THANOS : L'ÉPILOGUE DE L'INFINI (Jim Starlin / Alan Davis)

THANOS : L’ÉPILOGUE DE L’INFINI
Auteurs : Starlin, Davis
Marvel Graphic Novel, 112pages, 20,00 €
Thanosa conquis tout l’espace-temps, il est désormais le seigneur de l’univers ! L’épilogue de l’infini est le dernier volet de la saga de Jim Starlin.
(Contient l’épisodes US OGN : Thanos The Infinity Ending, inédit)
SORTIE LE 8 JUILLET

Attention à ne pas confondre : La Frise de l’Infini n’est pas un nouveau tome de la saga de Jim Starlin mais bien un ordre de lecture !

Et les graphic novel : « L’ascension de Thanos », « Là-haut un dieu écoute » & « la fin de l’univers Marvel » se trouvent où dans cette frise ?

Ce que tu cites là n’est pas signé Starlin, mais Aaron et Williams respectivement pour les deux premiers titres. Après, « The End » est censé y figurer par contre, mais est-ce que ça n’est pas un récit hors continuité ? Je suppute, hein…

Et sinon, j’ai bien aimé cet épilogue, magistralement illustré à nouveau par un Alan Davis en grande forme. J’ai l’impression que son style est un peu moins « rond » et élégant qu’à la grande époque, mais perso j’aime encore énormément ce qu’il produit. Quel impact dans ses planches… Le mix Ditko / Kirby (les visions psychédéliques de l’un et la puissance brute de décoffrage de l’autre) fonctionne à merveille sur une histoire de ce type.
Alors certes, Starlin tire un peu à la ligne par moments. Mais ce qui pimente le tout (et qui fonctionne très bien sur ce volume je trouve) c’est l’humour, ici très appuyé, parfois de manière un peu grossière mais de manière globalement assez réjouissante. Et comme sur la plupart des volumes de cette saga (depuis « La Révélation de l’Infini » en tout cas), il y a toujours quelques petites idées/expérimentations qui le montrent assez inspiré : ici, Thanos brise le quatrième mur pour s’adresser directement au lecteur ; ça n’est pas la première fois que Starlin joue avec ça, mais il pousse le truc un peu plus loin ici peut-être…
Une chouette lecture, qui a le parfum des comics un peu « what the fuck » des seventies dont Starlin fut l’un des principaux artisans.