SWEET TOOTH (Saisons 1-3)

Sweet touth : 1 jupiter legacy : 0

Bon, c’est déjà ça, mais ça n’est pas un gage de qualité a priori, tu en conviendras (je n’ai pas vu « Jupiter… » mais ça ne me dit rien du tout).

Vu que la serie va jusqu’à la page 2 du premier épisode du comic-book, on peut dire, assez sereinement, que tu ne loupes rien.

1 « J'aime »

J’ai regardé et je crois que j’ai déjà oublié.
Disons qu’à mes yeux, c’est une série Netflix dans toute sa splendeur.
C’est lent, plein de bons sentiments, de fausses péripéties pour meubler, tu sens que les wokes sont passés par là, les gentils sont très gentils et les méchants très méchants et à la fin de la saison, tu as vu l’équivalent de 30 pages de la bd.

Étonnamment j’ai regardé jusqu’au bout… Quelque chose à dû m’accrocher quand même, mais je ne conseille pas non.

Ha ha ha !! Quand je pense que Millar en faisait un argument de vente, de cette décompression…

C’est dûment noté, vu que ce tu décris synthétise précisément mes craintes sur ce titre.

J’ai relu après coup le premier volume d’Urban.
Compliqué d’adapter cette histoire je trouve. Le dessin de Jeff Lemire, qu’on aime ou non, y joue pour beaucoup dans la qualité du titre.
Pour raconter une histoire d’enfants, tu as un dessin quasi-enfantin. Pour moi ça joue. Or avec Netflix, tu as des effets de lumières a tire larrigot, des acteurs qui chuchotent parce qu’aujourd’hui tous les acteurs chuchotent. Mais donc on se retrouve loin des enfants et de leurs rapports aux adultes. On n’a pas le point de vue d’un enfant mais de Netflix. Ben du coup ça ne marche pas.

Mais ce n’est que mon ressenti.
Je pourrais bien sûr étayer un peu plus mais je reconnais avoir déjà oublié les trois quarts de la série.
Disons qu’à mon sens, comme c’est mieux que d’autres séries on peut facilement tomber dans le « c’est bien ». Non, c’est mieux que d’autres, mais ça reste flingué.

Ah je n avais pas remarqué.

Quand tu tournes, tu t’en rends compte. :wink:

Puis après, à l’écran, tu le remarques.

Tu as une explication au phénomène ?

Moi, je remarque surtout que l’équilibre entre le volume sonore des dialogues et le volume de la musique est souvent mal réglé ! Dans beaucoup de séries (et des films, aussi), tu entends à peine ce que disent les comédiens et, en revanche, la musique est trop forte (parfois, c’est elle qui t’empêche d’entendre les dialogues… Pendant un moment, je pensais que c’était un problème de balance sur mon téléviseur !)…
Bon, en plus, je trouve que les comédiens français (particulièrement de séries TV) devrait faire des exercices de diction : ils n’articulent pas toujours bien… Ça fait peut-être plus réaliste (?), mais quand ça nuit à la compréhension, c’est gênant…

Tori.

Insupportable.

Non, aucune.
Est-ce purement technique ?
La nature du jeu qui évolue ?

Mais je trouve que ça amène à du faux dramatique, je n’y crois pas. A vouloir intérioriser je trouve beaucoup de scènes sèches, dénuées d’émotions.

Je trouve aussi. Mais c’est tellement généralisé que ça ne peut être que voulu.
Après je dis ça mais je me suis récemment retrouvé entre un ingé son et un réal qui ne voulait clairement pas la même chose. Donc l’un me demandais quelque chose puis l’autre repassait derrière.

Le réal voulait du vrai, du brut. L’ingé son me demandait d’y ajouter de la technique quitte à dénaturer…

La technique silence studio

Ah ça je ne vois pas.

Non, tu n entends pas.

C est ça la technique.

Sourire

Hé hé.

Ah et je viens de voir que le film en question a gagné le prix de la semaine de la critique à Cannes.
Comme quoi ça marche de vouloir du brut.
Cool.

Pour le coup ça a fait du bruit