Le plus gros de X-Files est basé sur les théories du complot ! Roswell, l’assassinat de Kennedy, les hélicoptères noirs… Les thèses conspirationnistes inspirent tellement les scénaristes que la série spin-off Lone Gunmen basée sur ces thématiques est lancée, mais ne dura qu’une saison. Les deux dernières saisons supplémentaires de X-Files d’il y a quelques années surfaient d’ailleurs carrément sur la vague de la « post-vérité » et du complotisme sur le net.
Alors après oui, X-Files ce n’est pas que de la théorie du complot, ils explorent aussi les grands thèmes du fantastique, de la science-fiction, des légendes urbaines, de la para-science… hérités de séries comme La Quatrième Dimension entre autres, et quelques épisodes exclus même tout aspect extraordinaire pour se concentrer sur des criminels à la psychologie trouble (l’influence du Silence des agneaux n’est jamais loin), mais les hypothèses conspirationnistes restent l’une des matrices principales de l’œuvre.
L’excellent podcast Complorama animé par Rudy Reichstadt, directeur de Conspiracy Watch (un site qui devrait être qualifié d’utilité publique, et une personnalité passionnante que j’ai eu la chance de voir intervenir lors d’une formation professionnelle), et Tristan Mendès France, maître de conférence et membre de l’observatoire du conspirationnisme, spécialiste des cultures numériques, aborde X-Files dans un épisode intitulé De Dune à Matrix en passant par X-Files : fiction et complotisme.
Le podcast We Love Series a consacré une collection de quatre numéros sur la série, où l’angle conspirationniste et son importance sont aussi abordés ; ces émissions sont d’ailleurs malheureusement les dernières de ce podcast qui n’aura pas tenu très longtemps malgré ses qualités.
En faisant des recherches pour mon commentaire, je suis tombé sur l’émission L’instant M diffusée sur France Inter que je ne connaissais pas qui a abordé ce sujet en 2018 dans un numéro intitulé X-Files et les théories du complot, 25 ans après.
Son départ sera digéré car aucun auteur n’est irremplaçable. Mais il faut reconnaître que le gars assure grave aussi bien au scénario (en auteur principal ou en seconde main) qu’en Showrunner des deux dernières batannées.
Comme la bandelette. T4, son départ ça à mis autant un coup que celui de snyder, voir moins je pense (c’est à dire aucun). C’est Batman, le titre le plus vendeur, il faut vraiment du mauvais pour que le titre chute.
Ah non j’exagère pas, j’ai eu la sensation de vide, d’une histoire qui peinait à démarrer ou qui prenait son temps (dans le mauvais sens, si c’est bien fait pas de soucis). Dans les deux cas, j’ai pas le temps. Le tome 1 ça doit pas être une intro mollassonne en pensant dérouler après. Si t’envoie pas un peu dès le début t’as aucune chance d’accrocher.
La compétition est rude et la qualité est là. Surtout que bon le bouquin est Light quand tu vois les trucs à 300 pages qui sortent toutes les semaines si l’auteur se sort pas les doigts rapidement c’est mort je passe à autre chose.
J’ai un maximum de 6000 BD à lire par an.Faîtes le compte de combien de bouquin ça fait par jour.