SUPERMAN #1-13 (Joshua Williamson / Jamal Campbell)

Written by: Joshua Williamson.

Art by: Jamal Campbell.

Covers by: David Nakayama, Francesco Mattina, Helene Lenoble, Travis Mercer, Danny Miki, Megan Huang, Scott Kolins, Jamal Campbell, Steve Rude.

Description: Superman’s loved ones are transformed into ravenous parasites! If Superman wants to find Parasite-Zero before its influence spreads to the whole world, he must take Lex up on his offer to work together! Even if it means using another of Superman’s enemies as bait!

Pages: 32.

Price: $4.99 (variants, $5.99).

Available: April 18.

Wahou, un story-arc en trois épisodes ! Quelle belle surprise de ne pas voir l’intrigue initiale s’étirer ici, avec un Joshua Williamson un peu rapide dans la résolution mais efficace et pertinent dans ce qu’il présente.
Alors que le Parasite se déploie en nombre mais aussi en « virus » qui se disperse dans Metropolis, Superman est infecté. Il garde encore assez de lui-même pour chercher Luthor et Livewire, pour utiliser celle-ci comme batterie pour la tour Supercorp afin d’attirer tous les Parasites… même les micro-organismes. Superman pousse le Parasite initial à dévorer les autres, qui viennent de lui, et Lex le stoppe avec un coup spécifique. Tout redevient normal, Clark et Lois discutent de la suite et Clark décide de donner « une chance » à Lex, et une montre Superman, ce qui permet aussi de l’avoir à l’oeil. En parallèle, les super-savants fous ennemis de Lex préparent la suite, et notamment quelque chose avec Silver Banshee…
C’est bien. Un peu rapide, franchement, pour la résolution, mais c’est agréable de ne pas avoir une saga qui s’étire. L’ensemble est bien écrit, très orienté sur l’action, mais ça fonctionne bien. L’épisode est moins riche que les autres, mais je suis très intéressé par cette Supercorp à laquelle Clark accepte d’adhérer, et c’est bien qu’on ne passe pas trop de temps sur son hésitation à suivre Lex. La saga fonctionne, les subplots sont là, c’est cool.
Jamal Campbell livre lui de très belles planches, avec une super ambiance et de très belles images sur le Parasite. J’adore aussi la combinaison Supercorp. Quel plaisir des yeux.

Un peu rapide, mais c’est bien que ça ne dure pas trop, et j’ai hâte de la suite.

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Pas mieux. Ca swingue pour l’Homme d’Acier!

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Superman #4

Introducing the Kryptonite Klaw! Superman is vulnerable to Kryptonite, but what happens when other dangerous superhumans are exposed to it? If Superman wants to stop Metropolis’s newest enemies, he must uncover Lex Luthor’s secret past!

Creative Team

  • Writer: Joshua Williamson
  • Artist: Nick Dragotta, Jamal Campbell
  • Colorist: Frank Martin
  • Letterer: Ariana Maher
  • Cover Artists: Jamal Campbell
  • Variant Cover Artist: Jamal Campbell, Trish Mulvihill, Lee Bermejo, Sandra Hope, Gabriel Rodriguez, Romulo Fajardo Jr., Mico Suayan, Ramona Fradon, Nathan Szerdy, Pamela Hoogeboom
  • Editor: Paul Kaminski
  • Assistant Editor: Jillian Grant
  • Cover Price/Page Count: $4.99/32 Pages

J ai vraiment un soucis avec les couleurs actuelles.

Après le batman de Jiminez avec T4, c est au tour de superman de me rayer la retine.

Très bien, et quel beau cliffhanger.
Joshua Williamson enchaîne bien et intelligemment. On voit que les super-vilains secrets Graft et Dr Pharm s’en prennent à Silver Banshee, pourtant en pleine réhabilitation. Lex Luthor s’en prend, en prison, à quelqu’un qui se moque de Superman, et l’explique à Clark après qu’ils aient listé ce qu’ils ont accompli ensemble. Clark obtient des explications sur ces deux super-vilains, et apprend que Lex a commencé à Metropolis en étant un super-héros scientifique secret ! Superman enquête, trouve leur ancien labo’ mais est attaqué par Silver Banshee, transformée par le projecteur de Zone Fantôme utilisé par les vilains. La bagarre remonte, Lois est là, Banshee morfle mais est protégée par… son petit-ami secret, Jimmy Olsen !
C’est bien et dynamique. Joshua Williamson gère bien ses personnages, et créé une bonne dynamique Superman / Lex. Ca reste classique, mais ça fonctionne bien et ça se lit très agréablement. Les deux super-vilains secrets sont assez basiques pour l’instant, mais ce Lex super-héros scientifique secret est assez cool, même s’il faut relativiser son récit. L’ensemble est prenant, et ce cliffhanger est bien surprenant et fun.
Graphiquement, Jamal Campbell assure avec de belles planches généreuses au présent, et Nick Dragotta s’en sort bien dans le passé de Lex, sans trop en faire.

Bien et très prenant. Cool !

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Quelle vieille chose tu fais.
Elles sont blindées de talent, ces pages. Et la colorisation est inventive et inspirée. Ça participe pleinement au ton de la série.

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Mais tu ne les lis même pas, toi, qu est ce que tu commentes ?

Sur tablette, je les lis avec de l ecran totale !

Clin d’œil

Ben si, celui-là, je le lis !
Parce que Ben c’est qu’il a dit que c’était bien !!!

Tu as pensé à te faire opérer de la cataracte ?

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Ahahahahahahah

Ben dit aussi que les bendis sont bons, j espère que tu l ecouteras également.

Je capte tout à fait l effet recherché et je ne dis pas que c est fait sans talent, loin de là. Je dis que ça degueule d un trop d informatique et que ça a déjà mal vieilli à parution.

C est parfait de plus pour couvrir les cases un peu trop vides.

La couleur est un soucis des comic books d aujourd’hui à mon sens, il n y a qu à voir le manque de gout des recolorisations.

Pas toujours heureusement, mais tres souvent. Il y a un savoir faire qui se perd tout de même, je dirais.

C’est parce que tu as une perception figée de la colorisation. :slight_smile:

Tu parles du fait que l’approche présente est parfaite pour remplir les cases un peu trop vides.
Mais ta lecture tient d’une méconnaissance du métier.
Dans sa collaboration avec Dean White, Esad Ribic bossait en laissant volontairement un espace plus important que d’ordinaire à la colo. Ça donnait des planches malgré tout très denses. Simplement, les deux auteurs se complétaient autrement que selon le principe du « moi, je dessine ; toi, tu colorises ».

Des garçons comme Immonen, Opeña ou Quitely (qui se pose là dans le genre décor light) savent donner du champ à leurs coloristes. Et ça donne des planches à se taper le cul par terre.

La deuxième case de la planche Superman-4-9-scaled, ce n’est pas du vide rempli par la couleur. C’est une suggestion très adroite par la couleur de la spatialisation et de l’urgence. Aucun décor n’aurait rendu cette case plus intense à la lecture. Et c’est techniquement bien plus savant que tu ne l’imagines.

Le remplissage des cases par du dessin, en particulier dans les comics et plus encore dans les mangas, ce n’est pas ce qui fait la pertinence graphique de ces objets.

Sinon, la planche 32 ose une palette vraiment difficile à manier et très agréable à l’œil, parce que peu commune. Il y a une identité graphique et artistique là-dedans.

À l’opposé, la planche Superman-4-8-scaled propose une palette faite de couleurs pastelles très harmonieuses.

Bref, c’est un bel exercice.
Et justement, j’avais trouvé l’association dessin/couleur brillante dans l’épisode 1. Ces deux artistes savent exactement ce qu’ils s’apportent l’un à l’autre et ça se voit.

J’ai l’impression de devenir un influenceur, à vous lire. Ça fait peur !

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Tu me cites le bon coloriste que j aurais pu citer également et qui donne de la matière. Rien à voir avec ce qu on a là.

Regardes la case bas gauche de la deuxième planche ici (j espère que ce n est pas celle dont tu me parles) parce que c est juste irregardable pour moi.

Tu aimes et sais pourquoi et je te dis qu on regardera ça comme des fautes de goût bientôt et que l on fera machine arrière.

Jorgue a déjà lâché ça, non ? Du moins, si j en crois ses dernieres planches qui m ont paru bien plus agréable à regarder.

Mais non. Tu es un défricheur.
Ne change rien.

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Il n’est pas totalement impossible que tes goûts soient à contrecourants de ce qui se fait, de ce qu’une nouvelle génération avec une culture plurielle et élargie apporte à un médium, à la manière dont elle fait évoluer les codes.

Résumer les apports d’un coloriste au fait qu’il « donne de la matière » sans voir celle qui te crève les yeux, hein…
Que ce soit des effets de matière ou un rendu pictural « digital », on s’en fout. Tout ce qui compte, c’est l’équilibre graphique qui ressort du mariage entre le dessin et la couleur.
Peter Doherty - en étant infiniment plus light que White ou Matt Hollingsworth - fait parfaitement le job sur Jupiter’s Legacy. Ou Jamie Grant sur All-Star Superman.

Franchement, dire du taff de Jamal Campbell qu’il fait dans la faute de goût, qui plus est après que son taff ait été encensé sur Far Sector, sérieusement…

Précisément non.

Pas la première fois que ça s emballe côté digital. Tu te souviens d un batman 3d sortie en vf ?

Bref, on s excite avec des nouveaux effets puis on revient à plus de nuance dès qu on a appris à mieux maitriser l outils. Et les moments d excitations datent sérieusement le produit.

Eh bien, je crois que tu te plantes. Pas pour avoir raison, mais sincèrement.

La colo, je baigne dedans.
Je bosse avec des coloristes pro et je vois comment les lecteurs deviennent de plus en plus réceptifs à des trucs qui les auraient bloqué dans un passé pas si lointain.
Parce que tout change.

Les lecteurs de mangas/de comics, les amateurs d’anim ou de jeux vidéo… tout ce petit monde se croise et fait évoluer la créa, parce que les attentes ne sont pas les mêmes que celles de papa (même s’il est resté jeune d’esprit).

Et la colo digitale ne s’emballe pas. Elle avance pas à pas.
Elle est installée depuis 10/15 grosses années. Et le champ des possibles s’élargit.
Même Disney participe à un mouvement global, avec des séries comme Star Wars/Visions, tournée vers l’expérimental qui devient un objet artistique mainstream.

On en revient à Jamal Campbell que tu passes gentiment sous silence. Alors qu’il fait partie des mecs qui font avancer les choses. Et joliment.
Dommage pour toi que tu y sois insensible.