Sincèrement, je ne sais pas.
Je me demande si DC ne teste pas, cyniquement, les critiques en continuant cette maxi série. Si ça ne gueule pas trop sur les réseaux, « on » peut engager Ellis pour autre chose après un silence de quelques semaines.
Ou tout simplement ils vont jusqu’au bout du contrat pour une mini-série qui sera déclinable en TPB, vendable à l’étranger… Ce qui ne les oblige en rien à lui commander autre chose. On sait qu’il devait réaliser une histoire courte pour je ne sais plus quelle anthologie (ou numéro anniversaire), et que celle-ci a été annulée. Apparemment, si l’on suit ses commentaires sur la toile, il était en train de discuter pour d’autres petits récits chez DC… Qui à mon sens seront annulés également. Ellis se faisant rare depuis quelques semaines, on n’en sait pas tellement plus.
Jim
Il a scénarisé une histoire de deux pages sur le Batman T-Rex de Dark Nights : Death Metal. Son histoire, dessinée par Jim Cheung, n’a pas été publiée.
Un autre duo d’auteurs s’est chargé de réaliser une histoire sur le personnage dans le récent one-shot sorti.
Y a aussi une histoire de huit pages (apparemment liée à Batman, mais je confonds peut-être), qui revenait souvent dans ses commentaires parce qu’elle semblait lui poser quelques difficultés. Comme je n’ai pas vu son nom dans l’annonce de différents sommaires récents (je pense au Detective Comics #1027, par exemple), j’en déduis que ce récit a aussi été remplacé.
Jim
Sincèrement, tu m’as pris au sérieux ?
Mais toujours, monsieur !
Mais quelle drôle d’idée.
THE BATMAN’S GRAVE #10
Written by: Warren Ellis.
Art by: Bryan Hitch.
Covers by: Bryan Hitch, Arthur Adams.
Description: The Batman knows who his enemy is. He just doesn’t know where the enemy is or how to fight him. The enemy, though, knows exactly how to fight the Batman. And possibly, where the Batman is.
Pages: 32.
Price: $3.99.
In stores: September 15.
Source : www.comicscontinuum.com
Bryan Hitch livre des planches magnifiques, autant dans les moments posés que dans l’action. Warren Ellis propose un Alfred Pennyworth badass et pince-sans-rire.
Et sinon, c’est chiant et il ne se passe rien.
Le récit avance extrêmement lentement, les rebondissements sont ultra-faibles, le « noeud » de l’intrigue est super pauvre (Batman affronte un « double négatif », comme Wrath ou Prometheus) et le « twist » est peu emballant (Batman fait révéler publiquement que le traumatisme de l’ennemi ne serait pas comme il le pense).
C’est vraiment du gâchis de mettre un Bryan Hitch tellement en feu sur une saga aussi longue, lente et chiante.
THE BATMAN’S GRAVE #11
Written by: Warren Ellis.
Art by: Bryan Hitch.
Covers by: Bryan Hitch, Ashley Wood.
Description: Scorn’s plan is revealed, and it is nothing less than the reshaping of the structure of Gotham City. Where the Batman imagines a city without crime, Scorn wants a city built on it. The Batman can’t think like him, though – he’s half-dead already!
Pages: 32.
Price: $3.99.
In stores: October 11.
C’est en punition de ses JLA !
Ils n’étaient pas si mauvais.
Juste inutiles. 
L’épisode commence par Jim Gordon qui dit que cette affaire n’a que trop durée. A la lecture, je me suis dit que ça ferait une chouette intro à ma critique, en disant qu’il a bien raison.
C’est le cas ; mais, pour une fois, je ressors plutôt content de la lecture.
Oh, Warren Ellis continue de décompresser, et n’apporte finalement pas grand-chose ici. Mais s’il lance une grosse phase d’action, l’affrontement entre Batman et Scorn avance vraiment, le GCPD réagit, Bruce identifie clairement la stratégie ennemie, les échanges avec Alfred sont plus pertinents que l’habituel concours de bit… de vannes, oups, et on file vraiment sur le final.
Ca ne sauvera pas une saga trop longue, trop lente, trop décompressée, et bien trop creuse ; mais la lecture ici est bonne, bien que Scorn soit un Wrath du pauvre.
Reste un Bryan Hitch toujours très bon et très impliqué, avec des planches superbes et dynamiques.
C’est bien peu, mais après avoir eu si longtemps bien moins, je m’en contente ici.
THE BATMAN’S GRAVE #12
Written by: Warren Ellis.
Art by: Bryan Hitch.
Covers by: Bryan Hitch, Kevin Nowlan.
Description: In this final issue, Scorn makes his final move to destroy justice in Gotham City! Injured and alone against an army of chaos, Batman has one chance to save the city: his ability to think like the victim. But the victim is always dead. The Batman can only win by using the approach of his own death.
Pages: 32.
Price: $3.99.
In stores: December 15.
Haha, mais quelle arnaque, put$in.
Warren Ellis se fout complètement de la gueule du lecteur dans ce final, essentiellement tourné vers l’action, avec un Bryan Hitch impérial mais une conclusion dégueulasse.
Dégueulasse, parce que le scénariste ne fait qu’organiser un combat entre Batman et son ennemi, qui se suicide alors que Batman essaye de le sauver, de le « ramener », tant il se voit en lui. Or, l’ennemi avait demandé à un proche de s’en prendre à Batman, et Bruce est impacté par un camion-poubelle en rentrant, alors qu’il est déjà blessé. Et il rentre chez lui, pour s’écrouler sur sa tombe, déjà creusée, à côté de celle de ses parents, avec des bouts de voiture coincés en lui. Fin !
Et oui, c’est naze.
C’est naze, parce que Warren Ellis aura toujours traité la saga par-dessus la jambe, se contentant de bons mots entre Alfred et Bruce, avec un fond complètement banal, sur Batman contre un autre fils de parents décédés, mais cette fois-ci « méchant ». On a déjà vu ça chez Wrath et Prometheus, et Ellis n’amène rien. Rien !
Même le final tombe à plat, c’est naze et putassier dans sa facilité. Dans le genre, même Batman : Damned est mieux, c’est dire !
Une maxi-série qui résonne comme une escroquerie, une vraie de vraie, à peine sauvée par un Bryan Hitch en très, très grande forme, qui aura assuré et tenu le niveau.
Lui au moins peut se regarder dans la glace après cette saga de merde.
Bon, ben…poubelle, j’ai envie de dire.
Bon on est d’accord que cette fin est trop bâclée et que l’histoire ne se finit pas vraiment avec une fin qui laisse entrouvrir de l’espoir alors qu’elle aurait mérité d’être direct. Je ne sais pas si on se souviendra de cette fin et de cette histoire dans une anthologie de Batman.
Oh non.
ça reste un énorme flop. Je me mets à la place de Bryan Hitch (j’essaie) et je me dis qu’il a dû sévèrement se faire chier du slibard. Un one-shot aurait été suffisant.