THE FLASH #768-800 (Jeremy Adams / collectif)

Mignon.
Jeremy Adams livre ici un épisode unique, une rareté ô combien appréciable dans l’ensemble des story-arcs calibrés pour faire des TPB.
Ici, on a Wally qui doit emmener sa fille Irey à un bal père/fille, et qui déjà se crispe légèrement en voyant Irey grandir « si vite ». Cependant, alors qu’ils arrivent à l’école, tout le monde est endormi… car le « Dr Nightmare » a envoyé un gaz endormant dans la ville, pour pouvoir attaquer les locaux de Holt Industries. « Dr Nightmare » a en effet été viré car il voulait tester sa machine sur les humains, une machine qui transforme les rêves en réalité. Il utilise ainsi des cauchemars de ceux qu’il croise pour agir, alors que Wally et Irey ne dorment pas grâce à leurs métabolismes ; mais ils ont perdu leurs pouvoirs.
Irey se révèle courageuse et déterminée, elle ose même mettre le casque de la machine pour créer des soutiens à Wally contre Dr Nightmare. Le super-vilain est vaincu, les pouvoirs reviennent, le père et la fille vont danser à Paris et partagent un beau moment, alors que l’élément spatial vu précédemment s’écrase et est un mystérieux glaive.
C’est mignon, oui. Cet épisode peut clairement crisper ceux qui verront en Irey une gamine bien trop « grande » pour son âge (un peu indéterminé, d’ailleurs), trop courageuse, trop impliquée. Et Wally est un peu trop secondaire, passif.
Mais il y a ici une fougue, une fraîcheur, une douceur, une innocence même qui sont très agréables à parcourir. Le duo père/fille est touchant, le Dr Nightmare est rigolo, et l’ensemble est très mignon. J’ai été pris, je reconnais les failles mais le sentiment général l’emporte.
Christian Duce propose des planches efficaces, un peu figées mais qui font le job. Je n’en demande pas plus.

Je reste content de cette série, sûrement pas « formidable » mais qui a à coeur de bien traiter ses personnages, avec un Jeremy Adams qui aime clairement les West. Quel plaisir.