[quote=« Jack! »]http://imageshack.com/a/img633/7734/7Yx3XY.jpg
[quote]Superman/Wonder Woman Annual #2
Written by: Peter J. Tomasi, Keith Champagne
Art by: Various, Matt Clark, ChrisCross, Yanick Paquette
Cover by: Yanick Paquette
Forged in the fires of battle, their union is one the world fears and hates—and some have tried to tear it asunder! Now witness the trials of the romance of Kal and Diana, and how it all came to be. See the first kiss and last breath of Superman and Wonder Woman in this epic tale that recounts the most dangerous love story of all.
U.S. Price: 4.99
On Sale Date: Dec 30 2015[/quote]
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Source: comicbook.com[/quote]
Mis à part les soucis de néologisme et de langue relevés plus haut, il est très bien, cet Annual.
Déjà, s’il est dessiné à plusieurs, comme de plus en plus souvent c’est le cas (encore un indice du bordel ambiant régnant dans l’éditorial : ils ne sont plus capables de rassembler des équipes qui tiennent les délais, et sans doute qu’ils ne sont plus capables non plus de leur fournir des conditions de travail décentes), le récit est chapitré, de sorte que chaque dessinateur est associé à un segment du récit : ça fait agréablement passer la pilule.
Ensuite, l’ensemble se donne pour tâche de résumer la relation entre les deux héros. Sans donner de « date », le scénario s’arrête dans les moments forts. C’est pas mal vu, et ça rattrape pas mal de facilités et de non-dits dans les épisodes (creux) de Charles Soule.
Enfin, Tomasi se charge de regarder en profondeur le couple Superman / Wonder Woman (à une époque où il commence à battre de l’aile, faut dire). En gros, il fait un boulot qui n’a pas été fait jusque-là, et qui pourtant tombe sous le sens. Il s’intéresse à la révélation de son rôle de Déesse de la Guerre devant Clark. Il s’intéresse au projet de mariage. Il s’intéresse au statut d’orphelin de Clark. Bref, il se penche sur des aspects des deux personnages qui me semblent avoir été totalement délaissés depuis le lancement du nioufiftitou.
Prenons le fait que les parents Kent soient morts. J’ai déjà que c’était selon moi une bêtise, puisque la présence des parents dans leur ferme du Kansas crée une ancre d’humanité à laquelle Clark se rattache. Leur simple absence fait que les scénaristes ne se sont jamais posé la question de son statut d’orphelin, qui n’a personne à qui parler (Pak a au moins ramené Lana, ce qui sert de substitut aux parents). Hé bien là, Tomasi s’interroge sur ce que cette absence peut signifier pour le surhomme.
Bref, comme souvent, Tomasi applique un gros bon sens à ses personnages, s’arrête pour les regarder. Ce qui lui donne une longueur d’avance sur pas mal de ses collègues.
Jim