THE FLASH #768-800 (Jeremy Adams / collectif)

Dropped into the battlefields of World War II, Wally West continues his search for a way home. As the Fastest Man Alive comes face to face with the Führer himself, Wally’s friends in the present day search for a way to bring him back and an answer to why he’s stuck leaping from speedster to speedster throughout time.

The Flash (2016-) #770

Written by Jeremy Adams
Pencils Jack Herbert, Kevin Maguire, Berat Pekmezci
Inks Jack Herbert, Berat Pekmezci
Colored by Michael Atiyeh, Berat Pekmezci
Cover by Michael Atiyeh, Brandon Peterson
Release Date: May 18, 2021

C’est cool !
Jeremy Adams m’impressionne dans cette saga qui prend de l’ampleur et me plaît bien. On suit donc Wally West qui rend hommage à Code Quantum, en plongeant dans chaque grande période des Speedsters DC, pour « régler un problème local ». Les tours de chauffe des deux premiers numéros mènent à ce très bon épisode, où Wally est littéralement dans la peau d’un jeune Jay Garrick, maltraité depuis cinq semaines avec The Ray par les Nazis, pour avoir essayé de voler la Lance de la Destinée. Tandis que, en parallèle, Barry/Ollie/Mr Terrific conseillent Wally de loin.
C’est fun ! Jeremy Adams a de bonnes idées et installe un très bon rythme, bien aidé par un Jack Herbert qui rend de belles planches, graves et travaillées pour ce passé sombre. C’est malgré tout rigolo, bien fichu et prenant avec cette course contre la montre. Le final est en outre « génial », avec Wally qui arrive dans le corps de Reverse-Flash quand il intègre la Legion of Doom, sous les traits de Kevin Maguire !
C’est cool, oui, et ça fait plaisir. Ce Wally « l’ouvre » et vanne peut-être trop, mais ça se lit bien et les dessins sont bons. Brandon Peterson demeure figé sur le passage au présent, mais ça passe.

Une bonne surprise, un bon moment.

The Legion of Doom, Teen Titans Academy, Max Mercury’s Wild West origins, and more! Wally West’s leaps from speedster to speedster throughout time draws to a close as he begins to realize why he’s been sent on his quest by the Speed Force and what might be behind it. But with one last stop before he’s allowed to go home, will this journey break Wally forever or return him to glory?

The Flash (2016-) #771

Written by Jeremy Adams
Pencils Tom Derenick, Bryan Hitch, Scott Kolins, Kevin Maguire, Fernando Pasarin, Berat Pekmezci, Brandon Peterson, Max Raynor
Inks Oclair Albert, Tom Derenick, Bryan Hitch, Scott Kolins, Kevin Maguire, Berat Pekmezci, Brandon Peterson, Max Raynor
Colored by Michael Atiyeh, Berat Pekmezci
Cover by Michael Atiyeh, Brandon Peterson
Release Date: June 15, 2021

Oh bravo.
Jeremy Adams livre un épisode formidable, autant formidable dans le principe que dans la mise en place. Il poursuit et accélère le traitement Code Quantum, avec Wally qui erre dans plusieurs corps de Speedster avec beaucoup de scènes funs et drôles (ah, dans le corps Jesse Quick / Liberty Belle !). Mais surtout, cela se passe après un merveilleux moment d’humour et de fun à l’époque de la Justice League humoristique.
C’est juste superbe et fluide, mais cela se poursuit ensuite par un moment de pure douceur où Wally tombe dans le corps de son fils Jai… adulte ! Et il discute avec sa fille Irey, adulte, qui est si puissante qu’elle gère la Speed Force pour parler à son père. Le dialogue est magnifique de tendresse et d’espoir, alors que le trio Barry/Terrific/Ollie trouve ce qu’il se passe… et sont aussi formidablement drôles quand ils se font engueuler par Linda Park. Et que dire de ce final, où Wally arrive dans son corps… au moment du Sanctuaire et de Heroes in Crisis.
Pff, mais que se passe-t-il ?
DC propose une saga souriante, sympathique, fun, qui donne le sourire et la patate ? DC qui reprend toute sa continuité et en fait une force, non plus un ennemi ? DC qui valorise Wally West, lui redonne ses proches et du sens ?
Mais oui !
Jeremy Adams m’amuse, me fait sourire, me fait rire, me touche, me caresse dans le sens du poil et le fait très bien. Sa saga de base n’est pas révolutionnaire, mais elle est idéale pour remettre l’église au milieu du village… ou plutôt le Wally au milieu de DC ! Bon, je trouve que ce Wally est un peu « trop » drôle, un peu « trop » fun, un peu « trop » blagueur, mais je ne boude pas mon plaisir ! L’humour est drôle, l’émotion est réelle et tout fonctionne.
Kevin Maguire est royal dans le segment bwahaha, viennent ensuite Howard Porter, Berak Pekmezci, Bryan Hitch, Max Raynor, Scott Kolins, Tom Derenick et Fernando Pasarin pour des illustrations sympathiques qui sont justifiées par le principe du saut de corps. Oclair Albert propose un bel échange familial, même si c’est un peu froid sur les couleurs.

Pffou, ça fait tourner la tête d’avoir tellement le sourire devant un épisode avec Wally !

The lightning-fast and action-packed “Surge” story line races to its conclusion as Wally West returns to the present day with a new perspective on the past and a reinvigorated desire to take back the mantle of the Flash. With one last hurdle to leap, Wally puts the past behind him, but he’ll need to propel himself further and faster than ever before to do it.

The Flash 2021 Annual (2021) #1

Written by Jeremy Adams
Pencils Fernando Pasarin, Brandon Peterson
Inks Oclair Albert, Brandon Peterson
Cover by Michael Atiyeh, Brandon Peterson
Release Date: July 13, 2021

Leaving past mistakes behind and racing into the future, Wally West returns as Central City’s Scarlet Speedster!

Now reunited with his wife, Linda, and their two children, the former Kid Flash begins a new chapter in his life. But Wally quickly remembers that saving lives and fighting super-villains may make him a hero, but they don’t pay the bills. Luckily, an old friend may have just the right job for this blue-collar champion.

Listen to the latest episode of our weekly comics podcast!

The Flash (2016-) #772

Written by Jeremy Adams
Pencils Will Conrad
Inks Will Conrad
Colored by Michael Atiyeh
Cover by Michael Atiyeh, Brandon Peterson
Release Date: July 20, 2021

Très bien.
Jeremy Adams me convainc pleinement sur cette rédemption de Wally West, ultra balisée et prévisible mais qui fonctionne bien. On a ici le final avec un focus sur le drame du Sanctuaire, vu dans Heroes in Crisis, et Jeremy Adams affine encore les débuts d’explication de Joshua Williamson en montrant ici que la fameuse explosion d’énergie qui tue les super-héros est non pas issue de l’inconscient de Wally, mais une excroissance de la Speed Force via son « fils préféré », pour stopper Savitar qui veut refaire des siennes.
Facile, mais autant que la fausse bonne idée de plomber Wally dans HiC, donc ça passe pour moi. Jeremy Adams maîtrise en parallèle très bien les caractérisations, avec de très beaux dialogues entre Wally, Roy, Barry et Oliver. C’est beau, c’est plein d’émotions, et ça remet enfin Wally comme il faut.
Fernando Pasarin et Brandon Peterson assurent dans leurs styles respectifs, pour un Annual très réussi dans une saga maîtrisée. Je n’y croyais plus, mais Wally West est de retour en Flash, et ça fait du bien.

HS: j’ai récemment lu les épisodes avec le Keystone Killer.
Désormais un de mes méchants préférés.

Retour sympathique et sobre au quotidien pour Wally West.
Après plusieurs épisodes pour pleinement « laver » Wally des crimes récents, et le réinstaller en Flash, Jeremy Adams s’amuse maintenant avec ses nouveaux jouets. Sauf qu’il le fait en relançant Wally sur du « classique » : Wally n’a pas d’argent, mais il a maintenant une famille à charge ; il faut un boulot. Et c’est galère à trouver, voire même à garder vu son expérience de mécano hélas gêné par une longue absence et un changement de technologie.
Bon, Mr Terrific vient aider, lui offre une nouvelle situation, alors que Heatwave apprend que son cancer s’accentue et il décide de suivre les conseils en faisant « ce qu’aime » ; ça fait déjà mal.
Ca se lit bien, en tout cas. Jeremy Adams revient aux grosses bases de Wally, c’est sympathique même si la situation financière et quelques poses de Will Conrad sont redondantes par rapport à l’historique de Wally. Mais c’est quand même inespéré de retrouver Wally comme ça, aussi positif et aussi souriant.
Rien que ça, c’est agréable, comme de retrouver Heatwave. On revient clairement aux fondations, aux piliers de la franchise sur lui, et c’est bien ; pas innovant, mais bien. Will Conrad propose des planches professionnelles et efficaces, mais il n’est clairement pas « bon » pour la vitesse et c’est dommage.

Quel plaisir de retrouver Wally. J’espère juste un peu de nouveauté, mais je reste très content.

The Flash #773

Written by: Jeremy Adams
Art by: Will Conrad

On the loose and bent on destruction, Heatwave’s return couldn’t come at a worse time for Wally West. Now that the onetime Kid Flash has retaken the mantle of the Fastest Man Alive, he’s also taken a new job at Mr. Terrific’s Holt Industries. But all of that gets put on the back burner, when the Flash must outrace the flames of one of his greatest foes and figure out why the once-reformed rogue has gone bad again.

Bien.
Je sens que Jeremy Adams cherche encore à affiner son approche, notamment les blagues de Wally, qui ne sont pas forcément drôles (un « humour de papa » assez lourd), et ne cadrent pas pleinement avec ce qu’on a connu de lui dans sa période de gloire. Ca demande encore du boulot pour bien cadrer ça, mais ça avance… et le reste fonctionne bien.
On a ici la fin de la saga en deux parties sur un Heatwave condamné par une maladie liée à son équipement, et qui veut tout ravager pour « rappeler » aux gens que tout peut s’écrouler, d’un coup. Ca permet un discours inspirant de Wally, encore un peu maladroit mais qui sonne bien. J’ai bien aimé les débuts de Wally dans son nouveau job, où son apport comme « ingénieur » est pertinent grâce à son expérience de super-héros. La scène avec la famille est sympa’, le subplot avec le Sinestro Corps aussi.
Bon, ça se lit bien. Ca reste un peu maladroit dans les angles, les dialogues doivent être affinés, mais Jeremy Adams est sincère et appliqué dans sa démarche pour reconstruire Wally, et lui redonner du lustre. Ca fait plaisir, ça fonctionne, et c’est sympa’ de retrouver aussi « son approche » avec les Rogues, très humaine.
Will Conrad a un trait un peu figé mais son Flash a de l’allure, et les planches sont agréables à suivre.

Je reste très content de la série.

1 « J'aime »

C’est surprenant, quand même.
Tom King propose une saga sans avoir les personnages en tête ?
Bon, si c’est vrai, ça confirme que DC (et Dan Didio) voulaient vraiment la peau de Wally. :smiley:

Ça me laisse rêveur. Le mec arrive avec un pitch de 5 lignes, on lui donne les noms et il remplit les cases. Ça arrive souvent cette façon de faire ? En plus on nous glisse à la fin que c’était pareil avec Identity Crisis…

Remarque, ces deux événements anxiogènes et aux résolutions WTF ont des points communs, ça s’explique. :slight_smile:

1 « J'aime »

Tu connais Stan Lee ?

1 « J'aime »

J’aime quand tu es comme ça !

Jim

2 « J'aime »

Ben c’est le gars qui s’incruste dans tous les films Marvel c’est ça ?

Plus sérieusement, il faisait comme cela ? Mais bon, l’époque était différente non ?
On nous fait des preview 10 mois avant, on nous annonce déjà le maxi event DC alors que le précédent n’est pas encore tiède… Je trouverai formidable (au sens 1er du mot) que les éditeurs le fassent avec des pitch uniquement.

Il paraît que part moment, il faisait même moins.

Plus sérieusement, non.
Déjà, il n’avait pas besoin de faire de pitch, puisqu’il était le rédacteur en chef.
Ensuite, il racontait l’histoire à son dessinateur (dans les années 1960, c’était souvent au bureau, quand le dessinateur venait rendre les planches de l’épisode précédent, mais dans les années 1940, il le faisait au téléphone, surtout pour les histoires humoristiques), qui allait dessiner ça et zou. Mais d’une part, certains dessinateurs (genre Ditko ou Kirby, sans doute Wood aussi) écrivaient leur propre histoire et Lee se contentait de dialoguer, et d’autre part certains autres préféraient un vrai script écrit (qui devait tout de même se résumer à un synopsis de deux ou trois pages, parfois), comme Dick Ayers ou John Romita.
C’est en gros ce qu’on a baptisé « la Méthode Marvel ». Lee l’a expérimentée dans les années 1940 et systématisée dans les années 1960, quand il était seul (ou presque) à écrire le catalogue et qu’il fallait aller vite. Mais par la suite, certains scénaristes ont repris la méthode. C’est le cas de Roy Thomas. Il y a même une légende qui veut que John Buscema ait reçu, par la poste, en guise de scénario pour un épisode de Conan, des pages arrachées d’un roman de Robert Howard en édition poche !
:wink:

Jim