THE BLACKLIST (Saisons 1-10)

Suite des séries commandées par la chaîne NBC avec le drama The Blacklist.

Le criminel le plus recherché du monde se rend mystérieusement à la police et offre ses services en dénonçant tous ceux avec qui il a collaboré sur ses crimes par le passé. Sa seule contrepartie : travailler avec une agent du FBI débutante avec qui il n’a semble-t-il aucune connexion…

La bande-annonce :

Un premier épisode plutôt intéressant et intriguant, mais c’est le privilège du premier épisode que de pouvoir captiver le téléspectateur. Mais chacun sait que c’est sur la durée qu’une série telle que celle-ci est construite, que la différence se fait.
La distribution est réussie, autant qu’on puisse en juger sur 45 mn; ça bouge bien, même si j’aurais préféré une approche disons un peu plus psychologique … en tout c’est à suivre en ce qui me concerne.

Intéressant. Rondement mené. Des zones d’ombre de ci de là qui mettent en appétit… Une intrigue, malheureusement, sans surprise pour moi : j’avais fait l’erreur il y a quelques semaines de regarder une « longue » bande-annonce de 4-5 minutes qui me semblait dévoiler le plus gros de la trame de l’épisode… Ce qui était le cas…
Bien interprété. Y’a une relation type « Lecter-Starling » pas déplaisante. Bref : A suivre!

Houlà ! Vous êtes sérieux ?
Intriguant et rondement mené ?
Passées les 10 premières minutes - dont je comprends mieux pourquoi elles ont été mises en ligne des mois avant la diffusion… c’est efficace, à part le plan débile sur le drapeau américain… mais bonne matière pour la promo - on a ensuite droit à un festival de facilités scénaristiques, la scène du parc frôlant le je-m’en-foutisme absolu. Trois minutes (ceux qui ont vu comprendront) où il ne manque au final que l’arrivée d’un porte-avions pour faire du show une comédie.
Et l’évasion de The Bad Guy après son bobo, avec une fusée dans le cul, ça n’aurait pas fait plus grotesque.
Le pire, c’est que le jeu des acteurs - contrairement à The Following - n’est pas pourri. Mais quel gâchis ! Ce serait trop long et trop spoilant de relever la somme immense d’incohérences qui truffent ce truc.
NON MAIS, AU SECOURS !
Du coup, je suis très impatient de voir S.H.I.E.L.D. Pour vérifier comment tu te portes, Artemus. Je suis très inquiet pour toi. :slight_smile:

Quel « plan débile » sur le drapeau ? Qu’est-ce qui fait qu’il est débile ce plan ? (Je ne m’en souviens même pas).

La scène du parc ? Un porte-avions ?
Je ne vois pas de quoi tu parles.

L’évasion est grotesque en quoi ?

Je me demande si tu ne souffres pas d’un manque de suspension volontaire de crédulité ? :slight_smile:

Ça c’est gentil, mais tu vas finir sur ma liste noire. :slight_smile:

Ben regarde… Ce plan s’incruste dans la scène d’intro. Il ne sert strictement à rien… et quand une série commence à distiller des plans gratuits pour alimenter le patriotisme local, c’est souvent mal barré.

C’est parce que tu ne fais pas d’effort.
L’héroïne arrive SEULE au parc. Elle trouve la gosse (fingers in the noose) avec une bombe qui va exploser dans 3 minutes. Le constat est fait qu’en trois minutes, les secours n’arriveront pas à temps. Puis en DEUX minutes arrive un plombier zingueur, puis le Bad Guy, puis la CIA qui se déploie. Donc, pourquoi pas un porte-avions, tant qu’on y est.
Quand tu veux générer un sentiment d’urgence, tu ne détruis pas le truc en balançant une avalanche de persos qui sortent presque de nulle part. C’est complètement débile.

Le mec hospitalisé en urgence à l’hôpital pour une blessure à la carotide, sous surveillance de la CIA, il a du matos d’escalade dans sa chambre dont il sort comme ça, avec ses habits qui l’attendaient sagement… à noter qu’il a été blessé en gilet, je crois, et qu’en l’amenant à l’hôpital, ils ont pensé à lui prendre sa veste et son chapeau. Ca ne te choque pas ?

Je veux bien me laisser promener… mais quand la mécanique d’une fiction ne repose que sur la capacité du spectateur à tout avaler…
C’est cette approximation d’écriture qui nous conduit à une avalanche de The Following. Le nombre de séries à fort potentiel, il existe, mais derrière, ce n’est que rarement à la hauteur.
Je ne demande pas 10 nouveaux Breaking Bad… L’exception n’est jamais la règle… Mais qu’on mise un minimum sur l’intelligence du spectateur, pas sur sa passivité.

Cet épisode 1 est quand même cousu de fil blanc. Les déductions opportunistes devant le mur de photo (surtout de la part de la miss), la profileuse rebelle prête à tuer pour avoir une info, le coffre secret sous le plancher, le coup du tattoo pour trouver le zoo (trop fort… et s’il aimait juste le zoo le terrotiste ?), la gamine avec la bombe du pauvre qui attend sagement sur le banc, le plombier zingueur et le drame du fil rouge… Pfff…

Tu me flattes. :slight_smile:

Tu veux dire le drapeau en arrière-plan, flou, que l’on voit au moment où le sbire dit au « criminel le plus recherché du monde » : ça doit être bon d’être à nouveau chez vous ?
Je ne vois pas de patriotisme mal barré, compte tenu que le personnage en question est un traître américain.

Un peu condescendant le "c’est parce que tu ne fais pas d’effort, non ?
D’un autre côté ça prépare ce que tu dis plus bas sur la passivité.

Ben ils ne sortent pas de nulle part,

la première arrivée est l’héroïne, ça tombe sous le sens, ensuite le type envoyé par celui qui manipule les cartes, logique, puis le manipulateur (celui qui a les bonnes cartes depuis le début) et enfin la CIA (en bon dernier), dont se joue le « criminel le plus recherché du monde ».

Non je ne vois rien de choquant, pour ma part c’est logique et ça a du sens compte tenu du jeu entre les protagonistes et de la valeur qu’ils ont dans ce premier épisode.

Sérieusement ? …

Tu n’as pas vu qu’il avait un complice dans l’hôpital ?!

Pour ma part je pense qu’il faut que ce que je regarde s’y prête, et c’est le cas ici.

Pour ma part je me contente de parler de ce que je vois, et non pas de ce qu’est la série dans l’absolu.

J’adore l’idée de miser sur l’intelligence du spectateur et pas sur sa passivité, surtout quand celui qui propose cette option dit également ce qui est intelligent et ce qui ne l’est pas. Moi je me contente de dire ce que j’ai trouvé bon ou mauvais.

J’imagine bien l’épisode : aucunes déductions ne vient à point, la profileuse est une timorée, le terroriste s’est lavé les mains comme un dingue : c’est un maniaque de l’hygiène. La gamine est une petite effrontée qui a foutu le camp et le type qu’on envoie est un peintre en bâtiment.

Bref, toutes les fictions peuvent être désamorcées comme tu viens de le faire.

J’ajoute un point qui me semble essentiel :

la série tourne autour de la manipulation, donc l’évidence des coïncidences n’est peut-être pas fortuites, mais le résultat du travail du manipulateur.
La forme rejoint le fond.

Je vois mal quel autre sens ça peut prendre, vu que ça ne sert en rien le récit.
Qu’on est aux Etats-Unis, ça tombe sous le sens… la localisation de l’action, elle est plus que claire dans l’épisode.

J’ai eu droit aux jugements sur mon manque de goût ou d’exigence et je n’ai pas laissé de doute sur ce que je pensais des zèbres qui me balançaient ça. Donc, ne me fais pas ce procès-là.
« Le manque d’effort », c’était juste en clin d’œil à ta réponse d’hier sur le « je ne vois pas de quoi tu parles » que je trouvais court. Rien d’insultant.
Quant à la passivité, ce n’est pas un clou enfoncé dans ta face. C’est le manque d’ambition des chaînes/showrunners/scénaristes qui la jouent dilettantes depuis deux bonnes années. Je ne suis pas le seul ici à penser qu’on vit une période triste de ce point de vue. Pour un House of Cards, combien de trucs moyens, voire faibles.

L’ordre d’arrivée n’est pas le sujet. C’est la manière.
Maintenant, si ça te convient, tant mieux pour le show.

Non. :slight_smile:
Mais pour ce que ça change par rapport au reste du commentaire sur cette scène…

Là, tu joues sur les mots pour justifier le profil que tu te fais de moi.
Bon, mauvais, intelligent, idiot et bien d’autres parfois plus fleuris, ce sont des termes qui sont souvent utilisés ici, sans qu’on s’en serve pour définir le voisin. Ok, tu n’as pas aimé ma réponse et tu me vois peut-être comme un gros con (autant y aller franco), mais ce n’est pas ce que je pense de toi ou des autres intervenants. On a tous nos propres critères pour définir une fiction. Oui, je pense que ce pilote est mal branlé et peu intelligemment fait. Ca ne veut pas dire que ceux qui l’aiment sont des abrutis.
Vu que l’on est sur un forum pour livrer un ressenti argumenté et que là j’ai matière à réagir, je le fais.
Maintenant, tu me vois comme tu veux.

Pas d’accord.
Si on fait dans le raisonnement par l’absurde, je peux très bien te livrer une lecture positive d’une scène de Sous le Soleil.
Là, il s’agit d’un enchaînement d’évènements opportunistes dans un délai inadapté. Fallait que ça entre dans le temps imparti du pilote.
Mais que chacun se fasse son idée.

Oui et non.
Je te rejoins sur l’intention, mais pas sur la manière.
Homeland, ça joue aussi sur la manipulation, mais c’est autrement plus fin et plus malin.

Pour ma part je pense que ça sert à localiser l’endroit où on se trouve, ni plus ni moins. Et avant d’avoir vu le drapeau rien n’indique où on se trouve.

C’était peut-être court mais je ne voyais pas de quoi tu parlais.

Absolument comme je l’explique je ne vois rien de choquant dans cette scène.

Ben si, ça change tout. Et ça entérine me semble-t-il mon dernier commentaire sur le fond et la forme.

Oui, et en ce qui me concerne je pense comme je l’ai dit que cette « rapidité » a une raison.

On voit bien que Reddington joue sur tous les tableaux, il en sait plus sur la profileuse que son propre employeur le FBI, idem sur son mari. Il donne le terroriste, mais s’entretien avec lui comme un vieil ami malgré tout.
On voit bien qu’il manipule tout le monde, et qu’il a une longueur d’avance sur tout le monde. Pour l’instant.

Et ça rejoint ce que je disais lors de mon premier commentaire : *"Un premier épisode plutôt intéressant et intriguant, mais c’est le privilège du premier épisode que de pouvoir captiver le téléspectateur. Mais chacun sait que c’est sur la durée qu’une série telle que celle-ci est construite, que la différence se fait.

D’accord sur ton analyse de Reddington… Hélas, il y a des pilotes qui exposent leurs limites d’entrée. C’était le cas pour The Following qui a fait l’objet de commentaires amusés. Là, j’ai vu autant les ficelles que les intentions. Et je le répète, c’est dommage. Les 10 premières minutes donnaient envie. Le jeu des acteurs est honnête.

Conclusion : tu as aimé, moi pas.
Je suis sûr que l’on peut vivre avec ça.

Absolument, et même si je me suis mépris sur ce que tu voulais dire, discuter d’un sujet et ce pour quoi je viens sur ce forum.

Alors d’accord/pas d’accord pour ma part ce n’est pas forcément déterminant ; c’est plutôt la discussion qui peut être intéressante. Et pour ma part je préfère (comme je l’ai dit ailleurs) être interpellé sur mes commentaires que de poster sans lire ce qui a été écrit avant ou après.
Pour moi l’intérêt du forum c’est l’échange de points de vue, d’idée, etc.

Donc je suis plutôt satisfait.

Suite au bon démarrage de The Blacklist, NBC a commandé une saison complète de 22 épisodes.

Les américains, plus tu leur donne à manger de la m… Pus ils en redemande! (bon, en même temps elles ont toutes le même goût les leurs, peu ou prou)

Un deuxième épisode qui s’il ne tient pas toutes les promesses vues dans le premier (c’est normal la série est prévue pour 22 épisodes), il n’en demeure pas moins très encourageant pour la suite.
Si on n’échappe pas au « méchant de la semaine », celui de cet épisode-ci est une variation sur ce à quoi on pouvait s’attendre, donc bonne pioche.

La personnalité de Raymond Reddington s’étoffe (James Spader est excellent) et le groupe qui évolue autour de lui s’étoffe (aussi) de trois nouveaux membres.
De l’action, de l’humour, un poil de soap et un soupçon de suspens (selon la définition d’Hitchcock) ; moi je dis : Banco !

Bref un bon épisode qui laisse présager une série bien agréable à regarder.

Toujours (À suivre …) :slight_smile:

Un troisième épisode qui tient bien la route ; variation intéressante sur le thème de la série, une liste de terroristes « à abattre ».
On creuse ici ou là un peu les personnages, l’énigme autour d’Elizabeth Keen avance sans avancer, bref toujours aussi sympa à suivre.

Et petit élément supplémentaire en ce qui me concerne, j’attends l’épisode hebdomadaire avec une petite pointe d’impatience.

:wink:

Marrant. Je trouve le 2 nettement mieux que le 1. :slight_smile:

Dans le 2, on sort de la logique de compression propre à tant d’épisodes 1 où il faut en envoyer un max pour accrocher le spectateur. Il y a le même problème avec l’épisode 1 de Sleepy Hollow… ça va vite, trop vite.

C’est une conséquence directe de la production des séries télé qui doivent faire leurs preuves fissa sous peine d’être annulées au bout de quelques semaines. D’où une logique à la Monsieur Bahlsen.

Bref, le 2 est un cran au-dessus. Un point faible pour une série avec ces moyens : le montage des scènes d’action… pas top.

Décidément cette série s’en sort bien, alors que je pensais qu’on aurait peut-être à faire à un formula show (c’est-à-dire une série où chaque épisode est construit sur le même schéma narratif) basique, au bout de quatre épisodes il n’en est rien.
Chaque épisode a proposé une manière à chaque fois différente d’aborder la blacklist, et celui-ci n’y déroge pas.

Pas mal du tout.

Affaire à suivre.

La série monte doucement mais régulièrement en puissance, les membres de la blacklist sont toujours, pour l’instant, plutôt surprenants. Chaque épisode propose un nouveau canevas qui, s’il ne casse pas quatre pattes à un canard apporte de la diversité et rompt la monotonie qui pourrait s’installer avec une telle formule.
Les personnalités s’affirment.

Bref un début de saison fort prometteur.