(W) Joshua Williamson (A) Rafa Sandoval, Jordi Tarragona, Arif Prianto (CA) Guillem March
« Rogues Reign » part one! The speed force is dead, doom has gripped the earth, and the FLASH lives in a nightmare! Powered-up by Lex Luthor’s offer, Captain Cold led his team of Rogues to ultimate victory over Central City. Through the might of Mirror Master’s amplified abilities, the rogues have re-shaped reality itself into their own kingdoms of cruelty - Heat Wave’s volcanic territory, Weather Wizard’s floating armory of the elements, and at the center of it all, the icy castle of Captain Cold. But with the villains stealing the show, why is the greatest threat to their reign one of their own?
In Shops: Nov 13, 2019
SRP: $3.99
Comme Wonder Woman, Flash fêtera son numéro 750 en début d’année prochaine. La formule est maintenant connue : l’histoire principale sera signée par le scénariste régulier du titre, Joshua Williamson, et il y aura plusieurs histoires courtes en supplément. Sont déjà annoncés : Geoff Johns, Bryan Hitch, Francis Manapul, Marv Wolfman, David Marquez et Riley Rossmo.
Les couvertures variantes spécial décennies seront également au rendez-vous :
Couverture variante années 1940 par Nicola Scott
Couverture variante années 1950 par Gary Frank
Couverture variante années 1960 par Nick Derington
Couverture variante années 1970 par José Luis García-López
Couverture variante années 1980 par Gabriele Dell’Otto
Couverture variante années 1990 par Francesco Mattina
Couverture variante années 2000 par Jim Lee et Scott Williams
Couverture variante années 2010 par Francis Manapul
(W) Joshua Williamson (A) Rafael Sandoval, Jordi Tarragona, Arif Prianto(CA)
« Rogues’ Reign » continues! The warped world of the Rogues has turned everything surrounding Iron Heights prison into a wicked hellscape! But there is hope in the darkness, as the Flash battles his way back from the brink and discovers a way to reverse the Rogues’ reign once and for all. The only problem? To do that he must venture out in the path of the tumultuous terrain of the Weather Wizard Kingdom- where ice dogs and lightning monsters lurk in the darkness at every turn!
In Shops: Nov 27, 2019
SRP: $3.99
(W) Joshua Williamson (A) Christian Duce, Luis Guerrero (CA) Rafael Sandoval, Jordi Tarragona
« Rogues’ Reign » part three! The Speed Force is out of control, but the Flash must learn to harness it again if he’s to stand a chance against the powered-up Rogues! With the freshly crowned King Cold leading the charge to hunt the speedster down, all hope seems lost…or is it? An unexpected ally and the save of a lifetime comes to our hero in the form of one of Cold’s oldest and most trusted friends-is this icy betrayal what the scarlet speedster needs to turn the tide and set the world right?
In Shops: Dec 11, 2019
SRP: $3.99
(W) Joshua Williamson (A) Christian Duce, Luis Guerrero (CA) Rafael Sandoval, Jordi Tarragona
« Rogues’ Reign » part four! An out-of-control Flash must figure out a way to harness his powers, because he’s about to face the villain who flipped his world upside down- Mirror Master! Our hero has only one hope of survival-the Rogues are warring with each other and their forces are split. But while Barry struggles with his own abilities, are the Rogues headed for a reconciliation that would make stopping any of them that much harder?
In Shops: Jan 01, 2020
SRP: $3.99
(W) Joshua Williamson (A) Rafael Sandoval, Jordi Tarragona, Arif Prianto, HI-FI (CA) Dustin Nguyen
The Flash battles Captain Cold for the last time! The Rogues’ Reign is a brutal battle for power over Central City, but the tides are turning and the reign approaches a deadly end! With the Speed Force in chaos, can Glider help channel Flash’s powers long enough to overthrow her brother, Captain Cold?
In Shops: Jan 15, 2020
SRP: $3.99
Written by Joshua Williamson
Illustrated by Christian Duce
Colored by Luis Guerrero
Lettered by Steve Wands
“Rogue’s Reign” aftermath! Central City is in ruins! The Rogues are on the run! The Speed Force is in chaos-and the Flash’s powers make him too dangerous to remain free! But who can bring him in? Plus, a surprise character returns from Barry’s past with a grave warning about his future!
(W) Joshua Williamson (A/CA) Howard Porter, HI-FI (CA) Michael Golden
Witness the birth of Paradox! As a hero, the Flash helps as many people as he possibly can…but Paradox shows what happens when ordinary people pay the price for super-powered battles royal. What started as a happy life of family and science turned into a nightmare when the Turtle’s attack on Central City rained down from the future-and now the story of the civilians caught in the crossfire will change the Flash’s life forever!
In Shops: Feb 12, 2020
SRP: $3.99
88 épisodes ?
Williamson détient-il le record d’épisodes d’affilée ? (Waid ou Bates doivent être en lice pour le nombre d’épisodes cumulés, je pense, peut-être avec Johns…).
Je suis en train de rattraper mon retard de lecture sur Flash, série que j’avais un peu délaissée pour mille raisons. L’une d’elles était que je trouvais assez dommage de faire encore une « Année Un », encore un récit d’origine, qui est souvent le signe d’un tarissement de l’inspiration.
Et en fait, je me suis laissé avoir par le titre de la saga. En effet, sous couvert de raconter les premiers pas (de course) de Barry, le scénariste s’amuse à changer plein de choses, à donner à un vilain oublié une nouvelle heure de gloire, et à connecter l’ensemble à un plan plus vaste.
Cette « Year One » reprend les bases, faisant des citations de la toute première aventure de 1956, et nous permet de suivre un jeune Barry Allen qui expérimente la portée de ses pouvoirs. Et bien entendu, ça le conduit à un futur inquiétant où il croise… son double, plus âgé. Bien décidé à ne pas coller au récit de base et à ne pas louvoyer entre les clichés du genre, Williamson plonge tête la première dans la problématique du paradoxe temporel, et c’est plutôt bien fait.
En faisant revenir Barry dans le présent, il nous fait un peu oublier ce qu’il nous a montré au début de la saga, et continue à explorer la version boostée qu’il nous propose de Turtle, le criminel qui n’a fait que très peu de come-backs, et qui trouve ici une intrigue à sa mesure. J’ai déjà exprimé ici tout mon goût pour les histoires qui mettent en scène des méchants que tout le monde (des héros aux lecteurs) trouvent ridicules, et là, je dois avouer que Williamson réussit bien son coup.
Le dessin est assuré par un Howard Porter visiblement bien motivé, qui utilise le découpage pour créer des effets narratifs intéressants. Son trait parfois raide et trop massif fonctionne encore assez bien ici, même si ses personnages ne sont pas toujours dans une attitude naturelle. Les dialogues eux-mêmes manquent de fluidité, ils se contentent d’être fonctionnels.
Mais l’intrigue principale est très chouette, et permet de faire évoluer la série tout en tirant un certain profit des avancées de Waid (il y a presque vingt-cinq ans). Ça fait de la prestation de Williamson un très chouette moment de lecture.
Oui, c’était très sympathique.
Et j’ai bien aimé l’idée d’avoir un Year One, en fait. A la différence d’un Batman, d’un Superman, d’une Wonder Woman aux origines si souvent montrées, remontrées, re-remontrées, celles de Flash me sont peu connues.
Je sais bien sûr pour l’éclair dans le labo’, mais j’apprécie qu’on « donne » un peu de coffre aux premiers pas (de course) du personnage.
Celles-ci sont copieusement réécrites.
Mais c’est expliqué par le personnage qui lui fait revivre son passé (et par l’excuse des réécritures de l’espace-temps).
Je continue mon rattrapage de lecture sur Flash, et c’est toujours très bien.
Bon, certes, Williamson est superbement aidé par Rafa Sandoval, qui assure comme une brute et ne faiblit pas, puisqu’il illustre une grande partie de « Rogues’ Reign », mais quand même, l’histoire est pas mal.
Déjà, Williamson tire un profit intéressant de l’idée à la fois crétine et éculée de Luthor proposant des pouvoirs améliorés aux vilains. Je n’ai guère suivi cette partie de l’univers DC récent, mais le scénariste arrive à rédiger une histoire palpitante sur un postulat un peu bas du front. Il rend Captain Cold vraiment impressionnant, tout en préservant les éléments fondateurs des Rogues (la jalousie envers sa sœur, les sentiments « familiaux » qui unissent les membres…). C’est plutôt bien ficelé, et l’aspect grand spectacle fonctionne à plein.
Ensuite, c’est assez ingénieux : effectivement, les Rogues disposent d’un pouvoir accru, et comme la ville est coincée dans un reflet déformé d’elle-même (à cause du Mirror Master), les autres personnages à pouvoirs sont altérés aussi. Si bien que même Flash a des soucis avec la Speed Force. Bien vu : une chouette manière de remettre à nouveau en cause les liens entre le héros et sa source d’énergie (thème récurrent chez Williamson sur cette partie de sa prestation), sans tout effacer. C’est assez waidien comme approche, il exploite bien le mythe.
Tout cela avance à rythme soutenu. L’intrigue perd un peu en chemin les autres Rogues, se concentrant sur Cold et Glider, mais ça le fait.