THE FLASH #768-800 (Jeremy Adams / collectif)

Avant-dernier numéro de la One-Minute-War, et c’est bien ; vraiment.
Jeremy Adams fait comme Barry Allen : il rassemble les troupes pour le grand final. Un Barry requinqué propose d’utiliser les pouvoirs des Flash pour aller surcharger l’antenne de l’ennemi, afin de provoquer un court-circuit dans le nuage de Speed Force qui entoure la planète depuis leur arrivée. Pour ramener le monde dans le Temps, avant leur venue. Tous espèrent ramener les disparus, dont Wally, mais Barry dit à Linda qu’il pense que Wally ne reviendra pas car il est trop « hors du Temps » par sa nature. La Flash Family fonce, ça bagarre, Jay Garrick aide, Jesse Quick switche en Liberty Belle, Irey prend un nouveau costume… mais l’adversaire est coriace, et semble l’emporter. Tandis que, en parallèle, Wally se réveille ailleurs, avec Gold Beetle et d’autres… non plus sur Timepoint, mais sur Flash Planet !
C’est bien. Ca se lit bien, c’est une bonne p’tite saga et ça fonctionne bien. Jeremy Adams maîtrise son intrigue, mais surtout ses personnages, qui interagissent très bien ensemble. Son casting est bien fourni mais vit bien, et le tout fonctionne bien, avec même un Barry « mieux » et pertinent dans son rôle de scientifique, voire de meneur plus froid de la Flash Family.
Wally manque, mais le final fait plaisir, et confirme que Jeremy Adams est fan des fins heureuses ; ça tombe bien, moi aussi ! Graphiquement, Roger Cruz assure dans son style passe-partout, et est aidé par George Kambadais (dans une approche dynamique mais un peu moyenne) et Fernando Pasarin sur la fin. Ca fonctionne et ça fait le job.

Je suis curieux du final, même si j’appréhende désormais la fin de ce très bon run.

Par contre, Cruz quoi. ça fait mal aux yeux. Ils n’avaient pas Pop Mahn et Stephen Segovia sous la main, pendant qu’on y est ?

Pas pour assurer le rythme de l’événement.

T’oublies joe st pierre

Written by: Jeremy Adams.

Art by: Roger Cruz, Fernando Pasarin.

Covers by: Taurin Clarke, Daniele Di Nicuolo, Yasmin Flores Montanez.

Description: It’s the final moments of the One-Minute War! Cornered by the evil Admiral Vel, the Flash family is on the edge of defeat, but some surprising allies give the speedsters one last chance to change the outcome of the war once and for all!

Pages: 32.

Price: $3.99 (Card stock variant, $4.99).

Available: April 4.

Jolie fin à cette sympathique One-Minute-War.
Jeremy Adams a suffisamment placé ses éléments, ses pièces et n’a plus qu’à tout glisser ensemble, pour que tout fonctionne ; et c’est top ! Alors que Wally se réveille à Planet Flash, ex Timepoint, il est accueilli par Gold Beetle, qui confirme qu’il n’est pas « mort » mais que la Speed Force l’a rapatrié ici quand il va au-delà de ses pouvoirs, pour éviter de faire une Heroes in Crisis bis. Gold Beetle a d’ailleurs sauvé tous les héros disparus dans HiC, et Wally les mène pour aider la Flash Family avec une Gold Beetle enthousiaste. Barry affronte l’Amiral de The Fraction, révèle qu’il est « organique », ce qui provoque le rejet de ses troupes. Wally guide les siens, donc, ça bagarre complètement, le plan des Speedsters fonctionne, l’Amiral est emprisonné dans une chambre de stase, le monde revient en arrière, The Fraction s’enfuit en sentant le vent mauvais (mais reviendra, comme on l’a vu). Barry va accepter la demande en mariage d’Iris, Gold Beetle file pour ne pas ruiner sa première rencontre avec Jai, Wally relance son barbecue, et Bart file dans le Temps et la Speed Force avec Max Mercury, pour l’aventure.
Bigre, c’est cool ! Jeremy Adams donne tout, mais de manière extrêmement fluide et juste. Il est très agréable de voir que le scénariste « revient » entièrement sur Heroes in Crisis, avec pertinence et beaucoup de douceur. Evidemment, l’ennemi ici est générique, mais ça fonctionne. Chaque personnage a eu son moment dans la saga, et il est bien de voir que Barry a son instant, mais que Wally reste le héros de sa série.
C’est bien cool, surtout avec cette Gold Beetle vraiment réjouissante et fun. Graphiquement, j’aime beaucoup Fernando Pasarin même s’il n’est pas très dynamique, alors que Roger Cruz assure avec un style très simple. George Kambadais me perd un peu, mais ça reste bien nerveux.

Une bonne fin, qui donne le sourire. Ca fait du bien !

Written by: Jeremy Adams.

Art by: Serg Acuna.

Covers by: Taurin Clarke, Daniele Di Nicuolo, Yasmin Flores Montanez, Serg Acunda. Francis Manapul.

Description: It’s a super-speed misadventure in babysitting as Kid Flash watches Jai and Irey, the Flash’s children! When a sleepover goes awry, Ace has to bring back the twins, Maxine, and a few new friends from across time and space!

Pages: 32.

Price: $3.99 (Card stock variant, $4.99).

Available: April 18.

Bof-bof. Jeremy Adams revient un peu en arrière pour un focus sur Irey, Jai et Maxine Baker, avec un peu de Kid Flash. C’est sympa’, mais maladroit.
Ici, les trois gamins doivent être gardés par Wallace mais ils sont enlevés par des super-vilains un peu délirants venus du futur, notamment le mafieux qui rajeunit à mesure qu’il grandit. Il semble que les trois gamins vont former les « Superkids » à l’avenir, avec d’autres, et les vilains veulent les empêcher. Mais Jon et Damian jeunes passent par là, a priori dans l’un de leurs voyages mi-dimensionnels, mi-temporels, et ils s’entraident malgré des humeurs changeantes entre eux. Sauf que Granny Goodness rôde elle aussi.
Bof-bof, oui. Autant Jeremy Adams m’a beaucoup plu sur bien des caractérisations, autant ici ça tape à côté avec cette histoire décalée temporellement et qui mélange un peu tout. Attention, ça reste sympathique, mais ça manque de dynamisme et je ne suis pas « pris » par l’ensemble. L’idée des Superkids est cool, mais déjà « fini » par l’âge adulte de Jon actuellement.
Dommage, d’autant que le graphisme de Serg Acuna et Tom Derenick n’est pas top. Ca oscille entre le moyen et le moyen-mauvais, avec des traits vraiment pas tops.

Gros bof. Dommage alors que ce bon run s’achève bientôt.

FLASH #798

Tragedy befalls the West family, which uncovers a mystery that will take our favorite red-headed hero beyond time and space! Mister Terrific joins Wally along with a few surprise guests to help him on a mission to save the Flash Family!

In Shops: May 02, 2023

SRP: $3.99

Très sympa’. Jeremy Adams approche (malheureusement) la fin de son (très bon) run, et donne tout dans son diptyque final. Ca fait plaisir, mais ça fait regretter ce départ.
Bref, que se passe-t-il ici ? Une naissance ! Linda accouche, et voici donc Wade West comme petit frère d’Irey et Jai. Linda perd ainsi sa super-vitesse, alors que Wally la laisse pour mener une expérience de super-science avec son boss, Mr Terrific. Tout ça mène à une explosion qui secoue la ville, et… Wade est enlevé peu avant. Par Granny Goodness ! Wally bat le rappel des troupes : Mr Terrific sollicite les Terrifics (cool de les revoir), Wally fait venir Kid Flash et « provoque » l’arrivée de Gold Beetle, pour qui c’est la première rencontre. Tous filent dans un vaisseau de Mr Terrific, pour surfer dans le Temps et l’Espace avec l’androïde Hourman, arrivé pour tout expliquer après avoir été enfermé dans l’Hypertime. Quelques allusions à Star Trek, et hop on file… jusqu’à ce que le voyage amène un visiteur imprévu : le pote catcheur cosmique de Wally !
C’est très bien. Jeremy Adams s’amuse et se fait plaisir, avec de beaux moments et surtout de la cohérence. Il rappelle le job de Wally, explique la première apparition de Gold Beetle, lie certainement ça avec la mini-série Stargirl: The Lost Children de Geoff Jons, ramène quelques-uns de ses personnages. Et c’est cool ! Le scénariste s’éclate, et je m’éclate avec lui, même si le coeur se serre de perdre bientôt tout ça.
Graphiquement, Fernando Pasarin assure dans l’essentiel, et est aidé par Oclair Albert et Will Robson, qui font des segments un peu différents. C’est moins bien, mais ça passe.

Très bon, très belle approche finale du run, mais quel dommage que ça se finisse.

Written by: Jeremy Adams.

Art by: Fernando Pasarin, Oclair Albert.

Covers by: Taurin Clarke, Mike Perkins, Mike Spicer, Ethan Young, Edwin Galmon.

Description: Uncovering the truth about what happened to their third child, Wally and team must infiltrate the dangerous compound known as the Nest in hopes of saving their newborn, while battling the formidable Granny Goodness!

Pages: 32.

Price: $3.99 (Card stock variant, $4.99).

Available: May 16.

Un numéro bien cool et fun, un peu frustrant car l’on comprend que cela aurait pu durer plus.
Jeremy Adams règle ainsi de manière expéditive l’enlèvement de son fils Wade par Granny Goodness. Il part dans un vaisseau de Mr Terrific avec ce dernier, Hourman, les Terrifics, Kid Flash, Omega-Beam-Man et Gold Beetle. Ils foncent au Palace d’Eternité, découvrent une bagarre entre Giganto et Mr Atom. Gold Beetle et Omega-Beam-Man gèrent en off cette menace avec style, tandis que Wally et Kid Flash stoppent Granny, en s’opposant à des enfants qu’elle a détournés (dont le foetus de la femme de Mr Terrific, qu’elle a retiré avant sa mort et élevé). Wally sauve Wade, Granny le menace, les héros stoppent même en off l’Anti-Monitor et doivent rentrer - mais ça met du temps, et Wally revient avec le costume post Rebirth et une sacrée barbe !
C’est bien et fun, oui, mais ça aurait dû être plus long. Jeremy Adams le fait comprendre avec son final surprenant, mais aussi avec cette révélation choquante sur l’un des sbires de Granny. C’est frustrant de ne pas avoir plus, car la p’tite équipe ici rassemblée était très cool et fun, très agréable à suivre.
Dommage, donc, même si Fernando Pasarin et Tom Derenick gèrent bien aux dessins.

Un peu de frustration, quand même du fun, et le regret que tout ça se termine bientôt.

Written by: Jeremy Adams, Mark Waid, Joshua Williamson, Geoff Johns, Simon Spurrier.

Art by: Fernando Pasarin, Oclair Albert. Todd Nauck, Carmine Di Giandomenico, Scott Kolins, Mike Deodato Jr.

Covers by: Taurin Clarke, Michael Cho, Jeff Dekal, Simone Di Meo, David Nakayam, Otto Schmidt, Francis Manapul, Javier Rodriguez, Matt Taylor, Jonboy Meyers.

Description: An oversize anniversary issue concludes writer Jeremy Adams’s tenure, with special guests Mark Waid, Joshua Williamson and Geoff Johns joining the celebration! As the Adams run races to the finish line, get a prelude to the new Dawn of DC chapter of the Fastest Man Alive’s adventures from the dream team of Simon Spurrier and Mike Deodato Jr.

Pages: 48.

Price: $4.99 (Variant, $4.99).

Available: June 6.

Très sympathique en soi, même si ces petites histoires sont plus « mignonnes » que vraiment éclatantes.

On commence avec l’au-revoir (déchirant, pour moi) de Jeremy Adams à Fernando Pasarin. Plusieurs super-vilains jouent aux cartes, papotent sur les villes les plus dangereuses, et la majorité évoque Central City. Flash repousse même le Joker et, surtout, ne fait pas que les tabasser ou les emprisonner… il leur parle, leur fait la morale et les change. Sauf que Fadeaway Man a quand même volé la banque de la ville, les autres sentent que c’est fini et ça ne manque pas : Wally vient les voir, et veut leur parler un peu !
C’est très cool et agréable. Déchirant, aussi, car j’aurais vraiment, vraiment pris plus de ces auteurs sur le personnage. Mais c’est fun, et drôle. Le dialogue avec les super-vilains est très agréable, l’évocation de Flash et de sa famille est très jolie. Pasarin assure en plus, dans son style que j’apprécie tant.
Très fun, drôle et bien mené. Ah, ça va me manquer.

On enchaîne avec Mark Waid et Todd Nauck qui reviennent à l’époque où Impulse est géré par Max Mercury, avec des relations difficiles avec Wally. Là, Impulse doit les aider face au Mirror Master, mais ce n’est pas gagné.
Sympathique. Je n’ai quasi rien lu de cette période, je ne suis pas fan de cet Impulse un peu neuneu, mais ça se lit bien. C’est fluide, efficace et dynamique. Nauck est moins bon ici que sur Stargirl: The Lost Children, dommage.
Anecdotique mais efficace.

Joshua Williamson et Carmine Di Giandomenico continuent avec Wally qui évoque en voix-off l’amour et le lien entre Barry et Iris, avec eux prenant un temps pour eux, allant voir leurs enfants dans le futur, puis proposant aux West de les accompagner.
C’est sympathique. C’est cool que ces deux auteurs, si présents dans le volume précédent, reviennent ici évoquer Barry, même sous la voix-off de Wally. Même si je préfère ce dernier, Barry est un rien trop « oublié » depuis Infinite Frontier, et c’est bien fait ici, avec un graphisme que j’aime franchement bien, dans son côté nerveux et sauvage.
Agréable et pertinent.

Geoff Johns et Scott Kolins reviennent pour ramener Hunter Zolomon, qui se souvient de son origine et s’extraie de la Speed Force.
Rien de neuf ici, mais du « vieux » réussi et efficace. Johns et Kolins ravivent leur création, qu’ils maîtrisent si bien. Johns ne propose rien de nouveau, mais assure la présentation, alors que Kolins rappelle de grandes images en assurant globalement. J’aime aussi bien son style si personnel.
Du réchauffé, mais agréable à retrouver, comme de bons restes.

Enfin, Si Spurrier et Mike Deodato Jr lancent un prélude à leur run à venir et… franchement, je n’ai pas aimé. J’ai essayé de lire, j’ai plus survolé mais l’enthousiasme est inexistant. Je confirme que je trouve que Deodato ne convient pas à Flash, même si le dessinateur fait des efforts. Mais même, Spurrier a une voix-off bien trop présente, bien trop lourde pour ce dîner romantique loupé entre Linda et Wally.
Gros, gros rejet de ce prélude. Je ne ferais pas la suite.

Un numéro-anniversaire sympathique, qui fait son job : l’au-revoir léger aux auteurs actuels, les rappels aux vieilles gloires encore en activité, et la présentation des nouveaux gérants. Dommage que ces derniers m’aient fait si mauvaise impression.

Je te rejoins sur l’avis général. C’est plaisant (relire les auteurs contemporains surtout) mais ça reste « bateau ».

J’aurais aimé un peu plus de pep’s, de vitesse! Un numéro 800, ce n’est pas rien dans l’abslou.

Et oui, je reste en retrait par rapport au nouveau duo. Sans tuer le produit avant sa sortie, ce prélude ne correspond pas à ce que j’attendais de Flash sous l’ère « Dawn of DC ». Après, après… on ne sait jamais. J’aurais plus vu le duo sur Détective Comics, par exemple.

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