TÊTE DE CHIEN t.1 (Vincent Brugeas / Ronan Toulhoat, Yoann Guillo)

Ronan Toulhoat sur Facebook :

Et hop. Une bonne journée de travail…

Jim

Tête de Chien - Tome 1 - Livre I

Josselin et Jehan sont deux chevaliers errants. De tournoi en tournoi, qu’il pleuve ou qu’il vente, ils tentent de gagner leur vie en triomphant de leur adversaire du jour. Paulin, l’écuyer de Jehan, les accompagne. Malin et débrouillard, il se révèle d’une aide précieuse. Ils sont en quête de fortune et de gloire, comme tant d’autres. Cependant, il y a tout de même un détail qui les distingue : sous le haubert, Jehan se révèle être une jeune femme… Josselin, lui, rêve de défaire le Chevalier Noirci, un combattant anonyme qui ne retire jamais son heaume, fait bande à part et ne connaît pas la défaite. À l’occasion d’un tournoi organisé par le comte de Joigny, il espère triompher enfin de lui. Hélas, vaincu et blessé par cet adversaire redoutable, il doit laisser sa place à Jehan. Sera-t-elle de taille à remporter la victoire ? Après Ira Dei et La République du Crâne, Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat, associés à Yoann Guillo, nous plongent au coeur de l’univers des tournois et de la chevalerie, revisités avec allégresse et empathie pour les personnages. Entre shônen et récit d’aventure, une vision enlevée et jubilatoire du monde médiéval.

  • Éditeur ‏ : ‎ DARGAUD (26 mai 2023)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 136 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2505117160
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2505117162
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 788 g

Depuis son plus jeune âge, Vincent Brugeas est passionné d’Histoire et de littérature sous toutes ses formes. Après une maîtrise en Histoire contemporaine, il décide cependant de rompre avec une vieille tradition familiale, où les enseignants sont nombreux : non, il ne sera pas professeur d’Histoire. Il préfère narrer et raconter plutôt qu’enseigner. En effet, depuis toujours, il écrit des nouvelles, des bouts de roman, mais sa rencontre, au lycée, avec Ronan Toulhoat, illustrateur prometteur, l’amène à écrire des scénarios de B.D. En 2008, Vincent devient bibliothécaire et gère notamment un catalogue de bandes dessinées en attendant de pouvoir publier son premier ouvrage. C’est chose faite deux ans plus tard : Vincent et Ronan publient aux éditions Akileos leur premier album, Block 109, une uchronie de 200 sur la Deuxième Guerre mondiale saluée tant par la critique que par les lecteurs. Désireux de développer la veine uchronique de leur univers, les deux compères réaliseront ensuite quatre albums dans l’univers de Block 109. Ils s’attaquent ensuite à une série d’anticipation, Chaos Team, et surtout au thriller médiéval avec Le Roy des Ribauds. En 2017, désormais uniquement scénariste, Vincent multiplie les collaborations diverses tout en continuant ses aventures graphiques avec Ronan, aux éditions Dargaud.

Yoann Guillo naît en 1980 dans le Morbihan. Enfant, il se passionne pour la mythologie, les animaux et il dessine beaucoup. Il obtient un bac S, option art. Il passe deux ans dans l’Ecole d’Architecture de Bretagne, puis il décroche le diplôme de graphiste/illustrateur de L’Institut Supérieur des Arts Appliqués à Rennes. En 2005, il devient coloriste pour les éditions Soleil. Il travaille sur plusieurs séries, dont « Les Blondes et Marlysa ». On le retrouve chez Dupuis, où il reprend les couleurs de « Largo Winch » et de « Louca », et réalise celles de « FRNCK ». Chez Delcourt, il travaille sur la série « Obscurcia ». En 2021, Yoann Guillo rejoint le projet de Denis Bajram, Brice Cossu, Xavier Dorison et Alexis Sentenac, et met en couleurs l’incontournable « Goldorak » chez Kana. À la même période, il rejoint le duo formé par Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat. Ensemble, ils publient le tome 1 de « Cosaques » aux éditions Le Lombard. En 2023, on retrouve le trio chez Dargaud avec le premier tome de « Tête de chien ».

Après des études scientifiques, un bac d’ingénieur en poche, Ronan Toulhoat décide de se mettre à son compte pour dessiner, une décision grandement aidée par la signature, en septembre 2008, d’un premier contrat avec les éditions Akileos : le premier album de Block 109, écrit par Vincent Brugeas, est paru en 2010. Toujours aux éditions Akileos et toujours avec Vincent Brugeas au scénario, Ronan se lance dans un thriller médiéval, Le Roy des Ribauds, dont le livre III parait en septembre 2017. En 2018, Ronan Toulhoat publie les deux premiers tomes de Ira Dei chez Dargaud, sur un scénario de son comparse Vincent Brugeas. Le tome 3 de la série est prévu pour septembre 2019. Ronan Toulhoat réalise aussi de nombreuses illustrations et couvertures pour d’autres maisons d’édition, des story-boards et du concept art pour le monde du cinéma et du jeu vidéo, et également des illustrations pour le monde du jeu de plateau (T.I.M.E Stories, éditeur Space Cowboys).

Parisien !

C’est plutôt une image de Tête de Chien, ça, je pense.
(À vérifier quand l’album sortira.)

Jim

Toute l’équipe devait venir à la boutique le jour de la sortie, mais finalement ça bloque côté éditeur. Tant pis.

Tiens donc.
Ah ces éditeurs !

Jim

Ronan Toulhoat sur son compte Facebook le 17 avril 2023 :

Impression de « Tête de chien-livre 1 » chez PPO graphics à Massy-palaiseau.

En libraire le 27 mai prochain.

Jim

Ex-libris :

Jim

Posté par Yves Schlirf sur son compte Twitter le 27 avril 2023 :

Jim

Yoann Guillo sur son compte Facebook le 5 avril 2023 :

Allez hop, encore du tête de chien.
avec Ronan Toulhoat et Vincent Brugeas.

Jim

Ronan Toulhoat sur son compte Facebook le 12 mai 2023 :

Pour une petite opération en partenariat avec la Fnac , on réalise 10 dédicaces qui seront glissés dans les stock de la centrale. Tomberez vous sur ces dédicaces surprises ?

Jim

Quelques pages :

Jim

Aujourd’hui, le livre 1 de Tête de chien sort en librairie.

Avec la Librairie Bulle, au Mans, on vous a concocté un bel objet :

Un fourreau qui regroupe l’édition normale et un comics de 48 pages (20 pages d’une histoire courte et 28 pages de croquis et recherches)

Rendez vous ce soir et demain à la librairie pour une séance de dédicace exceptionnelle !

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Très sympathique. Après la déception qu’a été, à mes yeux, le deuxième Cosaques, un peu creux et trop décompressé, je trouve que le tandem reprend des couleurs.

Donc l’intrigue se déroule dans le monde des chevaliers, non pas à la guerre ni à la cour, mais durant les tournois. Les gagnants réclament une rançon, souvent (paradoxalement) à la discrétion du vaincu, et se taillent ainsi des réputations plus ou moins glorieuses et plus ou méritées. Dans ce cadre, on suit Josselin, un jeune chevalier combatif et idéaliste, au point d’en être maladivement naïf, et Jehanne, une jeune femme qui se passer pour un garçon, Jehan, et qui combat sous le symbole de la fameuse « tête de chien » du titre. Elle est moins naïve, meilleure combattante et plus attentive au monde alentour, dont elle décrypte mieux les codes (c’est pas dur : Josselin ne comprend rien).

Derrière ces combats se trament quelques enjeux politiques, le pouvoirs des différents potentats locaux s’estimant à l’aune des chevaliers combattant dans leurs équipes. Rajoutons à cela des paris clandestins (mais connus d’à peu près tout le monde, sauf peut-être de Josselin), auxquels participe Paulin, l’écuyer rusé et débrouillard de nos deux héros. Ce qui n’est pas sans attirer quelques soucis au trio.

L’ensemble est pas mal, même si, effectivement, les joutes successives semblent offrir des enjeux un peu moindre que, par exemple, dans Ira Dei. L’intérêt ici n’est donc pas dans le but à atteindre et dans les retournements de situation, assez prévisibles (quelques fausses pistes autour de l’identité du Chevalier Noirci, cela dit…), mais plutôt dans la construction des personnages, dans les secrets qu’ils entretiennent les uns par rapport aux autres, et dans les diverses révélations qui entraînent des alliances parfois divergentes. À ce titre, il y a de beaux dialogues et quelques occasions pour les personnages de s’échanger leurs quatre vérités.

Graphiquement, c’est très chouette. Assez décompressé, comme souvent avec le tandem, chapitré comme désormais c’est devenu leur signe de fabrique (chaque chapitre est introduit par une page monochrome où un personnage s’exprime hors contexte, occupant une fonction de résumé). Je lis ici et là des commentaires qui estiment qu’il manque des décors, mais somme toute, ça reste assez généreux en la matière (et au moins, ça n’encombre pas le regard). Un bon point de mon côté, les onomatopées : jadis, Toulhoat dessinait de grandes onomatopées noires parfois en fond de décor, où elles finissaient par se perdre, par ne plus être lues ; désormais, les onomatopées sont devant, parfois évidées afin d’accueillir de la couleur, et c’est du meilleur effet. La puissance assourdissante des coups est ainsi très bien restituée. S’il fallait chipoter, je dirais que parfois, les bulles pourraient être moins grosses, ou plus rentrées dans les cases, ou scindées en deux en cas de monologue, mais jamais dans l’album on ne bute sur l’ordre des répliques, ce qui est bon signe.

Jim

Interview de Ronan Toulhoat, à propos de “Tête de chien”, “Livre un”