Professeur d’histoire et spécialiste de la renaissance Ada Palmer se met à l’écriture avec une série de roman de Science-fiction mêlant corporation et siècles des lumières Terra Ignota. Cette dernière est encore en cours de publication puisque le T4 est prévu pour septembre chez nos amis de l’autre côté de l’atlantique.
Année 2454. Trois siècles après des évènements meurtriers ayant remodelé la société, les concepts d’État-nation et de religion organisée ont disparu. Dix milliards d’êtres humains se répartissent ainsi par affinités, au sein de sept Ruches aux ambitions distinctes. Paix, loisirs, prospérité et abondance définissent ce XXVe siècle radieux aux atours d’utopie. Qui repose toutefois sur un équilibre fragile. Et Mycroft Canner le sait mieux que personne… Coupable de crimes atroces, condamné à une servitude perpétuelle mais confident des puissants, il lui faut enquêter sur le vol d’un document crucial : la liste des dix principaux influenceurs mondiaux, dont la publication annuelle ajuste les rapports de force entre les Ruches. Surtout, Mycroft protège un secret propre à tout ébranler : un garçonnet aux pouvoirs uniques, quasi divins. Or, dans un monde ayant banni l’idée même de Dieu, comment accepter la survenue d’un miracle ?
Diplômée de Harvard, Ada Palmer enseigne au département d’histoire de l’université de Chicago. Trop semblable à l’éclair a été salué par le prix Compton Crook et a valu à son autrice le prestigieux John W. Campbell Award. Considéré d’emblée comme un livre majeur outre-Atlantique, il forme avec Sept redditions, sa suite indissociable, le premier versant de « Terra Ignota », l’un des projets littéraires les plus ambitieux que la science-fiction moderne ait produit, quelque part entre Dune et Hypérion , entre philosophie des Lumières et sidération radicale.
Editeur : Belial
Sortie : le 24 Octobre 2019
Pages : 672
ISBN-978-2-84344-958-1
Prix : 24,90€
Voilà un roman qui m’aura pris un moment à lire, j’ai eu beaucoup de mal avec l’écriture car il y a de nombreux choix textuel voulu de la part de l’auteur comme de gommé le genre, certains passage sont écris avec la voix d’un lecteur du XVIII avec du coup des f de partout. Ca parle de SF, de voltaire, rousseau, sade, bref un bouquin pour notre Nemo national (pour se détendre, ça ne pousse pas si loin que ça la philo, même s’il y en a gros). Mais au final, j’ai couru pour aller acheter le second.