Au sein de la saga Dark Nights : Metal, le crossover Bats Out of Hell réunit plusieurs titres différents, tous impactés par la saga ; l’occasion de voir tel ou tel Héros face aux Evil Batman.
The Flash #33 ouvre la danse, avec aux commandes Joshua Williamson, responsable du mauvais Dark Knights : Red Death (les origines du méchant Bat/Flash), et Howard Porter, longtemps associé au Bolide.
Alors que l’auteur s’était, malheureusement, vautré dans le médiocre avec Red Death, il retrouve ici la réussite qui le caractérise sur la série depuis sa reprise post-Rebirth. Barry Allen est bien écrit, il reproduit et nourrit un passage de Dark Nights : Metal #3, et parvient à jouer son rôle de tie-in sans grande originalité, mais avec efficacité.
Flash joue bien son rôle d’âme de la Justice League, il veille sur chacun : si c’est, déjà, un aspect que j’aime beaucoup dans le personnage, cela fonctionne particulièrement bien ici, au sein de cette folie qui s’empare de l’univers DC à cause de Barbatos et des Evil Batmen.
Après, ne nous mentons pas : ça n’a rien d’original, c’est du déjà-vu, et c’est quand même du remplissage ; mais, globalement, ce n’est pas désagréable, c’est efficace, bien dialogué, plutôt rythmé, et le principe final (les Evil Batmen ont prévu une Batcave piégée pour Wonder Woman, Green Lantern, Aquaman et Flash) peut donner des moments divertissants.
Porter n’a plus, hélas, son niveau d’antan (du fait d’une grave blessure à la main), mais il assure le nécessaire, et a sûrement été bien pratique pour ce numéro (qui diffère du résumé présent dans les sollicitations, ce qui implique des changements il y a peu).
Rien de brillant, mais pas désagréable, cela permet d’attendre Dark Nights : Metal qui a pris du retard sans « perdre » le fil.