Avant-dernier numéro de la One-Minute-War, et c’est bien ; vraiment.
Jeremy Adams fait comme Barry Allen : il rassemble les troupes pour le grand final. Un Barry requinqué propose d’utiliser les pouvoirs des Flash pour aller surcharger l’antenne de l’ennemi, afin de provoquer un court-circuit dans le nuage de Speed Force qui entoure la planète depuis leur arrivée. Pour ramener le monde dans le Temps, avant leur venue. Tous espèrent ramener les disparus, dont Wally, mais Barry dit à Linda qu’il pense que Wally ne reviendra pas car il est trop « hors du Temps » par sa nature. La Flash Family fonce, ça bagarre, Jay Garrick aide, Jesse Quick switche en Liberty Belle, Irey prend un nouveau costume… mais l’adversaire est coriace, et semble l’emporter. Tandis que, en parallèle, Wally se réveille ailleurs, avec Gold Beetle et d’autres… non plus sur Timepoint, mais sur Flash Planet !
C’est bien. Ca se lit bien, c’est une bonne p’tite saga et ça fonctionne bien. Jeremy Adams maîtrise son intrigue, mais surtout ses personnages, qui interagissent très bien ensemble. Son casting est bien fourni mais vit bien, et le tout fonctionne bien, avec même un Barry « mieux » et pertinent dans son rôle de scientifique, voire de meneur plus froid de la Flash Family.
Wally manque, mais le final fait plaisir, et confirme que Jeremy Adams est fan des fins heureuses ; ça tombe bien, moi aussi ! Graphiquement, Roger Cruz assure dans son style passe-partout, et est aidé par George Kambadais (dans une approche dynamique mais un peu moyenne) et Fernando Pasarin sur la fin. Ca fonctionne et ça fait le job.
Je suis curieux du final, même si j’appréhende désormais la fin de ce très bon run.