THE FABELMANS (Steven Spielberg)

Après le texte date d’une dizaine d’année et c’est une argumentation que Djoumi pose et développe depuis la fin des années 90 de mémoire

(mais oui c’est du Djoumi sinon. Toujours intéressant, savamment blindé d’info mais aussi proposant des connections et approche qui peuvent faire tiquer)

Je l aime bien djoumi.

Moi aussi ne serait-ce que pour son travail sur l’adaptation du Seigneur des anneaux à l’éopoque e où personne en France ne s’y intéressait (le 1er Mad Movies avec une couverture du film c’est le premier magazine de ciné au monde qui fait une couverture sur la saga à venir).

Mais le sieur a quand même ses tics ^^

Qu’importe : apprécier Spielberg pour son talent et ses choix sans attendre l’adoubement de la critique, c’est un peu comme apprécier Frank Miller quand on lit Daredevil dans Strange sans attendre les rééditions en album chez des éditeurs bien en vue.
Et puis bon, l’explication de la dyslexie ou de l’autisme léger ou quoi ou qu’est-ce, c’est gentil, ça aussi. Et l’acrobatie consistant à tacler le reste de la critique pour mettre en valeur les arguments utilisés et donc par extension soi-même, n’en parlons pas.
Je n’ai lu que les extraits cités, mais ça m’énerve déjà.

Jim

O___o
Quel est le rapport entre une difficulté d’éloquence d’un côté et de la dyslexie de l’autre ?
La dyslexie, c’est une difficulté à la lecture, pas à s’exprimer.
Et « toute sa vie, l’homme a été dyslexique »… En même temps, quand on l’est, c’est à vie…
Bon, et je ne vois pas non plus le rapport avec le « caractère exceptionnellement intelligent de son œuvre ».

Tori.

Alors, ça dépend. Certains ont un clavier qui n’aident pas …

Ou des gros doigts.

Totalement capté dès la première scène d’une évidence et d’une simplicité tellement folle pour résumer le film, le créateur et le spectateur dans nos rapports au cinéma qu’elle soulève, déjà, un tsunami d’émotion.

Définitivement emporté lors de la suite directe qui nous fait entrevoir la force primal de cet art dans la construction de la psyché humaine et sa capacité à nous faire grandir face à nos angoisses.

Finalement capté par une image qui rentre directement dans le panthéon des plus belles qu’a créé Steven Spielberg

On se laisse alors entièrement porté par la suite d’une histoire qui fait sienne l’application de la grande phrase de L’Homme qui tua Liberty Valance : « Quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende ». Et tout comme le film de John Ford, Spielberg nous montre en fait la réalité. Enfin presque et c’est dans cet interstice entre la réalité et la fiction que le film est grandiose.

Encore une fois Spielberg nous parle du pouvoir des images et de leurs capacités à comprendre le monde, le meilleur et le pire. Cet apprentissage du pouvoir s’effectue en parallèle de la vie d’un jeune garçon puis d’un jeune homme qui va devoir faire face à la dure réalité d’une famille se détruisant, à un héritage familial incroyablement puissant et varié (il est la somme de la science et de l’art), de sa judaïté peu questionné jusqu’à l’adolescence et l’arrivée d’un oncle à la vie hors du commun ainsi que l’entrée au lycée et la prise en pleine poire de l’antisémitisme.

Un pouvoir qui passe par la découverte des secrets de tournage mais surtout par l’étape de fabrication fondamental de cet art : le montage. Plus que les caméras, les appareils de montage sont les pivots de plusieurs scènes importants et nous montre à quel point ils sont déterminants dans notre rapport à la réalité. Peut-être plus que dans d’autres de ses films, Spielberg évoque la force du collectif dans le travail et la vision créative d’un auteur et rend hommage non seulement à ses mentors (John Ford en tête) mais aussi à certains de ses camarades (je pense à Brian De Palma voire à John Millius).

Porté par des acteurs et actrices impeccables avec une Michelle Williams dérangeante, un Paul Dano magnifique, un Judd Hirsh bouleversant, un David Lynch stupéfiant mais surtout en tête un Gabrielle LaBelle fabuleux (et donc les dernières scènes donne le vertige tant la ressemblance avec le jeune Steven Spielberg est renversante), The Fabelmans se conclue enfin sur une dernière scène, un dernier plan, un dernier mouvement de caméra magique que seul un maître dans son art peu effectuer avec un telle audace et un tel mélange de simplicité et complexité pour un résultat qui fout les larmes aux yeux.

Je n’avais pas de doute, ça donne envie !

French media gave a jaw-dropping 4.9 average rating to The Fabelmans

Même plus besoin d’aller chez le coiffeur.

Zut, ça va être compliqué de trouver un avis contradictoire, alors…
Ça me fait toujours peur, quand la presse est unanime (en plus, ce n’est pas l’avis de Lord qui ira à contresens !).

Tori.

C’est pour ça que je vois les films x années après leur sortie.

Tu as raison, le porno est indémodable.

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Ça aurait tendance à me surprendre de ma part mais alors moi pas du tout. Et je ne me l’explique pas

Moi, j’avais envie (j’ai failli aller à l’avant-première, mais c’était incompatible avec la séance d’Ant-Man, qui était la seule séance en VO à une heure potable), mais plus ça va, moins j’en ai envie…
Et je ne me l’explique pas non plus. Probablement la peur d’être déçu, tellement tout le monde est enthousiaste à son sujet.

Tori.