SUPERMAN & THE AUTHORITY #1-4 (Grant Morrison / Mikel Janin)

Trop bien.

Aperçu :

Superman and The Authority11

Superman and The Authority12

Superman and The Authority13

Sometimes even Superman finds a task almost impossible. Sometimes even the Last Son of Krypton needs to enlist help. Some tasks require methods and heroes that don’t scream “Justice League.” So Clark Kent, the Metropolis Marvel, seeks out Manchester Black, the most dastardly of rogues, to form an all-new Authority tasked with taking care of some business on the sly. Not only will Black know the right candidates for the team, but if Superman can make him behave himself and act in service of the greater good, then he’ll prove literally anyone can be a hero! They’ll have to move quickly, however, as the Ultra-Humanite forms his own team to take out the Man of Steel.

This new limited series helps launch an all-new Superman status quo, setting up story elements that reverberate across both Action Comics and Superman: Son of Kal-El in the months to come. And not only is Superman putting together a superstar team, but it takes superstars to tell the tale: Grant Morrison (The Green Lantern, All-Star Superman) and Mikel Janín (Batman, Future State: Superman: Worlds of War)!

Superman and the Authority (2021-) #1

Written by Grant Morrison
Pencils Mikel Janin
Inks Mikel Janin
Cover by Mikel Janin
Release Date: July 20, 2021

Euh… okay, d’accord. Quelle lecture bizarre.
Grant Morrison revient sur Superman, mais sans définir lequel ; même s’il semble assez clair que ce n’est pas celui de la Terre-Prime, ou principale, quel qu’en soit le nom. Ici, on a un Superman qui a croisé John Fritzgerald Kennedy en 1963, alors que Clark était déjà en activité et qui, bien des années après, est plus vieux et affaibli. Il ne peut plus voler, il se force à léviter pour en garder la capacité, et il semble plus vulnérable. On peut comprendre que « la fin » approche, et ce Superman veut revenir à ses engagements envers JFK ou le Roi Arthur, qu’il a croisé, et il entend « corriger » le monde, quoi que cela demande.
Ainsi, face à une nouvelle attaque de la Zone Fantôme, Clark sollicite Manchester Black pour l’aider, en envisageant même de passer outre la loi. Avec, bien sûr, des ennemis qui se préparent, face à un Superman affaibli…
Et… ouais, c’est bizarre. Je suis déjà mal à l’aise avec ces différentes versions de Superman en même temps, là. On peut aisément me traiter de conservateur, mais je trouve que ça tourne à la fin à neuneu et ça n’apporte pas grand-chose. Surtout, Grant Morrison ne me passionne pas, ici : ce Superman est un Tom Strong évident dans le look et le combat, alors que sa moralité change sans vraie explication ; super. Mais le pire est ce Manchester Black qui devient un sous John Constantine, que ça soit dans la sexualité, dans l’utilisation des pouvoirs, dans les postures, et même dans le blabla insupportable (ça, c’est hérité des récents shows TV).
Bon, Mikel Janin propose des belles planches, mais même son ambiance n’est pas vraiment prenante.

Gros bof. Tout ça pour ça, même si je ne définis pas encore ce que c’est, « ça ». Et j’ai l’impression que Grant Morrison ne l’a pas encore défini non plus.

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Superman and the Authority #2

Written by: Grant Morrison
Art by: Evan Cagle, Fico Ossio, Mikel Janin

Clark Kent and Manchester Black continue to put Superman’s new team together, even though keeping Black in check seems like just as difficult a job as convincing the new recruits to come along. The pair hits different parts of the world looking for different types of heroes. While Midnighter, Apollo, and Natasha Irons only need to tie up some loose ends before getting on board, the Enchantress is going to be a little harder. Superman is going to have to set her free from a deadly illusion hell-bent on destroying her before she can help him save the universe.

Bon, pas mal.
J’avais été très déçu du #1, je ne suis pas forcément emballé par ce #2, mais il « passe » mieux. Ici, Grant Morrison ne va pas forcément plus haut, ne fait pas forcément mieux, mais il diversifie au moins : ce n’est plus juste le recrutement d’un Manchester Black un peu naze et trop John Constantine, on passe sur d’autres.
C’est mieux, en fait. DC prend acte des difficultés de Mikel Janin, impérial pour son Superman/Tom Strong, et utilise Fico Ossio, Evan Cagle et Travel Foreman pour illustrer le point de vue des autres membres de l’équipe, recrutés par Black et Superman. On a donc Natasha Irons, qui affronte des incarnations physiques des dérives d’Internet (sympa’ mais finalement un peu « facile », presque naze en fait, car Morrison flirte avec le mauvais goût et une approche « vieux con »), Apollo et Midnighter qui se chamaillent, et enfin l’Enchanteresse perdue en enfer.
Bon, ça se lit bien, hein. Les segments sont hétérogènes, mais le passage sur l’Enchanteresse est bon et fin, alors que celui sur Natasha est un peu faible, et Apollo/Midnighter fait juste le job.

En soi, la mini-série reste une déception : j’attendais plus, j’attendais mieux d’un tel projet.
Mais là, ça se lit bien.
C’est déjà beaucoup, vu le #1 catastrophique.

Superman and the Authority #3

Written by: Grant Morrison
Art by: Travel Foreman, Mikel Janin

Superman put the Authority back together, but why? What threat is out there that only this group can contend with? The Ultra-Humanite, of course! This fearsome foe is forming a team of his own, one designed to go fist-to-fist with the Authority. It will be their baptism in battle to prove if Superman is right that regardless of who we are, there is a hero lurking inside even the worst of us. This penultimate issue is an important chapter in the new Superman mythos, helping to set up where Clark Kent goes next…and who he goes there with.

Les premières cases auraient pu plaire à vives, mais la suite malheureusement…

Le robot est nu.

L ane l etait aussi.

L’anus?

Hey, pas mal.
Grant Morrison donne beaucoup, ici, avec beaucoup d’éléments… et de bons éléments, même !
On voit en effet comment la nouvelle équipe de Superman va sauver June Moon dans son enfer psychique personnel, avec même une « fusion » entre June et l’Enchanteresse, pour un résultat détonnant. On voit aussi Superman envoyer une partie de l’équipe chercher une nouvelle recrue, « Lightray », qui est la version locale de Lia Nelson, oui la Flash de l’univers Tangent ! Et elle est bien super-rapide, née sur un autre monde durant une expédition spatiale, et ultra-connue en ligne. Sauf que l’équipe est divisée pour gérer ce recrutement et une crise à Dubaï, car un ennemi de Superman envoie des troupes pour s’en prendre à lui directement. Et c’est bien Ultra-Humanite, dans le corps de Solomon Grundy, qui finit par vaincre Clark au Fort Superman et veut prendre son corps.
C’est assez cool, je dois bien l’admettre. Malgré ce Manchester Black trop « Constantinesque », l’ensemble est fluide, très dynamique, très rythmé. L’utilisation de ce super-vilain est un beau clin d’oeil pour cette « fin de carrière » de Superman, car Ultra-Humanite a été là aux origines. Les autres personnages sont un peu mis de côté, mais le peu qu’ils ont est pertinent dans les caractérisations, et bien fichu.
Travel Foreman intervient pour le flashback sur le sauvetage de June Moon, c’est correct alors que Mikel Janin propose de belles planches, elles aussi fluides et réussies.

C’est agréable à lire, tiens ! J’en suis surpris après ce #1 bien loupé, mais un #2 qui monte en puissance et ce #3 très réussi. A voir le final dans le #4.

Superman and the Authority #4

Written by: Grant Morrison
Art by: Mikel Janin

Is the team ready for what’s next? Will the Man of Steel’s new super-group fall apart before they even begin? The Ultra-Humanite has put together his own team of rogues designed to match the Authority fist for fist. This series comes to an explosive conclusion that will threaten to split the Man of Steel in half!

C’est… wow. C’est super bien, en fait.
Mais vraiment.
J’ai été déçu par le #1 et j’ai apprécié, sans plus, les #2-3 mais Grant Morrison et Mikel Janin proposent ici un final épatant, et extrêmement prenant et réussi.
On a en pagaille l’affrontement de l’équipe contre des opposants quasiment « miroirs », au sommet du G7 ; Superman aux mains de l’Ultra-Humanite dans Kandor ; Lois qui sauve Clark après avoir appris énormément sur la Maison-El ; Clark qui comprend que Ultra-Humanite est allié à Brainiac qui veut « sauver » la Terre de son fléau, l’Humanité ; Clark qui, surtout, a confiance dans son équipe qui parvient à vaincre ces opposés, pilotés par Ultra-Humanite ; Apollo qui vainc par sa puissance solaire Eclipso ; une nouvelle OMAC liée à Lightray, la Flash de l’univers Tangent ; Superman qui décide de littéralement « abandonner » Brainiac et Ultra-Humanite à leurs plans, leurs enfantillages, tandis que lui monte d’un cran ; Clark qui confirme à l’équipe qu’ils vont sur Warworld ; Superman qui remet son costume classique ; et un final définitif où Clark révèle à Manchester Black un extrait de la Source qui dit Lightray Is.
Wahou ! Grant Morrison fait feu de tout bois dans cette conclusion intense, ultra dense mais surtout ultra maîtrisée. Certes, les résolutions et bagarres de l’équipe sont faciles et rapides, mais ça fonctionne et, surtout, la gestion de Superman est formidable. Ce perso’, qu’on sentait à bout et a bout, se révèle bien plus fort, mais plus moralement, en abandonnant les enfantillages de ses ennemis pour passer à un autre niveau - pour révolutionner un monde, mais pas la Terre.
Les fans de la continuité, dont je suis, peuvent être particulièrement touchés de voir que, oui, ce Superman est bien LE Superman, car il remet son costume classique après cette combinaison prise juste pour cette mini-série. J’ignore si tout a toujours été voulu ainsi, mais la mini-série retombe sur ses pieds… dans un dynamisme, une fougue absolus !
Car oui, Grant Morrison a des postures et des mots absolument épiques sur la fin, avec un Superman particulièrement inspirant et prenant, lui qui cesse les bagarres de bacs à sable pour « disparaître » et aller libérer un monde sous le joug d’un tyran, avec son équipe. Ca fonctionne complètement, le perso’ ne vire pas au « dark » mais assume ici sa portée de libérateur et de révolutionnaire, et c’est top !
Mikel Janin livre en outre des planches superbes, très réussies et très jolies, avec des images magnifiques.

Quelle surprise ! Quel final ! Quel kiff !

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Cool.

ça donne envie.

J’espère que ça ne décevra pas !

J’ai beaucoup aimé tout le passage avec Loïs et l’Ultra-Humanite dans ce quatrième épisode, et je rejoins Ben sur le niveau qui est remonté à mesure que les épisodes ont avancé, mais je reste mitigé sur l’ensemble et je suis plutôt refroidi par l’idée que ce n’est pas Morrison qui signe la suite qui aura lieu ailleurs.
Je suis aussi très confus par rapport à la place de cette histoire dans la continuité DC : cela se placerait quand même dans l’univers régulier DC finalement ? Mais quid de Superman qui a connu JFK ? La JL n’est pas censée avoir disparue au début de la mini Serait-on dans le fameux « Linearverse » ?
Au niveau graphique c’est par contre un sans-faute de bout en bout, Mikel Janin explose les rétines à longueur d’épisodes !

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Je pense oui qu’on est dans le Linearverse, alias l’Hypertime de 2021. :slight_smile:

Et ce qui veut dire quoi en l.occurence ?

De quel sup est ce les aventures ?