BLACK PHONE (Scott Derrickson)

DATE DE SORTIE FRANCAISE

22 juin 2022

REALISATEUR

Scott Derrickson

SCENARISTES

Scott Derrickson et C. Robert Cargill, d’après la nouvelle de Joe Hill

DISTRIBUTION

Mason Thames, Madeleine McGraw, Ethan Hawke, Jeremy Davies, James Ransone…

INFOS

Long métrage américain
Gene : horreur
Année de production : 2021

SYNOPSIS

Finney Shaw, un garçon de 13 ans intelligent mais timide, est kidnappé par un sadique qui l’enferme dans un sous-sol insonorisé. Sur le mur, il y a un téléphone déconnecté qui, un jour, se met à sonner. À travers lui, Finney peut entendre les voix des victimes précédentes de son ravisseur qui veulent aider le garçon pour que la même chose ne lui arrive pas…

C’est ça l’horreur d’aujourd’hui ! Surtout pour un gamin de 13 ans !

Héhé.
Bon, en attendant, Derrickson chez Blumhouse, je dis pourquoi pas !

Jim

Je ne connais pas bien l’oeuvre de Joe Hill. J’ai juste lu un roman et quelques nouvelles et même si j’ai aimé, je ne suis pas allé plus loin pour l’instant (pas par désintérêt, je retenterai à l’occasion…mais tant de choses à lire et si peu de temps, tout ça, tout ça). Je ne connais donc pas la nouvelle à l’origine du film de Scott Derrickson mais d’après quelques avis survolés, l’adaptation semble assez fidèle (avec les quelques changements de rigueur lors du passage de la page à l’écran).
L’histoire de Black Phone part sur des bases, des éléments classiques (ou très pratiques, convenient diraient les américains, comme la gamine médium) et l’atmosphère n’est pas sans rappeler certains écrits de l’illustre paternel de Joe Hill. Il y a donc de quoi naviguer en terrain connu et si cela manque dans un premier temps de surprises…et de frissons…je trouve que l’ensemble monte bien en puissance. Quelques lenteurs dans l’exposition mais les protagonistes sont bien présentés et la partie huis-clos assez réussie.
C’est dans ce sous-sol aux murs qui portent les traces d’actes innommables que se déroulent les meilleurs scènes, entre les efforts du jeune héros pour s’évader, son face-à-face avec le maniaque et les apparitions fantomatiques très bien mises en scène (avec de bonnes petites idées, simples et efficaces dans leur exécution) . Ethan Hawke affiche une solide présence en figure du mal masquée, une interprétation qui passe principalement par le langage physique et la voix puisqu’on ne voit quasiment jamais son visage en entier (son masque aux différentes expressions est une belle création de Tom Savini).
C’était donc pas mal, ce Black Phone. Il y a certes des facilités mais le suspense est bien ficelé et l’ambiance prenante.

Oui, c’est vraiment pas mal. Mais perso, vu le délire que certains se sont tapés sur ce film (y’a quand même des mecs qui ont hurlé au chef-d’oeuvre, c’est un peu excessif…), ben du coup j’en attendais plus.
Mais comme toi, je trouve ça bien foutu et intense.

Scott Derrickson est une arnaque pour moi. J’avais adoré son Sinister, mais il souffre au bout de plusieurs visions, de certaines… Incohérences disons.
Quand un mec qui affirme être meilleur que Clive Barker, pond Hellraiser 5, ça me rend très méfiant.
Délivre-Nous du Mal était une sombre bouse ennuyeuse, et ce Black Phone, s’il commence bien, est dans le même moule. Ça repose trop sur des artifices fantastiques pour développer une intrigue qui avance sans qu’il y ait de vrai malaise qui s’installe. Le film perd en angoisse (et en crédibilité) parce que les ficelles sont grossières.

Si le principe du téléphone pouvait fonctionner, ajouter au film un autre aspect fantastique pour amener au dernier tier du film… Ha non ! Joe Hill, Je connais assez mal, mais le peu que j’ai vu/lu, je ne suis pas client. Il reprend malheureusement trop de tics d’écriture de son père, et pas forcément les moins caricaturaux…