THE FLASH #768-800 (Jeremy Adams / collectif)

Oh bravo.
Jeremy Adams livre un épisode formidable, autant formidable dans le principe que dans la mise en place. Il poursuit et accélère le traitement Code Quantum, avec Wally qui erre dans plusieurs corps de Speedster avec beaucoup de scènes funs et drôles (ah, dans le corps Jesse Quick / Liberty Belle !). Mais surtout, cela se passe après un merveilleux moment d’humour et de fun à l’époque de la Justice League humoristique.
C’est juste superbe et fluide, mais cela se poursuit ensuite par un moment de pure douceur où Wally tombe dans le corps de son fils Jai… adulte ! Et il discute avec sa fille Irey, adulte, qui est si puissante qu’elle gère la Speed Force pour parler à son père. Le dialogue est magnifique de tendresse et d’espoir, alors que le trio Barry/Terrific/Ollie trouve ce qu’il se passe… et sont aussi formidablement drôles quand ils se font engueuler par Linda Park. Et que dire de ce final, où Wally arrive dans son corps… au moment du Sanctuaire et de Heroes in Crisis.
Pff, mais que se passe-t-il ?
DC propose une saga souriante, sympathique, fun, qui donne le sourire et la patate ? DC qui reprend toute sa continuité et en fait une force, non plus un ennemi ? DC qui valorise Wally West, lui redonne ses proches et du sens ?
Mais oui !
Jeremy Adams m’amuse, me fait sourire, me fait rire, me touche, me caresse dans le sens du poil et le fait très bien. Sa saga de base n’est pas révolutionnaire, mais elle est idéale pour remettre l’église au milieu du village… ou plutôt le Wally au milieu de DC ! Bon, je trouve que ce Wally est un peu « trop » drôle, un peu « trop » fun, un peu « trop » blagueur, mais je ne boude pas mon plaisir ! L’humour est drôle, l’émotion est réelle et tout fonctionne.
Kevin Maguire est royal dans le segment bwahaha, viennent ensuite Howard Porter, Berak Pekmezci, Bryan Hitch, Max Raynor, Scott Kolins, Tom Derenick et Fernando Pasarin pour des illustrations sympathiques qui sont justifiées par le principe du saut de corps. Oclair Albert propose un bel échange familial, même si c’est un peu froid sur les couleurs.

Pffou, ça fait tourner la tête d’avoir tellement le sourire devant un épisode avec Wally !