After a Black Friday riot ends in tragedy, a mysterious Thanksgiving-inspired killer terrorizes Plymouth, Massachusetts - the birthplace of the infamous holiday.
Horreur Long métrage américain Réalisé par Eli Roth Scénarisé par Eli Roth et Jeff Rendell Avec Rick Hoffman, Gina Gershon, Patrick Dempsey, Addison Rae… Année de production : 2023 Date de sortie française non communiquée
Je ne déteste pas le cinéma d’Eli Roth, loin s’en faut, j’aime même beaucoup certains de ses films, mais force est de reconnaître que le bonhomme est inégal. Là, par exemple, je suis un peu dubitatif sur la nature même du projet : rallonger la sauce à partir d’une courte blague qui était très bien en l’état, c’est pas toujours très judicieux… Oui, Robert Rodriguez, c’est de toi que je parle !!! (cf. les deux « Machete »)
J’ai bien aimé Hobo with a shotgun, dont le fake trailer était dans certaines copies du projet Grindhouse. Mais Machete ne valait pas deux films, c’est clair…et ce premier aperçu de Thanksgiving reste assez classique dans son genre. Mais bon, je ne suis pas fan du boulot de Eli Roth (même si j’apprécie sa passion du genre horrifique qui s’est notamment exprimée dans pas mal de documentaires), j’ai souvent été déçu (je garde peu de souvenirs de Cabin Fever, je n’aime pas les Hostel, Death Wish est pantouflard, La Prophétie de l’Horloge est sympatoche sans plus…pas un super bilan)…
Et The Green Inferno ? Ça se laissait voir.
Hostel représente ce que je déteste dans cette nouvelle branche des films d’horreurs qu’est le torture porn.
C’est ouf parce qu’autant, Humain Centipede ou le premier Saw passent comme une lettre à la poste, autant les Hostel, ou Serbian Movie en tête, m’ont filé la gerbe.
Il est précédé de sa réputation de film traumatisant, pour ne pas dire immonde, remuant tous les tabous possibles et interdit dans de multiples pays. Donc ouais, pas envie, et on peut le comprendre.
Il a même récemment (ou est-ce encore à venir ? je ne sais plus) donné lieu à un documentaire, comme si le film était « culturellement important ».
Le film est tout sauf traumatisant ; il est juste nul. Je l’ai vu en me faisant chier comme un rat mort. Il y a bien quelques scènes-choc vraiment, vraiment craspecs, et un peu épate-bourgeois à peu de frais (compte-tenu de la nature des événements dépeints, effectivement hors-limites par rapport à ce qu’on voit habituellement dans un film d’horreur), mais c’est trop mal foutu, filmé et monté pour que ça ait quelque portée que ce soit.
Outre sa réputation de film hors-normes, ce qui m’avait amené à le voir c’était aussi une interview du réal’ où il citait l’influence de Warren Ellis (!!) sur son travail. On n’en voit pas la moindre trace dans le film à mon sens, évidemment.
C’est simple, j’adore le cinéma horrifique (de toutes façon, j’aime tous les genres de toute façon, je viens de regarder The Fabelmans de Spielberg et c’est un drame magnifique) mais pour moi des trucs comme les films de cannibales et les films de tortures représentent le degré zéro du genre. Ca ne m’intéresse pas du tout…même si comme pour tout, il y a de temps en temps des exceptions. Un long métrage comme Parents par exemple parle de cannibalisme avec une certaine subtilité et n’a pas besoin de déballer des atrocités pour être efficace…