TERMINATOR : DARK FATE (Tim Miller)

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She’ll be back !

C’est officiel : Linda Hamilton reprendra le rôle de Sarah Connor aux côtés d’Arnold Schwarzenegger dans le prochain long métrage de la saga Terminator, le premier supervisé par James Cameron depuis Terminator 2 - Le Jugement Dernier en 1991.

L’histoire et le titre de ce sixième film sont encore tenus secrets, mais on sait que ce Terminator sera une suite directe du numéro 2 (il ne tiendra donc pas compte des trois autres volets). James Cameron a participé à l’élaboration du scénario et comme il est occupé en Nouvelle-Zélande avec les suites d’Avatar, la réalisation a été confiée à Tim Miller (Deadpool).

D’après James Cameron, les personnages d’Arnold Schwarzenegger et de Linda Hamilton seront là pour soutenir et passer le relais à une nouvelle génération de personnages du présent et du futur.

Plus d’informations prochainement…

EDIT : Sortie française le 23 octobre 2019.

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Cette franchise devient un véritable bordel digne des plus tarabiscotés des mics-mac temporels dont elle a fait son beurre…
Bon, en vieux fan-boy des deux premiers volets, j’avoue ne pas être insensible au retour de Linda Hamilton. Mais ça ne sera jamais que la troisième que la saga tente de repartir sur de nouvelles bases et d’introduire des persos « next-gen » sans y parvenir ; je suis pessimiste, et le souvenir atroce du minable « Terminator Genisys » n’arrange pas les choses.

Oh, moi, c’est Terminator Renaissance qui me laisse des aigreur d’estomac.

Après, s’il y avait un producteur couillu, on pourrait repartir sur le postulat de la série télé Les Chroniques de Sarah Connor (dont je recommande la fréquentation), et développer une intrigue avec des univers parallèles.

(Parce que bon, Linda Hamilton, Lena Headey et Emilia Clarke sur le même plateau, voilà qui ferait battre mon petit cœur de fan.)

Jim

Oui, « Terminator Renaissance » me laisse les mêmes aigreurs, mais d’une certaine façon, je trouve le ratage plus « grave » dans le cas du chapitre suivant car ce dernier prétendait renouer avec l’esprit originel de la franchise, et même carrément revisiter le premier volet. Pour aboutir à quelque chose d’intéressant avec une telle note d’intention, il aurait fallu bien plus de talent que celui engagé pour accoucher de ce pet foireux…
Je crois que c’était Jack! qui disait que « Renaissance » avait au moins le mérite de changer de mécanique par rapport aux trois premier volets, tous un peu axés sur le même canevas. C’est pas faux, mais je suis pas sûr en fait d’avoir envie de voir plus que des flashes succints du futur apocalyptique de la saga. Et « Renaissance » prouve effectivement qu’on peut faire un film chiant et mal branlé dans ce contexte.

Moi je sais que je n’ai pas envie de voir le futur annoncé. Parce que, justement, il est annoncé, et il me semble plus intéressant tant qu’il est vécu, par les personnages et par les spectateurs, comme une prophétie inaccessible (parce que, à part John Connor, on mourra tous et on ne verra pas).
C’est pour cela que j’aime beaucoup le troisième (en plus de la bonne patte de faiseur compétent de Jonathan Mostow) : parce qu’il nous pousse jusqu’aux portes de la fin du monde, sans y aller (on ne ressort pas réellement du bunker pour voir le monde « dehors », si ce n’est pour un plan classique), parce qu’il nous confronte avec notre imaginaire de la bombe, et parce qu’il se paie le luxe de parodier le premier sans ménagement, mais avec respect (paradoxe).

Moi, ça m’allait parfaitement.
Projeter le récit dans le futur est un écueil : on sait que les humains ont gagné (mais à quel prix), donc toutes les péripéties qu’on nous racontera devront se placer au milieu d’une guerre qui n’a pas de réel suspense, et devront jouer de la surenchère de spectacle. Ce qui ne peut qu’amener à des incohérences proches de celles de Star Wars, à savoir que la technologie dans la période intermédiaire sera plus poussée, par exemple : le robot joué (avec conviction certes) par Sam Worthington est plus avancé que tous ceux qu’on a vus avant, et le scénario consiste en une vaste pirouette tentant d’expliquer pourquoi le Skynet ne parvient pas à l’utiliser (en filigrane, pourquoi les scénaristes détruisent leur création inutilisable). C’est débile.
Rajoutons un Christian Bale mauvais comme un cochon, qui hurle dès qu’il décroche le téléphone (Christian Bêêêêêle), et ça donne un navet avec plein de fric autour.

Arrive Genisys (je sais jamais comment ils l’écrivent). Qui reprend d’une certaine manière la thématique que Les Chroniques de Sarah Connor n’ont pu développer faute de troisième saison, à savoir les univers parallèle. Parce que derrière la réécriture du temps sous-entendue par les reprises de scènes (« belle soirée pour une balade »), ce qu’on a, c’est un univers parallèle où la chronologie est différente de celle qu’on connaît. Si l’on admet ce principe, cela n’invalide pas la trilogie précédente (ni d’ailleurs Renaissance) et reprend la balle au bond des Chroniques.
J’aimais beaucoup le principe. Hélas, ce n’est pas tellement tenu sur la durée, l’humour l’emportant trop (moi, je me suis bien marré, mais c’est plus de la comédie que de la parodie, celle-ci induisant un regard critique).
Personnellement, j’aurais aimé qu’ils aillent jusqu’au bout, et qu’ils laissent entendre, par une astuce quelconque, que le Skynet entreprend une offensive à plus grande échelle, sur différents mondes (ce que les Chroniques sous-entendent avec insistance). Il n’en fut rien, et c’est la ma déception.

Après, il se trouve que je ne l’ai pas revu depuis la sortie en salle. Je garde un souvenir sympathique mais un peu « so what ». Cependant, je ne déteste pas. J’ai un peu peur de le revoir, de crainte de n’y voir plus que des défauts.

Jim

Tu as écrit « Genisys » correctement… si j’ose dire. :smile:

Je suis d’accord avec tous les défauts que tu relèves concernant « Renaissance », du scénario boiteux à la performance des acteurs en passant par le choix de la temporalité de l’action. Je rajouterais que la principale bonne idée, sur le papier, a été retoqué par frilosité on l’imagine : John Connor devait mourir et Marcus (le cyborg joué par Worthington) devait assumer son identité et mener la guerre contre les machines. Une idée potentiellement très porteuse…
Pour « Genisys », bon courage pour la revoyure : le film est atroce. Il n’y a rien à sauver selon moi. Et pourtant, comme toi, je me disais que l’idée de la modification de ligne temporelle était porteuse et totalement cohérente avec le reste de la saga (après tout, « T2 » s’achève bien sur une réécriture du futur… en apparence, certes). Mais entre l’humour plombant (Schwarzy au commissariat qui grimace un sourire sur fond de « Bad Boys » : au secours !!), l’interprétation pour le moins très limite, les scènes d’action hors-sujet (le Terminator est un super-héros, ah bon), les nouvelles idées qui n’apportent rien (le T-2000 est bien le plus pourri de tout le cheptel de cyborgs de la saga), je n’ai pas supporté.
Et pourtant j’en attendais pas grand chose…

Ah ouais, ça aurait été excellent, ça.
D’autant que la fin des Chroniques nous laisse entrevoir un univers sans John Connor.
Il y a un truc à faire sur les univers parallèles, ce serait une excellente « porte de sortie » pour la franchise, qui pourrait sérieusement se renouveler.

Jim

Gabriel Luna (Ghost Rider dans la série Les Agents du S.H.I.E.L.D.) sera le nouveau Terminator.

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Sarah Connor is back !

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Première photo officielle : Natalia Reyes (Dani Ramos), Mackenzie Davis (Grace) et Linda Hamilton (Sarah Connor).

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Toujours autant la classe la Linda.

D’après une interview récente de James Cameron, le titre provisoire de ce sixième film est Terminator : Dark Fate.

We’re calling it, Terminator: Dark Fate. At least that’s our working title right now.

It’s hardened her, but in a way that made her much stronger. Maybe less likable, but stronger. And ultimately, she becomes a really important character in passing the baton to the new characters that come in. It’s a very female-centric film, which I’m glad Tim [Miller] embraced those themes.

“Tim’s a very willful and opinionated director, and he’s got his own ideas for the film. I’m kind of like the Pips — he’s Gladys.

Source : www.bleedingcool.com

Et finalement Terminator : Dark Fate est bien le titre officiel du sixième volet de la saga.

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Et c’est quoi l’excuse d’Arnold vieux, du coup ?

La chair vieillit?

Si j’ai bien compris, Arnold joue cette fois un humain. L’homme dont l’apparence a servi de modèle pour le T-800…

… ce qui n’est pas forcément bête, en fait.

Bon, j’ai fait une petite recherche et ça ne serait pas ça en fait (il y a quelques infos contradictoires). J’étais tombé sur cette info ici :

Mais d’après une interview de Cameron, Arnold jouerait un nouveau modèle de Terminator.

« Here’s what I can say. Arnold is back, and he is bad. He’s a different Terminator than you’ve ever seen before. Literally, he is a different chassis number, but he is also a very different guy than you’ve seen before. And Linda is there to do battle. She’s there to kick-ass and take names. »

Ou alors, il fera peut-être les 2, qui sait ?

Bref, on en saura plus avec les BA à venir…:wink:

Merci !
J’avoue que l’idée de l’inspirateur me plaît.