L’agent spécial Cole Turner étudie depuis des années les théories conspirationnistes qui s’exposent sur les forums du monde entier et transmet ses enseignements à l’académie du FBI de Quantico. De l’assassinat du président Kennedy à l’alunissage de 1969, en passant par la crise des missiles de Cuba, l’information est sans cesse remise en question par les complotistes les plus fervents. Certain qu’il comprendra mieux leur fonctionnement et leur logique, Turner décide de s’immiscer au coeur d’une étrange réunion, une réunion qui le conduit à douter de la réalité même… Se pourrait-il que les classes dominantes soient à l’origine de faits qui n’ont jamais eu lieu ? Approché par le Département des Vérités, une agence gouvernementale occulte, Cole va rapidement être exposé à de nombreuses réponses bien différentes de ce qu’il imaginait. Des réponses qui ne manqueront pas de soulever de nombreuses autres questions.
Une plongée au coeur des plus grands complots de l’Histoire !
Lu et j’ai pas fini. C’est nul. A la moitié du bouquin rien n’a commencé, j’ai eu l’impression de lire un mauvais X-Files sous mauvais acide. C’est d’une lourdeur textuel monstrueuse. Les récitatifs sont trop important et remplace le dialogue, le dessin est sympa dans la veine d’un Scienkiewiz en plus pauvre ou d’un Mc Kean en moins bon, car la narration est pas toujours raccord.
Je pense qu’il est un peu surcoté, comme son mentor Snyder, et j’ai bien peur d’avoir l’impression de Kab avec ce titre.
J’avais pas l’intention de le prendre puis je voulais profiter de l’opération Indés Urban pour le lire, mais finalement j’ai mis ces 10euros dans l’intégrale Arrowsmith.
Surcoté ? JT4 ? Franchement je ne trouve pas, il a fait un boulot monumental sur DC et j’adore son Batman, ça a mis un gros coup qu’il se barre de DC pour le coup.
Cela dit j’ai lu ce Department of Truth et pour le coup j’ai plutot accroché. Effectivement, graphiquement c’est particulier et les propos de Kab sont absolument justes à ce niveau et la narration est un peu compliqué par moment (surtout sur les doubles pages).
Cela dit le concept est quand meme sacrément accrocheur. En fait j’ai lu le 1er chapitre par curiosité et vu le concept j’ai fini le tome. Alors par moment c’est un peu chelou à saisir où il va (notamment le chapitre avec la mère et son fils assassiné où on comprend rien du tout au début, j’ai du revoir les pages précédentes pour voir si j’avais pas loupé un truc), mais à chaque fois ça tappe fort sur les concepts complotistes à travers le concept (j’en dis pas plus car c’est vraiment le fond de l’affaire).
Donc c’est pas parfait mais y’a une vraie ambiance glauque et un concept très accrocheur et finalement très actuel. j’irai surement lire la suite, mais y’a un truc avec cette série. Et les avs sur cette dernière seront surement très tranchés vu le concept et je comprends mieux maintenant pourquoi un gros paquet d’artistes se sont mis à dessiner cette fameuse femme rouge.
Je vais dire plutôt que je n’accroche pas, que ce soit sur Batman par exemple ou sur d’autres titres indés. Il y a de bonnes choses dans ses histoires mais je n’arrive pas à ressentir l’enthousiasme que beaucoup lui voue.
Les goûts et les couleurs…
Mouais, pour moi il énumère plus des concepts et fais joué de la relativité à tout ça, du X-Files, mais vers la fin, pas la finesse du début ou tu te poses la question.
Ca pour le coup oui, mais le concept n’est pas dépassé pour moi.
Trop à mon goût, sur le long terme ca ne fonctionne pas.
C’est combien un gros paquet ? Moi j’en ai vu aucun.
« La vérité est ailleurs », c’est littéralement un sous-titre de la série. Alors oui ça ne parle pas de terre plate, mais de théorie du complots pas qu’un peu.
Non, mais l’intérêt qui leur est porté si. Les complotistes ça existe de bien avant les réseaux sociaux. Mais avant ça se voyait moins.
Oué enfin Dept of Truth va plus loin que « la vérité est ailleurs ». Je parle intrinsèquement du principe de la série à savoir que la vérité est en réalité modulée par la pensée majoritaire.
Ca a toujours été le cas, tu connais pas l’expression : l’histoire est écrite par les vainqueurs ? Si une majorité des gens pensent que quelque chose est vrai il va être dur de leur faire croire le contraire. Il va falloir le prouver scientifiquement et longuement.
Je n’ai pas lu la série, mais ça me fait penser au roman La Cité des permutants de Greg Egan. Ou à L’Instinct de l’équarisseur de Thomas Day. Ou encore, plus proche du monde des comics, à la mort de Jenny Spark : tout le monde pense que le nouveau millénaire commence avec l’an 2000 (alors qu’il commence un an plus tard), et puisque l’humanité pense ça, alors la Terre pense ça, et donc Jenny Spark cède la place à Jenny Quantum à ce moment.
Bon, le Greg Egan, c’est bien sûr conseillé, parce que ça balance des putains d’idées, même si c’est parfois un peu froid, mais le Day, alors là, s’il y a un truc à lire chez lui, c’est bien ça.
Ah ouais.
Mais carrément.
Bon, Morrison puis Kelly ont un peu joué avec cette idée dans JLA : si ce que l’on pense du monde change, alors le monde change. Ils ont abordé le sujet selon des angles différents, mais c’est puissant. Un peu à la croisée du principe d’incertitude et de ce formidable épisode de la Quatrième Dimension, « L’Esprit et la matière ».
