoriales, les scénaristes doivent aussi en jouer. Quand je vois Jeff Lemire chez DC, il jongle perpétuellement avec. Et le résultat m’a comblé. Green Arrow en tête.
Le cahier des charges n’est pas une prison. Comme la continuité
[quote=« Hush »]
[quote=« sylvain cordurié »]La crise des auteurs, c’est avant tout celle des éditeurs.
Ce sont eux qui mettent en place les teams artistiques. À eux de choisir les bons scénaristes, et de les laisser travailler sans pression déplacée.
Quant à l’usure des personnages, ça aussi, je n’y crois pas. Il y a un manque d’audace, d’imagination… d’intelligence créative et éditoriale. Quand on voit le Daredevil de Bendis et celui de Waid, quand on voit la Cap de Brubaker, on se dit que ces persos qui ont respectivement 50 ans et 75 ans, il est encore possible de les rendre intéressants. Il suffit juste de mettre les bons auteurs dessus. Ce sont les mecs aux commandes qui sont usés pour les plus anciens ou aware pour les plus jeunes. Les persos eux gardent leur potentiel intact.[/quote]
Je ne suis pas en désaccord avec toi mais les scénaristes sont aussi en cause. Ok sur les éditeurs mais les contraintes éditoriales, les scénaristes doivent aussi en jouer. Quand je vois Jeff Lemire chez DC, il jongle perpétuellement avec. Et le résultat m’a comblé. Green Arrow en tête.
Le cahier des charges n’est pas une prison. Comme la continuité [/quote]
Ça dépend. Hormis pour les auteurs installés, j’imagine que bosser pour DC, ça demande d’avoir le cœur bien accroché quand même. Les têtes tombent facilement.
Lemire a sûrement plus de talent que la moyenne, cela dit.
Quant à Marvel, quand tu regardes les casts pour les titres girly - parfois jusqu’à l’écœurement - je ne suis pas sûr que le talent importe toujours autant que le sexe des auteures. Les dès sont pipés d’entrée. C’est une politique aveugle, faussement paritaire. Juste shortsighted.
[quote] The best way to approach it is to say that everybody throughout these eight issues who will be on stage will have a real, organic reason as to why Superman is seeking them out, why they’re part of the story, how they relate to the big, over-arcing themes and elements and plot of the story.
It’s all tied in together in a real organic way that will have some major pay-off in May, and then, like I said, will spin into June with a hell of a lot of insanity and craziness.[/quote]
http://imageshack.com/a/img922/7410/WzUFPO.jpg
http://imageshack.com/a/img924/2969/k7emZ4.jpg
[quote]Superman #51
Story by
Peter J. Tomasi
Art by
Mikel Janin
Cover by
Mikel Janin, John Romita Jr.
Publisher
DC Comics
Cover Price:
$3.99
Release Date
Apr 6th, 2016
It’s the start of a new chapter in the Man of Steel’s life that will change everything you know as the epic eight-part “Super League,” all written by Peter J. Tomasi, spans BATMAN/SUPERMAN, SUPERMAN/WONDER WOMAN and ACTION COMICS in April and May!
His time without powers made Kal-El realize that the world is in need of more protectors…more super-powered beings like himself. But where will he find such beings?[/quote]
http://imageshack.com/a/img924/1579/XMnmRQ.jpg
http://imageshack.com/a/img923/9330/t5krGS.jpg
http://imageshack.com/a/img924/7198/o6YtVC.jpg
http://imageshack.com/a/img922/1992/w8jRvu.jpg
Source : www.comicbookresources.com
Ayé, j’ai voté pour les primaires.
Artemus Dada président.
[quote=« artemus dada »]
[quote=« Hush »]{…] Le personnage vit de cross ouvert en crossover…
…][/quote]
Et je ne comprends pas pourquoi cette histoire de Super League n’est pas proposée soit dans Superman ou Action Comics ou dans une mini-série à part.
Pourquoi sous la forme d’un crossover ?
C’est à se demander (question rhétorique cela dit) si « on » (c’est-à-dire les "têtes pensantes de DC) portent le moindre respect au travail des scénaristes des séries où sera publié ce crossover.
Et accessoirement portent le moindre respect (bis) aux lecteurs qui n’en demandent peut-être pas tant, mais aimeraient lire des séries intéressantes (je peux rêver) qui se suffisent à elles-mêmes.
Incidemment réécrire encore une fois la formation d’une équipe de type JLA, indique un essoufflement certain du côté des idées (et ce n’est pas le seul signe) ; il semblerait qu’a contrario du slogan français des années 70 aux U.S.A. on a du des super-héros mais on n’a pas d’idées (En **France **à l’époque on n’avait pas de pétrole mais on avait des idées, nous disait-on).
Entre relaunch, reboot, **Rebirth **, je trouve douloureux de voir où on en est arrivée.
Non seulement le fond (les histoires) est souvent insipide, mais la forme est inexistante.
J’ai lu ce weekend Providence eh bien quelque claque !
J’y ai vu un scénariste qui non seulement a réfléchi à une histoire (c’est le moins qu’il puisse faire me direz-vous) mais qui y met la forme, et pourtant l’éditeur Avatar et son écurie de dessinateurs n’ont pas la réputation de la soigner.
Chez DC ou Marvel, entre mini-séries inachevées (Weirdworld, Squadron Sinister) insipide (Thors, Batman/Superman), ou le vraiment mauvais (Doomed, Black Knight) côtoie les réécritures somme toute lisible (Action Comics) mais rapidement gâché par un crossover le sentiment qui surnage, ou du moins mon sentiment c’est qu’on est arrivé au bout du bout.
Les super-héros tels qu’envisagés par les Big Two ressemblent de plus en plus à de l’acharnement thérapeutique.
Même la série régulière Thor écrite par Aaron que j’ai lu et plutôt appréciée, résiste assez mal à un coup d’œil rétrospectif.
Tout ça pour ça.
Certes Jason Aaron a eu au moins le souci de réfléchir à la forme de son histoire, et c’est pour moi ce qui restera, mais le dénouement est tellement prévisible que c’en est gênant.
Tout ça pour ça (bis).
Idem pour Slott et son histoire avec tous ces Spiderman, passée la surprise de voir toutes ces incarnations du **Tisseur ** qu’en fait le scénariste ?
Un pétard mouillé. Rien de plus.
Et la liste est longue. [/quote]
Après cette lecture.
[quote]For me, action stuff is sometimes hard to write. The thing is, there are those issues, when you’re building up so much over the course of so many months of a story, that have got to be action. It’s not like you’re going to cut away and do small story stuff at that point so it’s really just balls to the wall and just throwing it all out there.
When I write an action-packed issue for the whole twenty pages, I make a list of the characters I need to be working with and do bullet points as to how they’d interact with the other ones they’re fighting and make sure everybody’s got enough screentime, so to speak. The main thing is to lay a spine across an action issue so that you know your set piece and you know the pieces that are part of it and you try to make sure that you move in a correct timeline and have some ebbs and flows to the action that reverberate through the length of the issue.[/quote]