TECHNO FAERIE - Sara Doke (Les Moutons électriques)

[quote]Techno faerie, « la bibliothèque voltaïque »
*Auteur : Sara Doke
Couverture par Melchior Ascaride
ISBN 978-2-36183-233-9
17 cm × 21 cm
370 pages
Livre cartonné, page de titre quadri, 192 pages noir et blanc, 176 pages couleur.
diffusion & distribution Harmonia Mundi
à paraître

Les fées existent, bien sûr, et elles sont de retour !

Les fées ont cessé de se cacher des hommes : elles sont revenu et bon an mal an l’univers de la Faerie s’est intégrées à la société technologique. Depuis les premiers contacts d’enfants-fae avec la civilisation de l’automobile jusqu’aux premiers voyages spatiaux, ce livre conte l’histoire d’une évolution différente de notre monde.

L’auteur, Sara Doke, vit à Bruxelles et est traductrice.
Avec des documents, des fiches couleur sur les 88 principales faes et de nombreuses illustrations, par Cardinet, Caza, Ellyum, Francescano, Fructus, Gestin, Jozelon, Malvesin, Manchu, Mandy, Muylle, Nunck, Tag, Verbooren et Zariel.
Le retour des fées, dans un livre d’exception.*[/quote]

Liens :
Le site de l’éditeur : www.moutons-electriques.fr
Le blog de l’éditeur : blog.moutons-electriques.fr
La page facebook de l’éditeur : www.facebook.com/pages/Les-Moutons-Électriques

Très très belle couverture je trouve (comme souvent chez cet éditeur) !

"]Bien souvent, un livre met longtemps à mûrir. Mais je ne suis pas certain que les lecteurs réalisent à quel point cela peut être long : Techno faerie de Sara Doke est sans doute l’un de ceux qui, chez les Moutons électriques, auront tout de même pris le plus de temps. Car la toute première fois que j’ai lu un fragment que ce qui allait devenir Techno faerie, ce devait être en 2001 ou 2002. Alors que je séjournais chez Sara, à Bruxelles, je l’entretins d’un projet d’anthologie de fantasy que j’avais alors, sur les rapports de la nature et de la magie. Je n’étais pas plus tôt rentré chez moi que Sara m’envoyait une sienne nouvelle, qui correspondait bien à un tel contexte. Pourtant, je la lui refusai, car il me sembla que ce texte n’était pas abouti, il semblait s’agir d’un morceau de roman plutôt que d’une nouvelle indépendante. L’anthologie Magie verte n’eut donc pas Sara à son sommaire, mais au fil des années l’autrice continua à me parler, de temps en temps, de l’univers qu’elle portait en elle : notre monde, notre société, mais où les fées seraient revenues et auraient intégré l’univers technologique à leur manière. Et puis un jour, le tout nouveau chef de fab des Moutons électriques me montra une sorte de livre-coffret, superbe, et j’eus l’illumination : voilà ce qu’il fallait, comme forme, afin de concrétiser le projet de Sara ! C’était en 2011, dans ces eaux-là. Sara n’était pas encore fin prête, mais elle se replongea dans son travail, dans son univers. Entre-temps, la situation industrielle évoluait, certains coûts augmentaient terriblement, d’autres s’effondraient, le livre-coffret un temps envisagé n’était plus possible, mais en revanche j’avais toujours l’envie de publier ce fameux Techno faerie. Le projet fut donc encore remodelé, la couverture initialement commandée se retrouva en première page, des tas d’illustrations arrivèrent peu à peu, un petit texte prévu en 4e de couverture passa en ouverture… Et voilà, enfin, la parution en janvier 2016.

Ce roman titille ma curiosité …

Ca donne envie.

"]J’aime écrire, j’aime traduire, mais ce n’est pas vraiment le même travail. Traduire me demande de me mettre au service de l’écriture et de l’imaginaire de l’autre, d’entrer dans sa tête d’une certaine manière, et c’est passionnant. Quand j’écris, je suis seule, je n’ai pas ce filet que m’offre la narration de l’autre, ce sont mes mots, mes choix, mes idées, mon scénario, je suis seule maître à bord. C’est excitant et terrifiant parfois. C’est aussi une expérience de magie, où la technique et le « travail » n’interviennent qu’une fois le voyage terminé. Je traduis au clavier, directement avec la machine mais je n’écris mes premiers jets qu’à la main, dans de beaux cahiers avec de belles encres, je ne passe à l’ordinateur qu’après, quand il s’agit de revenir sur le texte et de le « travailler », la relation est totalement différente.

[size=200]ENTRETIEN AVEC SARA DOKE[/size]