Moore y redefinit l univers de liefeld de la même façon qu il a redéfini suprême.
On suit en parallèle l histoire du monde de la prehistoire à nos jours, Moore y introduisant tout un tas de figures archetypales des pulps et des comics, et au present l histoire du procès d un membre de youngblood pour le meurtre d une de ses collègues.
Bien sur, le final verra se reunir les deux histoires, la grande et la petite, l archéologie narrative du monde et une enquête.
Alan Moore a sorti un Glory #0 en 1999, puis deux autres numéros chez Avatar Press en 2001. Ce projet semble malheureusement inachevé. Sinon il y a la version de Joe Keatinge sortie en 2012 qui a eu les honneurs d’une VF chez Delcourt, un run qui jouit d’une excellente réputation.
Il était question un moment de faire un Supreme tome 3 avec Judgement Day si le tome 2 se vendait assez. Je pense qu’on se doute de la raison de l’absence de cette suite… Je me demande d’ailleurs si le tome 2 ne s’est pas lui-même fait attendre et ne doit son existence qu’à la persistence de Thierry Mornet.
On a eu pas mal de réinvention ou parfois de suites de personnages du catalogue Extrame/Awesome dans les années 2010 : Brigade en 2010 par Rob Liefeld, Mark Poulton et Marat Mychaels, Avengelyne en 2011 par Mark Poulton et Owen Gien, Prophet en 2012 par Brandon Graham et Simon Roy, Glory en 2012 par Joe Keatinge et Sophie Campbell, Youngblood en 2012 par Jon Malin et Rob Liefeld puis en 2017 Chad Bowers et Jim Towe, Supreme par Erik Larsen en 2012 puis Warren Ellis en 2015 (Supreme: Blue Rose), Bloodstrike en 2012 par Tim Seeley et Francesco Gaston puis en 2018 par Michel Fiffe… j’en oublie peut-être.
On a finalement eu très peu de tout ça en VF, ce qui peut se comprendre puisqu’il s’agit principalement de suite de séries publiées partiellement (et introuvables) ou pas du tout par le passé, de licences peu populaires ici et/ou de projets à nouveaux inachevés.
Dans tous ces inédits je regrette surtout qu’on n’ait pas eu les Supreme d’Erik Larsen puis de Warren Ellis pour compléter les volumes d’Alan Moore (quand bien même les liens étaient ténus entre toutes ces histoires).
Qui sait, peut-être aurons-nous un jour une ressorti des Supreme de Moore en intégrale chez Delcourt, puisqu’ils mettent de plus en plus en avant ce format sur des titres indé’ classiques, et que des ventes convenables les inciteraient à sortir des inédits.
Oui, c’est beau de rêver, mais n’est-ce pas ce que Moore nous invite à faire dans ses récits ?
