Attention, ENORME coup de coeur.
J’ai adoré. J’ai surkiffé, comme disaient les jeunes. Je suis complètement sous le charme, et j’ai hâte de lire la suite !
Joshua Williamson, qui m’a déplu sur Justice League Odyssey, un peu intéressé sur The Flash, diverti sur Infinite Frontier et Justice League Incarnate, puis déçu sur Dark Crisis, réussit un excellent lancement ici. Il apporte plusieurs changements, qui me donnent très envie de voir ce que ça va donner ! Bien plus que le Action Comics #1051 de Phillip Kennedy Johnson, même si c’était agréable à lire.
Bref, lançons-nous.
Le numéro débute par une intervention de Superman contre Livewire, qui vient interrompre le mariage de son ex-employeur. Clark la stoppe, mais est gêné / harcelé par Lex Luthor qui, en prison, ne cesse lui donner des conseils et de le soûler d’idées pour en finir vite. Superman rencontre le nouveau chef de la police spéciale, après le départ de Maggie Sawyer à Blüdhaven (la continuité bien utilisée, cool !).
Il aide au mariage, finalement, puis on retrouve Clark au Daily Planet, où Jimmy veut évoquer sa nouvelle petite-amie… mais ils sont interrompus car le nouveau rédacteur en chef veut que ça bosse. Et c’est Lois ! Perry White a pris un congé sabbatique, Lois le remplace mais elle est telle un lion en cage, à ce poste ; même si elle aime diriger les troupes. Clark reste soûlé à distance par Lex, et on comprend pourquoi : Superman s’est entraîné à « discipliner » son ouïe, mais la concentre à distance sur ses parents, Lois, Bruce… et Lex, qui en profite pour l’interpeller car il veut l’aider.
Cela se confirme car la tour Lexcorp est transformée par des nano-machines en tour… Supercorp ! Superman s’y rend, Mercy Graves l’accueille et révèle que Luthor lui a transmis sa fortune et son entreprise durant son temps en prison. Mercy emploie beaucoup de gens brillants pour aider Superman, et Lex a même créé une I.A. avec son esprit pour l’accompagner !
Clark refuse, va stopper le Parasite mais découvre des dizaines de petits Parasites, enfantins, alors que Lex révèle que tout ça vient de lui… enfin, non, pas de lui. Mais de ses ennemis, qui attaquent en son absence !
Un teaser final révèle de futurs événements pour la série, et une future attaque de Brainiac.
Ouf, quel lancement ! Joshua Williamson y va à fond, apporte énormément d’éléments mais la lecture reste très fluide et agréable. Les rebondissements sont bien amenés, et les personnages sont très bien écrits. Il est évident que Lex prépare quelque chose, mais cette Supercorp est une super idée… et un bonbon pour fans, vu les clins d’oeil à la continuité ou à Superman TAS !
Joshua Williamson me convainc aussi sur son écrite d’un Clark doux, gentil mais qui peut faire quelques piques à sa femme. Lois est formidable en Perry au féminin, et Jimmy est aussi bien amené. L’ensemble fonctionne très bien, est très dynamique et prenant.
Graphiquement, Jamal Campbell peut plaire ou non, moi j’adore. Son Clark est juste parfait en gros nounours replié sur lui-même mais souriant (le look avec casque et casque audio, c’est parfait !). Son Superman doit encore un peu être travaillé, mais le reste est top et il s’amuse énormément.
Quel lancement ! Très solaire, positif, dynamique, prenant, avec des apports pertinents, des idées agréables. Je kiffe, j’adore !