THE FLASH #768-800 (Jeremy Adams / collectif)

Bien.
Je sens que Jeremy Adams cherche encore à affiner son approche, notamment les blagues de Wally, qui ne sont pas forcément drôles (un « humour de papa » assez lourd), et ne cadrent pas pleinement avec ce qu’on a connu de lui dans sa période de gloire. Ca demande encore du boulot pour bien cadrer ça, mais ça avance… et le reste fonctionne bien.
On a ici la fin de la saga en deux parties sur un Heatwave condamné par une maladie liée à son équipement, et qui veut tout ravager pour « rappeler » aux gens que tout peut s’écrouler, d’un coup. Ca permet un discours inspirant de Wally, encore un peu maladroit mais qui sonne bien. J’ai bien aimé les débuts de Wally dans son nouveau job, où son apport comme « ingénieur » est pertinent grâce à son expérience de super-héros. La scène avec la famille est sympa’, le subplot avec le Sinestro Corps aussi.
Bon, ça se lit bien. Ca reste un peu maladroit dans les angles, les dialogues doivent être affinés, mais Jeremy Adams est sincère et appliqué dans sa démarche pour reconstruire Wally, et lui redonner du lustre. Ca fait plaisir, ça fonctionne, et c’est sympa’ de retrouver aussi « son approche » avec les Rogues, très humaine.
Will Conrad a un trait un peu figé mais son Flash a de l’allure, et les planches sont agréables à suivre.

Je reste très content de la série.