SUPERMAN #1-13 (Joshua Williamson / Jamal Campbell)

Tu as un exemple ?

Voilà.
Les résultats vraiment probants, avec des artistes venant de tous horizons - mais qui bien évidemment s’inscrivent dans une gestion narrative de la colorisation - c’est relativement récent.
À quelque exceptions près (il y a des artistes en avance sur leur temps dans tous les médiums).

Du Nealadamsing.

Plus sérieusement, si ça se trouve, ils ont numérisé et vectorisé des empreintes digitales. Patrick Dumas, toujours lui, avait passé du temps à numériser des effets brosse à dents, à densité variable, qu’il utilisait ensuite pour créer des ombres dans les décors, en « mappant » les surfaces.

Jim

Oui, je pense que c’est un peu le premier à le faire, en tout cas sur une version au long cours. Et Oliff étant un gars venu de la colorisation traditionnelle, ça donne un résultat séduisant.
A contrario, le studio Liquid, qui mettaient en couleurs, par exemple, les X-Men de Pacheco, ce sont des gars qui ont peu ou prou appris la colo à ce stade. Et même si je conserve un souvenir positif de leurs prestations (sans doute parce qu’ils avaient des palettes lumineuses), c’est quand même très m’as-tu-vu et tape-à-l’œil.
Le lettrage, c’est pareil. Dans les années 1990, y a plein de choses pas terribles, soit maladroites soit trop démonstratives, et ceux qui s’en sortent le mieux, au final, ce sont ceux qui viennent du lettrage traditionnel : les Workman, Bruzenak, Klein et consorts. Mais si on regarde Comicraft, qui a été l’un des premiers studios à offrir un service informatique comme cœur d’activité, c’est violent, hein : l’immodestie totale, la surenchère (et pas toujours des bulles mal placées). Ils s’en sortent parce que le patron, Richard Starkings, est un bon homme d’affaires doublé d’un gars qui grenouille dans l’éditorial depuis des années, mais Comicraft est au lettrage ce que Liquid a été aux couleurs : une explosion de technique sans le bon goût.
Désormais, il s’est passé du temps. Donc les vieilles générations ont appris à utiliser l’outil nouveau et à y insuffler leur bon goût. Et les jeunes générations, qui connaissent instinctivement l’outil, apprennent le bon goût. En fait, les années 1990, c’est le moment où le relai entre génération ne s’est pas fait. Les progrès technologiques donnaient l’illusion qu’on pouvait faire, sans l’expérience qui va avec le savoir-faire. Mais l’expérience, les gens l’ont acquise avec le travail et les années qui passent, et le passage de relai se fait à nouveau.

Jim

C’est l’idée du papier peint, en fait. « Map » au sein de « motif », plus que de « carte ». L’idée d’un motif (qui représente une texture par la forme de ses trames) sur une feuille, et ladite feuille, tu la colles sur les décors afin qu’elle épouse les surfaces dessinées.

Jim

Nom de Zeus ! Quelle révélation.

Ah merci. Ca m’éclaire encore plus.

C’est différent des trames ?

Dans les arrieres plans par exemple, on l on perçoit clairement le côté numérique ?

C’est le même principe, sauf que les trames, c’est un truc que tu colles sur le dessin, dans la zone prédéfini. Et ça ne tient pas compte du relief. Par exemple, c’est Howard Chaykin qui utilise des trames pour certains vêtements dans Black Kiss : quel que soit le mouvement du personnage, le motif ne change pas.

Le mapping permet de mettre la texture en perspective, de lui faire épouser les reliefs, etc. Donc la texture est déformée si besoin.
Ou pas, d’ailleurs, selon l’effet recherché.

Jim

Ok. Merci

(Ne pas perdre une occasion de poster du Chaykin)

Haaaa

Il est surprenant Williamson sur ce coup!
Ca tend à crédibiliser la statu quo actuel autour de Luthor ou à nous piéger! :wink:
Un passage que j’ai trouvé très sympa.

Et oui, ce cliffhanger, cette dernière page de Jamal Campbell, nous met en appétit pour la suite! On ne s’ennuie pas!

Aussi, j’y pense, j’ai beaucoup aimé cette page (4 cases classiques) montrant les aventures actuelles de ce nouveau duo superdynamique. Entre la recherche de l’épée d’Imperiex, l’enquête cosmique, l’aventure avec les Atom, etc… ça donne très envie de lire des one-shots sur ces aventures diverses et variées!

En bref, Superman est cool!

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Je retenterais quand il y aura une dizaine d episode pour voir si le charme qui n a pas opéré sur moi à la lecture du premier numéro, gagne en séduction sur un temps plus ample.

Clin d’oeil brillant

Voilà. Cool. Ça me manquait. Je me suis de nouveau régalé avec cet épisode 4.
C’est riche (seulement 4 épisodes et déjà plein de choses). Et Williamson s’amuse avec les autres personnages. Ça se voit qu’il kiffe ce qu’il fait. Et ça aussi, ça manquait sur le titre.

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Et ça, ça compte, en effet. :wink:

Recherches préliminaires des personnages par Jamal Campbell:

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Couverture variante de Chris Samnee pour l’annual prévu pour août:

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J’ai envie de trouver cette couverture très belle mais quelque chose me chiffonne.
J’ai l’impression que l’aplat vert claire représente le ciel…mais alors je ne comprends pas si Superman s’envole (3ème case) ou s’il descend vers le sol (4ème case).