SUPERMAN : LOST (Christopher Priest / Carlo Pagulayan)

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Superman lost

Lois Lane et Clark Kent filent le parfait amour, dans un appartement normal, avec leurs petites habitudes de couple normal. Clark enfile certes collants et cape de temps à autre pour sauver le monde, mais à part ça, tout est des plus ordinaires à Metropolis. Jusqu’au jour où Superman rentre à la maison, après une mission de routine… Debout au milieu du salon, il garde son costume, montrant tous les signes extérieurs d’un trouble de stress post-traumatique, et déclare : « Je suis parti… 20 ans. »
SUPERMAN : LOST, une maxi-série de dix numéros scénarisée par Christopher PRIEST, à qui l’on doit un run de Black Panther chez Marvel, mais également des passages sur la JUSTICE LEAGUE et DEATHSTROKE.

Âge : 6+

Collection : DC Deluxe

Série : Superman Lost

INFOS

SCÉNARISTE : CHRISTOPHER PRIEST

DESSINATEURS : CARLO PAGULAYAN, LEE WEEKS
TRADUCTEUR : JÉRÔME WICKY

  • Date de sortie : 12 avril 2024
  • Pagination : 248 pages
  • EAN : 9791026828945
  • Contenu vo : Superman: Lost #1-10
  • Prix : 24 €

Belle couverture, belle maquette.

Jim

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Lu ce matin et c’est très très bien. Ce gros one-shot mêle action, aventure, mais aussi dépression et capacité à revenir d’un endroit lointain. Il y a un petit aspect traitement de syndrome post-traumatique, on y voit aussi un superman affaibli qui doit faire face à ses convictions parfois trop fortes pour son propre bien et celui des autres. Il y aussi des thèmes comme la liberté et la démocratie et ses dérives libertaires qui sont mis en avant. Un chouette bouquin.

3 « J'aime »

Le bouquin me tentait, tu m’as convaincu.
Merci pour le retour de lecture.

Ouais, c’est vraiment très bien. J’avoue que c’est tout le discours sur l’époux marqué par une épreuve si forte qu’il n’arrive pas à « revenir » chez lui, à être pleinement avec les siens et qui n’ont pas vécu ce qu’il a subi, qui m’a beaucoup parlé.

2 « J'aime »

Bon, bon, je vais déjà le lire

1 « J'aime »

Au final, ça commence bien mais ce finish ne m’a pas du tout convaincu et gâche tout le potentiel d’un excellent axe d’attaque pour cette mini série.

Petite déception pour ma part.
Une fois n’est pas coutume, je me suis laissé tenter par la couverture que je trouve très belle.
Et la curiosité de découvrir une oeuvre de Christopher Priest a fait le reste.

J’ai plutôt apprécié le récit et l’idée, mais j’ai trouvé l’ensemble un brin confus et avec cette sensation qu’on est passé pas loin d’un truc formidable. Mais qu’on y est pas.
Pourtant, le côté trauma du héros et son nouveau rapport au monde ont fait mouche chez moi. Ça sonnait juste. Mais ça ne m’a pas suffit. Je ne saurais trop expliquer pourquoi d’ailleurs mais j’oscillais entre grand intérêt pour l’aspect humain et terre à terre, avec des moments d’ennuis, souvent liés aux moments d’actions.

4 « J'aime »

Concept : une serie de super heros où les combats seraient toujours hors champ.

Ca a du etre tenté non ?

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Tu veux parler de combats en ville ?
Bien sûr que ça a été tenté. Plus d’une fois.

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Je cherche la faute d orthographe.

Non, les combats.

On ne verrait jamais les combats dans la bd, juste l avant et l après.

Sans doute parce que les traumas de Clark sont totalement hors sujet.
Où plutôt non, ils sont placés de manières totalement incohérentes dans la temporalité du récit.
Ses traumas, graves , auraient du avoir un impact délirant sur ses actions loin de la Terre.
Et c’est de retour dans son appart près de Lois qu’ils se mettent subitement à lui tomber dessus ?
À partir de là , si on relit l’histoire, rien ne colle dans son comportement.
Un exemple ? Au début , Clark est retrouvé par Lois, qui l’accompagne dans l’étude de " Apprendre à respirer, cours de 1ère année. "
Mais euh…il est resté 20 ans sans respirer ? Comment faisait-il pour parler sans respirer ? Oui, OK, l’effet choc choppe le lecteur par les ballerines mais…le début de l’album, c’est déja la fin de l’histoire.
Et ça n’arrête pas.
Jesus transformait l’eau en vin. Ici, un prêtre en eau de boudin.

Ah là dessus je ne te suis pas.
Ça me fait penser, dans un autre genre, mais quand même, au film Démineurs, de Kathryn Bigelow.
Le retour du héros chez lui, dans sa campagne, et au supermarché.

Disons que j’ai plutôt adhéré à cette présentation du récit.

C’est plus, je ne sais pas, le rythme global que j’ai trouvé mal foutu.

Wong Kar Wai a réussi à faire un film d’amour en coupant toutes les scènes… d’amour.
Et In the mood for love est magnifique.

Maggie Cheung, l’actrice principale en parlait dans une interview à l’époque. Son incompréhension face au montage. Toutes les scènes explicites avaient sautées.

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C’est en effet généralement après, quand tu es sorti de la crise à gérer, que ton corps et ton esprit te font ressentir souvent brutalement le trauma.
Quand tu es dedans, il arrive que tu gères sans même penser que ça va te revenir en pleine face ; et ça peut arriver des années après le début si les crises à gérer sont longues ou s’enchaînent.

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Ah oui, quel film !

Bien vue

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Ben Astro City
(en gros)

Hey ! Moi aussi, je sais le faire ! :crazy_face: